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Test Google Pixel 9a : le nouveau patron du milieu de gamme est là

Le Google Pixel 9a est le nouveau smartphone de milieu de gamme de Google. Il intègre une puce Tensor G4, un écran OLED affichant un pic au-dessus des 2000 cd/m², une très bonne qualité photo et une autonomie excellente. Voici le test complet de ce petit tueur du marché premium.

L'avis de 01net.com

Google Pixel 9a

Les plus

  • + Écran très lumineux et bien calibré
  • + Puce haut de gamme
  • + Bonne qualité photo
  • + Autonomie excellente
  • + 7 ans de mises à jour

Les moins

  • - Pas de téléobjectif
  • - Bordures un peu grossières
  • - Charge très lente

Rapport qualité-prix

4.5 / 5

Photo & vidéo

4 / 5

Autonomie

4.5 / 5

Charge

1 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/04/2025

Voir le verdict

Fiche technique

Google Pixel 9a

Système d'exploitation Android 15
Système sur une puce (SoC) Google Tensor G4
Capacités de mémoire vive disponibles 8 Go
Capacités de stockage disponibles 128 Go, 256 Go
Taille de l'écran 6.3 "
Voir la fiche complète

Le Pixel 9a incarne le nouveau smartphone milieu de gamme de Google, un téléphone qui tente de décliner l’expérience des très haut de gamme Pixel 9 et Pixel 9 Pro sans trop faire de concessions. Il conserve la même puce, troque le verre contre le plastique au dos, se débarrasse de quelques mégapixels en photo et embarque un peu moins de RAM. Google a-t-il fait les bons choix ? Notre test tend à le démontrer. Voici notre avis complet !

Prix et date de sortie du Pixel 9a

Le Pixel 9a coûte 549 euros dans sa configuration de base avec 8 Go de RAM et 128 Go de stockage. Il monte à 609 euros avec 256 Go de stockage. Il sera disponible en magasin à compter du 14 avril 2025.

Quatre coloris sont proposés : Iris, Rose Pivoine, Porcelaine et Noir volcanique.

Design : sobriété, un peu de premium et un peu de concessions

Le Pixel 9a, en particulier dans la robe noire du modèle que nous testons, tranche avec le reste du marché par une grande sobriété. Alors que le Galaxy A56 récupère un bloc photo un peu bling-bling, que le Xiaomi Redmi Note 14 Pro Plus tente d’imiter les codes du haut de gamme, le Pixel 9a se dépouille et assume.

Exit la barre horizontale qui fait une partie de l’identité de la marque. À la place, on trouve un trou de forme oblongue pour loger les deux modules caméra, accompagné d’un flash à même le dos du téléphone. Ce dernier opte pour du plastique, matériau plus léger et moins cassable, mais qui donne une impression un peu moins premium au smartphone. Le revêtement noir mat fait tout de même bien le job et lui donne un certain cachet, même s’il attrape rapidement les traces de doigts.

Test Google Pixel 9a Avis Dos
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Côté dimensions, le Pixel est une petite brique, en ceci qu’il est relativement épais, 8,9 mm contre 7,9 pour un Honor Magic 7 Lite par exemple. Dans petite brique, il y a brique, mais il y a aussi petite, et en effet, le Pixel 9a se montre très compact avec ses 154,7 × 73,3 mm. On est dans le cas typique du smartphone mignon qui tient dans la paume et qu’on peut utiliser d’une seule main. Son poids de 185,9 g, plutôt léger sur le papier, lui donne un aspect assez dense du fait de son gabarit.

Test Google Pixel 9a Avis Tranche
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Si l’on passe sur les tranches, comme de tradition, le Pixel 9a s’inspire des Pixel 9 et le bon en avant est tout aussi présent que sur ses modèles en matière de finition. Le cadre en aluminium, la forme droite des tranches, l’ensemble est une franche réussite.

C’est en revanche sur la face avant que l’on trouve l’une des rares concessions du smartphone. Le verre qui protège l’écran est du Corning Gorilla Glass 3, une norme assez ancienne (2013) et donc un peu dépassée techniquement. Toujours sur la face avant, l’écran plat est entouré de larges bordures avec un ratio corps/écran de 83,4 %. À titre de comparaison, ses principaux concurrents, le Galaxy A56 et le Redmi Note 14 Pro+ affichent respectivement 88,1 % et 87,9 %. On est de ce fait sur de la bonne grosse bordure pour parler français.

