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Test Samsung Galaxy S25 Ultra : le roi des smartphones s’endort sur son trône

Le Samsung Galaxy S25 Ultra reprend les excellentes bases du Galaxy S24 Ultra en ne les modifiant qu’à la marge. Est-ce que cela en fait un mauvais choix pour autant ? Réponse dans ce test complet.

L'avis de 01net.com

Samsung Galaxy S25 Ultra

Les plus

  • + Interface One UI 7 excellente
  • + 7 ans de mises à jour
  • + Design léger, fin et agréable
  • + Polyvalence photo jusqu'à X10
  • + Autonomie correcte
  • + Écran très lumineux

Les moins

  • - Manque de nouveautés
  • - Colorimétrie un peu fantasque
  • - Module photo X3 un peu faiblard

Autonomie

5 / 5

Charge

3 / 5

Photo & vidéo

4.5 / 5

Rapport qualité-prix

5 / 5

Note de la rédaction

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Fiche technique

Samsung Galaxy S25 Ultra

Système d'exploitation Android 15
Système sur une puce (SoC) Qualcomm Snapdragon 8 Elite
Capacités de mémoire vive disponibles 12 Go
Capacités de stockage disponibles 256 Go, 512 Go, 1 To
Taille 6.9 "
Voir la fiche complète

Dire que les smartphones se ressemblent d’une année sur l’autre, c’est un lieu commun. Dire que le Galaxy S25 Ultra est très semblable au Galaxy S24 Ultra, c’est un euphémisme, tant les changements sont peu nombreux cette année (c’est encore pire avec les Galaxy S25 et S25 Plus).

Une fois qu’on a dit cela se pose une question : est-ce grave ? Non, bien sûr que non. Mais cela vient de fait placer le dernier-né dans une position d’autoconcurrence défavorable. Est-ce que cela en fait un mauvais smartphone ? On va le voir, c’est loin d’être le cas.

Que vaut donc le nouveau Samsung Galaxy S25 Ultra avec son design légèrement affiné, ses bords arrondis, sa puce Snapdragon 8 Elite et son nouvel ultra-grand-angle ? Réponse dans ce test complet !

One UI 7 : sans doute la meilleure interface Android du moment

Attaquons directement par l’élément le plus intéressant cette année : l’interface One UI 7, basée sur Android 15.

Il y a deux sortes de coups de peinture : celui qui rafraichit un peu le salon, et celui qui transforme complètement l’espace. One UI 7, sorte de reboot de l’interface du Coréen, est un peu à mi-chemin entre ces deux-là.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra écran Verrouillage
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

D’un côté, l’interface reprend les bases de One UI, vous ne serez donc pas perdus si vous avez déjà utilisé un Samsung ces 7 dernières années. De l’autre, le coréen est revenu à la table à dessin et n’a pas eu peur de changer en profondeur de nombreux éléments, tout en ajoutant des fonctionnalités très bien pensées.

Lire aussi : One UI 7 (Android 15) : on a essayé la très prometteuse nouvelle interface des smartphones Samsung Galaxy

Dès les premiers instants, on remarque que l’interface a changé son langage de design. Cela passe par les icônes, beaucoup plus promptes à user de couleurs variées, mais aussi à un usage bien plus large de la transparence.

Si l’on se rend dans la partie haute de l’écran, on distingue immédiatement la nouvelle icône de batterie qui intègre maintenant le pourcentage restant en son sein. Mais nous avons surtout le volet des notifications et celui des raccourcis qui sont complètement repensés.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Volet De Raccourics
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

En balayant l’écran depuis le haut vers le bas, on obtient les notifications si l’on se trouve à gauche de l’écran ou les raccourcis depuis la droite. Il est bien sûr possible de désactiver cette option si vous le souhaitez, ou même d’inverser les deux.

Si le nouveau volet de notifications demande encore un peu de travail d’affinage (nous sommes vite perdus et la hiérarchie entre les notifications ne saute pas encore aux yeux), le volet des raccourcis ressemble, lui, à une très bonne première mouture.

Samsung est parvenu à caser à peu près tout ce dont vous avez besoin sous la main dans un seul et même espace. On retrouve ainsi les bons vieux raccourcis sous forme de petites tuiles, la gestion du son et de la luminosité, rien que du très classique jusqu’ici. Mais aussi les différentes options pour répartir au mieux les SIM en double SIM, ainsi que quatre nouvelles tuiles en bas de l’écran.