Test Google Pixel 9a Avis Pixel Experience
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

La certification IP 68 est en revanche bien présente, pas de concession de ce côté. Le smartphone pourra être immergé dans 1 m d’eau douce pendant 1 h et est complètement étanche face à la poussière.

Dernier point important : le capteur d’empreinte digitale est situé sous l’écran. Grâce à une mise à jour récente, il est possible de l’utiliser même lorsque le smartphone est en mode always-on, sans avoir besoin de tapoter avant. En revanche, il ne s’agit pas d’un capteur à ultrason, il est donc un poil lent. Rien qui ne vous dérangera outre mesure.

Écran : une luminosité exceptionnelle

Place à l’écran et c’est sans doute l’un des points où ce Pixel 9a brille le plus. En effet, du haut de ses 550 euros, il affiche des performances tout simplement dignes du haut de gamme.

Rappelons les forces en présence avant de plonger dans les mesures du 01Lab. Nous avons donc une dalle OLED, ce qui garantit un contraste infini, de 6,3 pouces, donc plutôt compacte. Elle arbore une définition 1080p en 20:9 tout ce qu’il y a de plus classique. Sa résolution de 422 ppp est amplement suffisante, surtout pour un écran de cette taille. Le taux de rafraichissement monte jusqu’à 120 Hz, mais ne pourra pas descendre sous les 60 Hz.

Test Google Pixel 9a Avis écran
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

C’est un peu technique, mais cela signifie que Google n’a pas intégré une dalle LTPO. Ces dernières permettent de descendre jusqu’à 1 Hz lorsque l’écran est immobile, mais propose aussi une variation dynamique du rafraichissement mieux gérée, ce qui offre à l’arrivée une impression de fluidité plus importante. Descendre jusqu’à 1 Hz offre en théorie une meilleure consommation et donc une autonomie plus longue, mais en l’occurrence, le Pixel 9a est excellent sur le sujet, il n’en a de ce fait pas besoin. Nous reviendrons là-dessus dans la partie autonomie du test.

Après ce premier avis, passons aux mesures !

  Taille de l'écran Luminosité de l'écran Luminosité min de l'écran Fidélité des couleurs (delta E 2000 moyen)
Google Pixel 9a
6,3 "
2011 cd/m²
1,86 cd/m²
3,65
Samsung Galaxy A56
6,7 "
1262 cd/m²
1,8 cd/m²
4,41
Xiaomi Redmi Note 14 Pro+ 5G
6,67 "
1217 cd/m²
2,02 cd/m²
4,29
Apple iPhone 16e
6,1 "
804 cd/m²
1,89 cd/m²
3,67

Le constructeur promet 2700 cd/m² de luminosité maximale avec 5 % de l’écran éclairé. Notre protocole affiche un patch blanc plus grand, ce qui diminue forcément la luminosité mesurable : moins de pixels sont allumés, plus l’écran peut envoyer la sauce en quelque sorte. Quoi qu’il en soit, même si nous mesurons moins que la promesse du constructeur, et ce, pour des raisons valables, le Pixel 9a nous a tout de même mis une petite claque. Il dépasse les 2000 cd/m² de luminosité, en affichant une moyenne de 2011 cd/m² et montant même jusqu’à 2122 cd/m² sous la lumière du soleil.

Test Google Pixel 9a Avis Appareil Photo
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Il y a encore quelques années, une telle luminosité était réservée aux smartphones les plus chers, dépassant les 1300 euros. Sur un smartphone à 550 euros, c’est tout bonnement excellent, y compris en 2025. Regardez plutôt, tous ses concurrents, y compris l’iPhone 16e qui dépasse les 700 euros, sont complètement lâchés sur la luminosité moyenne.

Le pic lumineux en HDR est certes un peu moins bon, mais il monte tout de même à un très confortable 1889 cd/m².

Quant à la calibration des couleurs, elle appartient au meilleur du segment avec un delta e 2000 moyen au même niveau qu’un iPhone 16e. Bref, c’est un carton plein sur l’écran pour ce Pixel 9a.