Ces tuiles permettent d’accéder :

  • Aux appareils connectés à votre compte Samsung à proximité ;
  • À Smart View, le Chromecast façon Samsung en somme ;
  • À votre maison connectée (avec possibilité de connecter des appareils LG, Google Home, etc.)
  • Aux différents modes de concentration.

Des fonctionnalités que les autres n’ont pas (ou pas encore)

Au passage, les modes de concentration sont toujours un avantage net de Samsung sur toute la concurrence, puisqu’en dehors d’Apple, aucun concurrent ne propose un système aussi complet. La granularité des réglages de ces modes de concentration est exemplaire : choix du lieu ou du réseau WiFi où déclencher le mode, choix des applications ou des contacts pouvant vous déranger ou non, activation du mode économie d’énergie, etc.

Samsung ne s’est pas contenté de mettre un coup de peinture sur son interface et a ajouté beaucoup de fonctionnalités d’un coup, disponibles dès le lancement en français, c’est à noter.

La plus marquante est, à nos yeux, la Now Bar. Il s’agit d’un nouveau petit espace dans la partie basse de l’écran de verrouillage qui accueille des petites tuiles d’activité. Celles-ci peuvent être un trajet Maps en cours, une activité sur Health en cours, une musique que vous écoutez, etc.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Now Bar
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

C’est aussi là qu’on retrouvera, au moins deux fois par jour, le Now Brief. Ce nouvel outil se veut une sorte de résumé évolutif de votre journée, qu’elle se présente devant vous, car vous êtes le matin, ou bien qu’elle soit terminée, plutôt le soir donc. Le Now Brief peut aussi s’invoquer à vous à l’approche d’un vol ou d’un train à venir.

Les informations affichées sont toujours un peu du même acabit : météo, état de forme si vous utilisez une Galaxy Watch ou une Galaxy Ring, suggestions de playlists ou de podcasts à écouter sur Spotify, de vidéos sur YouTube, etc. Rassurez-vous, pas besoin d’être un-e adepte de la Now Bar pour en profiter, il est bien évidemment aussi possible d’y accéder depuis un widget sur l’écran d’accueil ou bien depuis la barre latérale.

La Now Bar nous amène d’ailleurs à d’autres outils intéressants comme l’interprète IA que nous connaissions déjà qui permet d’engager une conversation avec un locuteur d’une langue que vous ne parlez pas. On y trouve aussi la sélection IA, qui va sélectionner des éléments à l’écran et vous suggérer des actions à effectuer. Le dernier élément est l’application Outils de création, qui se propose de créer des images à partir de dessins réalisés sur le stylet, de photos ou bien d’un petit texte.

Google a apporté sa pierre à l’édifice sur deux points :

  • Gemini gère désormais mieux le cross-app, à savoir le fait de pouvoir invoquer plusieurs applications lors d’une demande orale toute simple ;
  • Entourer pour chercher peut vous suggérer d’ouvrir une app de Google, comme Maps s’il repère une adresse par exemple.

Dans les faits, c’est surtout Gemini qui se montre le plus impressionnant, mais surtout le plus pratique. En lui demandant, d’un seul trait, l’adresse d’un restaurant végétarien et d’envoyer l’adresse dans un message, il va effectivement vous suggérer une adresse via Maps et afficher une tuile où lire le message avant de l’envoyer dans Google Messages.

Excellent, même si Gemini a du mal à gérer plus de deux apps pour le moment. Il peine également beaucoup avec Google Agenda.

Avec toutes ces nouveautés, le poids du système augmente au passage de 20 % pour arriver à 27 Go environ sur notre modèle, soit plus de 10 % des 256 Go du modèle de base. Nous avons toujours le droit à 7 ans de mises à jour, tant Android que de sécurité. De quoi laisser votre S25 Ultra vivre une vie bien remplie avant de prendre sa retraite, voire de lui laisser l’occasion d’en vivre plusieurs en reconditionné ou à la revente. Toujours un bon point.

Design : l’immobilisme qui arrondit les angles

Le foisonnement de nouveautés sur l’interface est au moins proportionnel à l’absence d’évolutions substantielles sur le design. Difficile de le reprocher complètement à Samsung, la maturité du marché est telle qu’il n’est pas nécessaire de réinventer la roue.