Logiciel : 7 ans de mise à jour et une interface soignée

Le Google Pixel 9a propose le meilleur suivi logiciel du marché pour sa gamme de prix en montant à 7 ans de mises à jour majeures et 7 ans de patch de sécurité. Seul le Samsung Galaxy A56 s’en approche avec six années.

Le smartphone est livré sous Android 15 avec la surcouche de Google, la Pixel Experience. Cette interface se montre moderne et intuitive. Elle regorge de petits réglages et de fonctionnalités, auxquelles s’ajoutent chaque trimestre les fameux Pixel drop de Google, pour enrichir encore l’expérience. Vous êtes entre de bonnes mains.

Parmi les nouveautés introduites avec le Pixel 9, le Pixel 9a profite par exemple de “meilleure pose” qui permet sur une série de clichés similaires de choisir le meilleur visage de chaque personne (ou le pire si vous êtes un peu coquin). On peut aussi citer les classiques comme Gemini, Entourer pour chercher, retouche magique, et la fonction m’ajouter, qui permet au photographe de venir s’incruster à l’aide d’un second cliché mélangé au premier.

Photo : un piqué d’exception

La configuration photo du Pixel 9a est classique :

  • Un module grand angle (25 mm, f/1.7) avec capteur de 48 Mpx, de type 1/2,0 pouce, OIS ;
  • Un module ultra grand angle (120°, f/2.2) avec capteur de 13 Mpx, de type 1/3,1 pouce.

Par rapport à un smartphone un peu plus haut de gamme, on perd donc essentiellement deux éléments : il n’y a pas de téléobjectif pour prendre des clichés de plus près et l’ultra grand angle est un peu moins bien doté.

Test Google Pixel 9a Avis Module Photo
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Avant de s’intéresser à des photos prises en conditions réelles, regardons ce que donne le Pixel 9a en comparaison de certains de ses concurrents à l’aide de la scène photo du 01Lab.

À gauche, le Galaxy A56, à droite le Pixel 9a.

Commençons par une comparaison avec le Galaxy A56, l’une des références du milieu de gamme du fait de l’image de marque de Samsung. Le Pixel 9a est clairement un cran au-dessus en termes de piqué (le niveau de détail). En outre, le Pixel affiche une image moins bruitée, ce qui montre une meilleure maitrise générale.

À gauche, l’iPhone 16e, à droite le Pixel 9a.

Face à l’iPhone 16e, difficile de désigner, un vainqueur clair. Les deux smartphones s’en sortent bien, avec un léger avantage au piqué pour l’iPhone 16e, mais une colorimétrie un peu moins jaunâtre pour le Pixel 9a. L’iPhone délivre un résultat étonnamment moins naturel, plus “travaillé par ordinateur”, tout en conservant un peu de bruit. Le Pixel lui accentue fortement les passages du blanc au noir et délivre une copie très honnête.

Photos en conditions réelles

Passons aux photos prises avec le smartphone en conditions réelles. En effet, si l’environnement très contrôlé du labo est intéressant pour effectuer des comparaisons, il est aussi bon de confronter un nouveau smartphone au monde réel pour voir de quoi il en retourne.

Premier constat, la patte du Pixel est bel et bien là. Les couleurs sont chatoyantes, les verts, bleus et rouges un peu pétants juste un peu poussés pour magnifier vos portraits et photos de paysage. Le piqué, c’est-à-dire le niveau de détail, ou plutôt l’impression de netteté, est très bon pour un smartphone à ce prix. Le mode portrait, avec son flou d’arrière-plan, son Bokeh comme on dit parfois, fait toujours autant mouche avec un détourage très performant du sujet sans trop de détails et de touffes de cheveux coupés. Sur une teinte de peau très blanche, façon sortie d’hiver passé à l’intérieur, il peut avoir tendance à rendre la peau un peu plus rouge qu’elle ne l’est.

Pour 550 euros, c’est un excellent photophone, à qui il ne manque finalement qu’une plus grande focale, mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Le zoom numérique en photo peut monter jusqu’à X8 et la qualité commence à s’étioler à partir de X4 environ. En vidéo, vous pouvez monter jusqu’en X5, ce qui est un peu court, d’autant qu’à mesure que vous vous en approchez, vous verrez pas mal de bruit s’inviter dans l’image. Encore une fois, tout cela n’est pas déshonorant pour sa catégorie de prix. Ajoutons qu’en vidéo, la qualité est au rendez-vous avec possibilité de monter en définition 4K/30 FPS, mais la gestion des couleurs tend un peu plus vers des tons ternes.

Un mot sur les modules secondaires, l’ultra grand angle et le capteur selfie, qui se montrent tous deux très bons. La perte de qualité sur l’ultra grand-angle est de l’ordre de l’indolore, même si vous constatez une finesse des petits détails un peu moins grande, dans les feuillages notamment. Le module selfie est très qualitatif, on retrouve la très bonne gestion de couleurs et une large plage dynamique (regardez notamment le cliché en contrejour).

Performances : une puce haut de gamme dans un smartphone milieu de gamme

Comme à son habitude, le Google Pixel 9a intègre la même puce Tensor G4 que les Pixel 9 et 9 Pro. Cela signifie que contrairement à la plupart de ses petits camarades de milieu de gamme, il peut théoriquement accéder à des performances haut de gamme. Ceci étant, la puce des Pixel n’est pas la plus véloce du marché. Voyons voir comment il s’en sort.

Ajoutons au passage que le Pixel 9a ne dispose pas exactement des mêmes ressources que ses grands frères. Il doit en effet composer avec 8 Go de RAM, contre 12 Go de RAM pour les Pixel 9. La seule conséquence visible que nous avons pu relever est que le smartphone se montre un peu lent sur les usages IA qui demandent beaucoup de mémoire.

Test Google Pixel 9a Avis Jeu Vidéo
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Sur des tâches plus classiques de navigation dans l’interface, le Pixel 9a se révèle très fluide, rien à redire de ce côté-ci.

Pour ce qui est du jeu vidéo, sur Genshin Impact, un jeu particulièrement gourmand, le chargement peut se montrer un peu lent au démarrage. En revanche, une fois le titre lancé, nous parvenons à jouer avec les réglages graphiques réglés sur élevé et le rafraichissement sur 60 FPS. Une bonne performance.

Passons aux benchmarks. D’entrée de jeu sur Geekbench 6, plutôt généraliste, le Pixel 9a se classe un cran au-dessus de ses concurrents sur Android. Il est en revanche bien derrière l’iPhone 16e.

  SoC Geekbench 6 Single-Core Geekbench 6 Multi-Core Geekbench 6 Compute Score (GPU)
Google Pixel 9a Google Tensor G4
1788 pts
4550 pts
7767 pts
Samsung Galaxy A56 Samsung Exynos 1580
1356 pts
3894 pts
6984 pts
Xiaomi Redmi Note 14 Pro+ 5G Qualcomm Snapdragon 7s Gen3
1161 pts
3189 pts
3322 pts
Apple iPhone 16e Apple A18
3381 pts
8275 pts
24338 pts

Sur AnTuTu 10, Le Pixel 9a revient dans le match et dépasse même l’iPhone sur la partie graphique (GPU). Il continue en outre de dominer ses petits camarades tournant sous Android.

  SoC AnTuTu 10 Score AnTuTu 10 CPU AnTuTu 10 GPU
Google Pixel 9a Google Tensor G4
1268455 pts
366809 pts
461064 pts
Samsung Galaxy A56 Samsung Exynos 1580
912997 pts
302830 pts
258470 pts
Xiaomi Redmi Note 14 Pro+ 5G Qualcomm Snapdragon 7s Gen3
731555 pts
251128 pts
190526 pts
Apple iPhone 16e Apple A18
1398505 pts
369885 pts
450485 pts

L’avantage du Tensor G4 se confirme sur 3DMark, où il enregistre la meilleure boucle, le tout avec une montée en température qui reste maitrisée, de 16,9 °C.