Le géant coréen jette tout de même un nouveau verre Gorilla Glass Armor 2 dans la fosse pour calmer les fauves. Celui-ci est censé être quatre fois plus résistant aux rayures que la concurrence et pouvant empêcher la cassure après une chute de 2,2 m. Comme nous sommes bien élevés, nous n’avons pas poussé nos tests jusqu’à éprouver cette résistance.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Dos
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

De façon empirique, mentionnons l’absence totale de rayures visibles à l’œil nu après une bonne semaine d’utilisation, même superficielles. Il est difficile d’en dire autant pour la majorité du marché. Samsung a donc peut-être tiré ici une carte intéressante. Notre test long terme permettra de confirmer ou non cette bonne première impression.

Pas de certification IP 69 en revanche, qu’on a pu apercevoir auprès du OnePlus 13 ou du Oppo Find X8 Pro par exemple. Ce n’est pas gravissime, l’IP 68 a fait ses preuves.

Au-delà de ces considérations sur la solidité du matériel, faisons rapidement le tour du propriétaire. L’occasion au passage d’établir les différences, car il y en a, avec le Galaxy S24 Ultra.

Exit le corps très carré des précédentes versions, place à des coins arrondis qui rendent la prise en main beaucoup plus agréable. Le smartphone est aussi plus fin (8,2 mm contre 8,6 mm) et plus léger (219 g contre 232 g) qu’auparavant, ce qui le place 0,1 mm et 8 g sous un iPhone 16 Pro Max.

Si vous êtes amateur·rice de grands smartphones, vous verrez sans aucun doute la différence. Le smartphone, malgré son gabarit, n’encombre pas la main ni la poche. Une franche réussite de ce point de vue là.

Au dos, le Galaxy S25 Ultra opte toujours pour une surface parfaitement plane sans aucun bloc photo, comprendre par là que les modules photos sont comme posés directement sur le verre. En revanche, ceux-ci prennent un peu en caractère avec les cercles qui les entourent qui s’agrandissent et s’épaississent. Un petit détail qui amène malheureusement le smartphone à tanguer un petit peu lorsqu’il est posé sur une table sur le dos.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Tranche
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Le revêtement en verre se marie parfaitement avec celui en titane choisi pour les tranches. L’ensemble est lisse, très peu texturé sans être glissant.

Les tranches, puisqu’on en parle, sont droites, avec un très fin biseau au niveau des arêtes, afin d’éviter une prise en main trop agressive. Là encore, rien à dire, les finitions sont pour ainsi dire parfaites.

Les boutons, tous situés à droite, sont peut-être placés de façon assez juste, si ce n’est peut-être pour le bouton “augmenter le volume” qui demande quelques extensions de temps à autre.

Sur la tranche basse, vous trouverez alignés le tiroir à SIM (double SIM), le port USB-C, un des deux haut-parleurs ainsi que le stylet, situé à gauche.

D’ailleurs ce dernier est sans doute l’une des seules petites erreurs de design du constructeur coréen. En effet, pour peu qu’on y prête quelque peu attention, le stylet sort très légèrement du cadre du côté où celui-ci est incliné. Cela n’est qu’un détail cependant, et ne ruine en rien l’expérience.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Poinçon
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Passons à la face avant et son large écran de 6,9 pouces. Celui-ci est parfaitement plat, avec des bordures moins épaisses (ratio 91,2 %) et un menton de taille égale aux autres bordures. De quoi ravir les fans de symétrie.

L’écran est percé en haut d’un poinçon central et intègre vers le bas un capteur d’empreinte caché. Celui-ci est placé suffisamment haut pour éviter d’avoir à contorsionner son pouce.

Photo : l’Ultra se paye un ultra-grand-angle

D’habitude, parent pauvre des configurations photo des smartphones haut de gamme, l’ultra-grand-angle est cette année le petit chouchou qui profite d’une amélioration substantielle : le passage à un capteur de 50 Mpx. D’après Samsung, cela devrait l’aider en particulier pour capter la lumière. Vérifions cela tout de suite.

Ultra-grand-angle du Galaxy S25 Ultra

Type de module Ultra grand-angle
Nombre de pixels 50 Mpx
Taille du capteur Type 1/3,5"
Focale (équivalence 35 mm) 13 mm
Ouverture de l'optique 1,9 f/
Facteur de zoom x0,6
Type de stabilisation
Type d'autofocus PDAF – Corrélation de phase à double pixel

Attaquons par une petite comparaison grâce à notre scène photo du 01Lab. À gauche, vous trouverez le Galaxy, à droite l’iPhone 16 Pro, les deux sur leur ultra grand-angle bien sûr. On distingue immédiatement une différence importante de colorimétrie, avec l’iPhone plus jaune.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Modules Photo
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Le Galaxy S25 Ultra est aussi moins bruité, signe d’un traitement un peu plus poussé. On le remarque notamment lorsqu’on passe d’un à-plat blanc à une autre couleur, avec une accentuation assez importante au niveau de la séparation. À l’arrivée, les à-plats blancs sont tout de même plus maitrisés par le Galaxy, puisque l’on voit du vrai blanc, et pas une nuance de gris.

Passons comme promis à l’ultra-grand-angle de nuit. Si l’on regarde les clichés ci-dessous de façon globale, nous avons une gestion assez réussie de l’éclairage nocturne avec une belle impression de microdétails, notamment dans la pelouse et la végétation de façon plus globale.

En revanche, en y regardant de plus près, plus votre œil s’éloigne du centre, plus le niveau de détail a tendance à diminuer. Nous remarquons également quelques Lens-flare que le smartphone peine à masquer.

En conditions de haute luminosité, l’ultragrand angle délivre une belle gestion de la plage dynamique sur le cliché avec la statue au centre. Cette dernière est d’ailleurs bien nette, comme la plupart des sujets au centre de l’image. Nous constatons également que les clichés conservent davantage de détails que sur les clichés de nuit, même s’il y a forcément quelques flous disgracieux sur les bords. Sur la photo avec la façade rouge, on remarque une accentuation un peu trop forte sur les volets, signe d’un traitement assez agressif. Dans l’ensemble, la colorimétrie est plutôt chaude.

De façon plus générale, les deux téléobjectifs offrent une grande polyvalence au quotidien. Un vrai régal à utiliser.

Téléobjectif du Galaxy S25 Ultra

Type de module Téléobjectif
Nombre de pixels 10 Mpx
Taille du capteur Type 1/3,5"
Focale (équivalence 35 mm) 67 mm
Ouverture de l'optique 2,4 f/
Facteur de zoom x3
Type de stabilisation Optique (OIS)
Type d'autofocus PDAF – Corrélation de phase

Le X3 va notamment servir pour prendre des portraits. Grâce au flou d’arrière plan et à l’algorithme qui pousse les détails sur les visages, les résultats sont satisfaisants. Pour d’autres prises de vue, on constate tout de même une baisse du niveau de détails par rapport aux autres modules. En outre, l’autofocus ne sait pas toujours exactement où se placer, vous le remarquerez ci-dessous sur le cliché représentant un échiquier.

Super Téléobjectif du Galaxy S25 Ultra

Type de module Téléobjectif
Nombre de pixels 50 Mpx
Taille du capteur Type 1/2.5"
Focale (équivalence 35 mm) 111 mm
Ouverture de l'optique 3,4 f/
Facteur de zoom x5
Type de stabilisation Optique (OIS)
Type d'autofocus PDAF – Corrélation de phase

À l’inverse, le X5, ou super-téléobjectif comme l’appelle Samsung, possède un piqué diablement efficace. Il y a bien quelques approximations sur un très gros plan, mais pour les scènes un peu plus générales, nous sommes séduits.

Le X10, qui est en réalité un zoom numérique dans le capteur 50 Mpx du X5 est lui aussi étonnant de précision. On croirait voir un X10 optique. Le piqué est bon, la dynamique maitrisée, la colorimétrie toujours cohérente avec les autres modules. Difficile de bouder son plaisir.

Si l’envie vous vient, vous pouvez aller chercher des grossissements jusqu’à X30 ou même X100. Le X30 est vaguement utilisable, bien que trop lissé. Difficile de lui en vouloir, il ne peut pas inventer des informations qu’il n’a pas.

Le X100 pour sa part est un peu too much et ne servira que dans quelques cas très précis.

Passons au grand angle pour terminer.