  SoC 3DMark Wild Life Best loop score 3DMark Wild Life Stability Amplitude
Google Pixel 9a Google Tensor G4
9320 pts
81,4 %
16,9 °C
Samsung Galaxy A56 Samsung Exynos 1580
4902 pts
98,2 %
23,1 °C
Xiaomi Redmi Note 14 Pro+ 5G Qualcomm Snapdragon 7s Gen3
3995 pts
99,4 %
12,2 °C
Apple iPhone 16e Apple A18
2920 pts
80,3 %
20,7 °C

Avant de passer à la partie réseau, mentionnons que le port USB-C du Pixel 9a supporte la norme USB 3.2, ce qui lui permet de prétendre à un taux de transfert théorique de 20 Gb/s.

Réseaux : WiFi 6E et eSIM

Un mot sur la configuration réseaux et communications. Le Pixel 9a est un smartphone 5G sub 6 GHz, entendre par là qu’il est tout à fait dans les normes de ce qui se pratique en France au niveau des opérateurs. La 5G SA commence gentiment son déploiement, mais vous ne devriez pas trop souffrir du manque sur ce smartphone. Seule une poignée de téléphones sont compatibles avec elle.

Il intègre en outre un tiroir double SIM et est compatible eSIM. Pour le réseau domestique, vous pourrez compter sur le support du WiFi 6E, la norme précédente le WiFi 7, mais qui tient encore le bon bout. Le support du Bluetooth 5.4 est aussi correct, alors que le haut de gamme propose du 5.4 voire du 6.0 désormais.

Batterie : le meilleur de sa catégorie

Pour l’autonomie, le Pixel 9a n’opte pas pour la dernière technologie en vogue, le silicium carbone et s’offre une bonne vieille batterie Lithium ion classique avec une capacité de 5100 mAh.

Test Google Pixel 9a Avis Usb C
Le Google Pixel 9a © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Mais comme vous pouvez le voir sur le tableau ci-dessous, cela ne l’empêche pas d’être excellent en la matière. Rappelons en effet que la capacité de la batterie ne compte pas autant pour l’autonomie que l’optimisation de l’appareil réalisée par le constructeur.

  Capacité de la batterie Autonomie mixte Temps de charge Charge en 10 min
Google Pixel 9a
5100 mAh
19 h 21 mn 26 s
2 h 4 mn
16 %
Samsung Galaxy A56
5000 mAh
16 h 46 mn 28 s
1 h 18 mn
24 %
Xiaomi Redmi Note 14 Pro+ 5G
5110 mAh
13 h 25 mn 43 s
32 mn
43 %
Apple iPhone 16e
14 h 11 s
1 h 49 mn
20 %

Sur notre protocole d’autonomie mixte, qui simule un usage en continu du smartphone (vidéo HDR, décodage audio, jeu 3D, etc.) il surclasse tous ses concurrents d’une large tête en mettant 19 heures et 21 minutes à passer de 100 % à 5 %. Les meilleurs smartphones Android que nous avons mesurés montent à 23 heures, il y a donc une marge, mais le Pixel 9a n’en est pas moins très bon.

Une vitesse de charge décevante

Comme on ne peut pas tout avoir, il est en revanche en retrait sur la question de la vitesse de charge. Le smartphone supporte en effet au maximum 23 W en Power Delivery 3.0. En revanche, il intègre la charge sans fil 7,5 W, ce qui n’est pas donné à tout le monde dans sa gamme de prix.

En résulte une durée de charge en filaire, avec le chargeur officiel Google 30 W, de 2 heures et 4 minutes. Le pourcentage de charge après 10 minutes ne sauve pas la mise puisqu’à 16%, c’est l’un des plus mauvais de sa catégorie.

Audio : stéréo et médium

Pour la partie sonore, le Pixel 9a repose sur deux haut-parleurs, un principal sur la tranche du bas et un d’appoint, caché en haut entre l’écran et le cadre du smartphone. Cela occasionne un très léger déséquilibre lors de l’écoute de musique, mais avec une vidéo regardée à l’horizontale, le smartphone équilibre bien mieux la répartition entre les deux.

Au niveau du mixage sonore, le Pixel fait bien illusion pour un smartphone en proposant un son assez chaleureux et tourné vers les médiums. En revanche, une fois passé les 80% de volume environ, les aigus prennent l’avantage comme souvent. Pas de distorsion gênante à l’horizon.

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