Type de module Grand-angle
Nombre de pixels 200 Mpx
Facteur de zoom x1
Taille du capteur Type 1/1,31"
Taille des photosites
Focale (équivalence 35 mm) 24 mm

Comme toujours, c’est lui qui profite du plus grand capteur (type 1/1.3 pouce), ce qui lui sert notamment dans les scènes avec peu de lumière.

Attaquons d’abord avec un comparatif sur notre scène photo face à l’iPhone 16 Pro. Nous constatons immédiatement qu’il y a deux écoles. Le Galaxy S25 Ultra applique comme un voile saturé à l’intégralité du cliché, alors que l’iPhone semble plus naturel. Cela se remarque notamment sur les couleurs sombres, qui paraissent finalement trop éclairées sur le Samsung. Si l’on zoome dans l’image, on retrouve les mêmes différences de traitement : le S25 Ultra est moins bruité et souligne assez fortement les passages d’un zone sombre à une zone claire pour donner une impression de netteté.

Passons aux scènes en prise de vue réelle. Comme vous pouvez le voir sur la photo de chat, le mode portrait peut se déclencher de lui-même, option que vous pouvez désactiver. Nous avons le droit un traitement des couleurs une nouvelle fois assez chaud, bien que plus sobre que ce que Samsung a pu proposer par le passé. En outre, les nuances entre zones sombres et zones éclairées nous paraissent un peu mieux maitrisées que sur notre scène photo.

De nuit, le Galaxy S25 Ultra peine un petit peu avec les détails lointains, qu’il a tendance à plonger dans le bruit. En revanche, tout ce qui est proche du photographe profite de nombreux détails.

Nombre de pixels 12 Mpx
Taille du capteur Type 1/3.2"
Focale (équivalence 35 mm) 26 mm
Ouverture de l'optique 2,2 f/

Un mot sur le module à selfie sur lequel il n’y a finalement pas grand chose à dire. Il dégage bien le visage, fait ressortir ses détails et bien même souligner les gouttes dans la capuche ou les détails dans les cheveux. En revanche, avec une luminosité d’hiver un peu crue, on obtient parfois des résultats légèrement surexposé en arrière-plan.

Vidéo

Comme de coutume, le Samsung Galaxy S25 Ultra est un bon élève en vidéo en offrant de nombreuses options intéressantes, comme l’ajout du LOG ou encore la 8K/30 FPS et la 4K/60 FPS.

Il possède aussi des modes divers comme vidéo portrait qui place un flou d’arrière-plan dans une vidéo, la possibilité de réaliser un double enregistrement avec deux modules à la fois. Depuis le Galaxy S24 Ultra, Samsung intègre également un mode vidéo Pro.

Autonomie : pas mauvais, mais un peu à la traine

Alors que le Galaxy S23 Ultra se montrait impérial sur la question, que le Galaxy S24 Ultra se défendait aussi très bien, notons que le Galaxy S25 Ultra accuse quelque peu le coup cette année sur le front de l’autonomie.

Autonomie et charge du Galaxy S25 Ultra

  Capacité de la batterie Puissance de charge maximale filaire Autonomie mixte Temps de charge Charge en 10 min
Samsung Galaxy S25 Ultra
5000 mAh
45 W
19 h 30 mn 46 s
1 h 10 mn
25 %
OnePlus 13
6000 mAh
100 W
21 h 10 mn 29 s
1 h 1 mn
28 %
Honor Magic 7 Pro
5270 mAh
100 W
23 h
1 h 15 mn
35 %

D’après notre nouveau protocole d’autonomie mixte, qui simule un usage en continu du smartphone avec de la navigation, du jeu, de l’écoute de musique et de la vidéo (y compris en HDR), il est largement battu à la fois par le OnePlus 13 et le Honor Magic 7 Pro. Le premier fait 1 h 40 de mieux et le second 3 h 30 tout de même.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Usb C
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

L’autonomie de 19 h 30 proposée par le S25 Ultra demeure correcte. Mais comme nous avons pu le confirmer dans notre usage quotidien de l’appareil, le smartphone tient tout juste une journée et demie sans être branché, le tout avec un usage léger (4 heures d’écran, dont une bonne partie d’écoute de musique).

Côté charge, malgré le support d’une charge de 45 W maximum, notre mesure démontre une belle résistance de sa part sur le sujet. En utilisant le chargeur officiel (non fourni), nous avons obtenu 25 % d’autonomie après 10 minutes de charge. Le Honor et le Oneplus 13 font mieux avec leurs 100 W, mais la différence n’est pas flamboyante. Sur la charge entière, le Samsung se montre même plus régulier et dépasse le Honor Magic 7 Pro.

Performances : le Snapdragon toujours gagnant

Le Samsung Galaxy S25 Ultra intègre la puce la plus puissante du marché, le Snapdragon 8 Elite. Elle est accompagnée de 12 ou 16 Go de RAM, et de 256 Go, 512 Go ou 1 To de stockage en UFS 4.0.

Le résultat est bien simple à décrire : un smartphone à la fluidité parfaite au quotidien et qui réagit au doigt et à l’œil. C’est bien le minimum que nous pouvons exiger pour plus de 1400 euros.

Genshin Impact Test Galaxy S25 Ultra
© Capture 01net.com

En jeu, sur Genshin Impact, vous pouvez monter sans aucun souci jusqu’aux paramètres les plus élevés, le tout en 60 FPS. Le smartphone chauffe alors, mais de façon modérée. Rien qui n’empêche de jouer sur une longue période.

Au petit jeu des benchmarks, le Galaxy S25 Ultra se montre un peu conservateur. Sur AnTuTU 10, il est battu par l’Oppo Find X8 Pro avec une puce MediaTek. Nous vous avons également mis la référence du secteur, l’Asus ROG Phone 9 Pro, un smartphone gaming qui domine logiquement la discipline.

Antutu 10 du Galaxy S25 Ultra

  SoC AnTuTu Benchmark 10 Score AnTuTu Benchmark 10 CPU AnTuTu Benchmark 10 GPU
Samsung Galaxy S25 Ultra Qualcomm Snapdragon 8 Elite
2341016 pts
569780 pts
966775 pts
Apple iPhone 16 Pro Apple A18 Pro
1705140 pts
465838 pts
619201 pts
Oppo Find X8 Pro Mediatek Dimensity 9400
2402563 pts
452769 pts
1185309 pts
Asus Rog Phone 9 Pro Qualcomm Snapdragon 8 Elite
2983543 pts
642334 pts
1242780 pts

Sur Geekbench 6, la différence avec l’Asus est beaucoup moins creusée et le Galaxy S25 Ultra dépasse même l’Oppo Find X8 Pro.

Geekbench du Galaxy S25 Ultra

  Geekbench 6 Single-Core Geekbench 6 Multi-Core Geekbench 6 Compute Score (GPU)
Samsung Galaxy S25 Ultra
3135 pts
10068 pts
18697 pts
Apple iPhone 16 Pro
3353 pts
8208 pts
33213 pts
Oppo Find X8 Pro
2653 pts
8417 pts
21400 pts
Asus Rog Phone 9 Pro
3181 pts
10117 pts
19355 pts

Quant à 3DMark, si le Samsung vient chercher le meilleur score, il le paye par une stabilité douteuse, ce que nous avons pu confirmer sur d’autres vérifications. Le smartphone semble donc capable d’aller cherche les sommets, mais pas pour très longtemps. Nul doute qu’une future mise à jour viendra l’assagir quelque peu.

3DMArk du Galaxy S25 Ultra

  3DMark Wild Life Best loop score 3DMark Wild Life Stability Amplitude
Samsung Galaxy S25 Ultra
23086 pts
55,1 %
21,9 °C
Oppo Find X8 Pro
11903 pts
98 %
16,1 °C
Asus Rog Phone 9 Pro
22003 pts
76,9 %
25,6 °C

Quant à l’amplitude thermique mesurée, 21,9 °C, elle est légèrement au dessus de la moyenne qui se situe à 20 °C, mais nous avons encore de la marge par rapport aux 25,6 °C du Asus, le maximum mesuré.

Écran : très bonne luminosité et des couleurs pétantes

Tout comme l’iPhone 16 Pro Max avant lui, le Galaxy S25 Ultra vient repousser encore un peu plus loin les limites des tailles d’écran en réduisant les bordures autour de celui-ci. Nous arrivons donc à une somptueuse dalle Oled de 6,9 pouces, avec une définition QHD (3120 x 1440 pixels) et rafraichie en 120 Hz.

Cela permet au Galaxy de revendiquer l’une des meilleures résolutions du marché avec 498 ppp. Il va sans dire qu’à ce stade, vous ne voyez plus les pixels sur l’écran depuis bien longtemps. D’ailleurs, par défaut le smartphone est configuré pour fonctionner en Full HD et nous ne l’avions tout simplement pas remarqué avant de fouiller les réglages.

Passé sous la sonde du 01Lab, la dalle du Galaxy révèle les caractéristiques habituelles d’un Samsung : une colorimétrie assez imprécise (delta E Moyen de 5,22, lorsqu’il faut viser au moins sous les 3) et une luminosité parmi les meilleures du marché, 1488 cd/m². Seuls les Pixel 9 Pro vont plus loin en dépassant les 2000 cd/m².

Comparaison écran Galaxy S25 Ultra

  Taille Définition Résolution Fidélité des couleurs (delta E 2000 moyen) Luminosité de l'écran Luminosité min de l'écran
Samsung Galaxy S25 Ultra 6,9 " 3120 x 1440
498 ppp
5,22
1488 cd/m²
0,97 cd/m²
Apple iPhone 16 Pro 6,3 " 2622 x 1206
460 ppp
3,27
1050 cd/m²
0,99 cd/m²
Oppo Find X8 Pro 6,78 " 2780 x 1264
450 ppp
1,89
1228 cd/m²
1,98 cd/m²
Honor Magic 7 Pro 6,8 " 2800 x 1280
453 ppp
2,95
1406 cd/m²
1,97 cd/m²
Google Pixel 9 Pro XL 6,8 " 2992 x 1344
486 ppp
3,34
2232 cd/m²
1,8 cd/m²

À ce niveau de luminosité, nous n’avons jamais souffert de reflets pour lire ce qu’il y avait à l’écran. Il faut dire que le verre Gorilla Glass Armor 2 profite d’un excellent traitement antireflet qui joue aussi pour beaucoup.

Le manque de précision des couleurs se retrouve également dans l’autre mode de gestion des couleurs, dit naturel, qui affiche un delta E moyen à 3,82. En outre, ce mode semble passer le smartphone en sRGB, un spectre colorimétrique moins riche que le DCI-P3 utilisé par défaut. Nous vous conseillons donc de conserver le mode de base. Et tant pis pour la précision. Difficile de bouder son plaisir ceci dit, sur un tel écran, les différents contenus ont tendance à être largement magnifiés et à nous en mettre plein les yeux, en particulier s’ils sont en HDR ou Dolby Vision.

Test Samsung Galaxy S25 Ultra Porté
Le Samsung Galaxy S25 Ultra © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Un mot sur la luminosité minimale de l’écran, un point souvent oublié par les constructeurs. Sans même activer le mode “atténuation supplémentaire” qui réduit encore la luminosité, nous avons déjà une très bonne mesure à 0,97 cd/m². À l’usage, cela est payant, le smartphone s’utilise parfaitement plongé dans le noir sans se griller la rétine.

Audio

La partie son est assurée par deux haut-parleurs. L’un principal, situé en bas, possède une grille et une fente dédiée, l’autre est un haut-parleur secondaire et se cache juste au-dessus du poinçon pour les selfies.

Comme souvent, malgré cette configuration, Samsung parvient à équilibrer le volume sonore entre les deux haut-parleurs de telle sorte que l’on ne le remarque pas.

La prestation sonore est correcte avec un gros volume sonore si vous le souhaitez et un beau maintien des basses, même à fort volume. Le mixage sonore se dirige plutôt vers les médiums.

Prix et disponibilités

Si nous avons autant insisté tout au long de ce test sur le manque d’évolutions, ce n’est pas tant pour s’adresser aux quelques fans qui souhaitent passer du S24 Ultra au S25 Ultra. Ceux-ci sont une poignée, et pour être francs, nous déconseillons fortement de changer de modèle d’une année sur l’autre, tant pour votre portefeuille que pour des raisons environnementales évidentes.

Non, l’intérêt est plutôt de vous aider à faire le meilleur choix. La décote demeurant importante sur les smartphones Android, vous pouvez trouver le Galaxy S24 Ultra pour un prix 38 % inférieur au Galaxy S25 Ultra. Nous espérons qu’en soulignant les quelques menues évolutions, nous vous aiderons à faire le choix entre payer le prix fort pour le dernier modèle, ou bien se rabattre sur l’excellent modèle de l’an dernier.

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