Le Samsung Galaxy A56 s’inscrit dans la droite ligne de la gamme A50, à savoir proposer l’expérience la plus proche d’un smartphone premium, sans franchir le Rubicon pour autant et casser la tirelire. Au fil des modèles, Samsung a redéfini l’équilibre, ajoutant à chaque itération des petits éléments par-ci par-là.
Prix et date de sortie du Galaxy A56
Le Samsung Galaxy A56 coûte 499 euros dans sa configuration de base et monte à 549 euros. Cela le place en concurrence directe avec le fraichement annoncé Pixel 9a à 549 euros, mais vous pourriez aussi envisager le Nothing Phone (3a) Pro à 479 euros.
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DartyIl possède quatre coloris différents : vert sauge, rose, graphite, noir et blanc.
Design : ça brosse !
Dans l’ensemble, le Galaxy A56 est un smartphone d’un bon gabarit, mais qui compense par une certaine légèreté : 198 g, contre 213 g pour la A55 l’an dernier. Il ne commet pas de faute sur la prise en main qui le rendrait désagréable à manipuler. Les boutons tombent bien sous la main et son aidé d’un léger guide : la tranche se surélève légèrement autour de leur emplacement pour accompagner la main.
Comme à son habitude, Samsung tente d’aligner le design de ses Galaxy A avec les S sortis en début d’année. On retrouve donc les marqueurs du coréen. Le dos en verre est recouvert d’une couleur unie un peu pop très classique avec une finition brillante, ce qui attire plus facilement les traces de doigt qu’une finition mate.
Après avoir complètement supprimé les blocs photo pendant quelque temps au profit de modules isolés, Samsung en réintègre un ici pour redonner un peu de caractère à son appareil. Le bloc photo est constitué de trois modules empilés l’un sur l’autre et fondus dans un revêtement noir.
Le bloc est encerclé d’un revêtement en métal brossé, traitement qu’on trouve sur les tranches du smartphone. Celles-ci sont plates comme le veut la tendance du moment. Le côté brossé ressort d’autant plus sous la lumière qui vient détailler les grandes lignes qui parcourent le téléphone de bas en haut. Cela a son petit effet classieux et permet de le distinguer du Galaxy A36, un peu plus accessible. Les tranches sont très légèrement biseautées pour faciliter la prise en main et éviter le côté un peu trop agressif qu’on peut retrouver parfois. Bref, tout cela respire les finitions bien pensées.
La face avant nous accueille avec une dalle plate, cerclée de bordures noires assez présentes, ainsi qu’un menton sur la partie basse de l’écran. En l’espèce, il possède un ratio corps-écran de 88,1 %, ce qui est relativement bas.
Ce qui est bas aussi, c’est le capteur d’empreintes qui oblige à tordre un peu le pouce pour l’atteindre dans certaines positions. Il se montre en outre réactif et fonctionnel, même si vous n’aurez pas la vitesse d’un capteur à ultrason.
Côté protection, le Galaxy A56 est certifié IP 67, ce qui lui garantie une protection complète contre les poussières ainsi qu’une courte immersion dans l’eau entre 15 cm et 1 m.
Écran : bonne luminosité, mais les couleurs dérivent
L’écran du Galaxy A56 s’étend quelque peu et passe de 6,6 à 6,7 pouces. Il s’agit d’une dalle Oled capable de monter jusqu’à 120 Hz et possédant une définition de 2340 × 1080 pixels avec un ratio de 19,5:9. Tout cela est très standard. Petite coquetterie toutefois, l’écran est protégé par du Corning Gorilla Glass+, un des meilleurs standards de l’industrie.
Le constructeur annonce 1200 nits, le 01Lab a mesuré même un peu mieux avec 1262 nits. La luminosité automatique fonctionne parfaitement bien et le smartphone ne donne jamais l’impression de manquer de luminosité même en extérieur.
En revanche, il est marqué par une brillance assez importante de 130 GU, un peu au-dessus de la moyenne située à 112 GU.
Quant à la colorimétrie, comme souvent chez Samsung, nous constatons une dérive importante. Le delta E 2000 moyen s’établit à 4,41 en DCI-P3. Si vous n’avez rien compris à cette phrase, comprenez que plus le Delta E est bas, mieux c’est. Quant au DCI-P3, il s’agit d’un spectre colorimétrique assez large et donc exigeant.
Audio : propre, mais sans briller
Avec ses deux haut-parleurs, le Galaxy A56 délivre un son très tourné vers les aigus, sans distorsion gênante. Les basses se font très peu présentes et diminuent encore un peu plus à mesure qu’on augmente le volume. Ce dernier permet une écoute dans un environnement calme, mais n’espérez pas remplacer une enceinte portative avec ce smartphone.
Logiciel : One UI 7, 6 ans de mises à jour et une fonctionnalité en moins
Côté interface, en 2025 Samsung a pris le temps de remettre à plat son expérience logicielle et propose One UI 7 (basé sur Android 15). Autre nouveauté, le Galaxy A56 profitera de 6 ans de mises à jour majeures et de sécurité, contre 4 auparavant.
One UI 7 reprend les excellentes bases de l’interface du coréen, à savoir une interface moderne, claire et agréable. Il y ajoute un jeu de transparence, une séparation entre les notifications et le volet des raccourcis (qu’il est possible de désactiver) et une foule de fonctionnalités IA. Vous retrouverez peu ou prou la même expérience que sur le Galaxy S25, à l’exception de Now Brief, une sorte de résumé de votre journée dopé à l’IA. Il faudra également faire sans les outils créatifs qui permettent de générer une image à l’aide d’un simple texte.
De façon un peu plus exhaustive, vous retrouverez :
- La Now Bar, un système de bulles inspiré de la Dynamic Island d’iOS situé sur l’écran de verrouillage ;
- Circle to search dans s version enrichie ;
- Ai Select, une sorte de capture d’écran optimisée ;
- Object eraser, qui permet de gommer un objet dans un cliché ;
- Best face : dans une série de clichés, choisissez le meilleur profil de chaque personne en combinant les photos ;
- Une fonctionnalité de montage automatique de souvenirs.
Ajoutons pour terminer que One UI 7 est un peu moins fluide que sur le Galaxy S25. Espérons que Samsung arrange la situation avec une mise à jour prochaine.
Photo : basique, mais efficace
Pour sa partie photo, le Galaxy A56 intègre trois modules photo, un grand angle (50 Mpx, f/1,8, type 1/1,56 pouce), un ultra grand-angle (12 Mpx, f/2,2, 123°, type 1/3,06 pouce) et un macro (5 Mpx, f/2,4).
L’une des nouveautés marquantes cette année prote sur le module selfie qui supporte désormais le HDR.
Avant de nous intéresser à des clichés dans des situations de la vie réelle, jetons un œil sur les performances photo des deux modules avec notre scène photo du 01Lab.
À gauche, Galaxy A56 ; à droite Redmi Note 14 Pro+.
Ci-dessus, face au Redmi Note 14 Pro+, le Galaxy A56 affiche une colorimétrie plus bleutée que son comparse du milieu de gamme. Le rendu est également davantage bruité et donc un peu plus naturel par endroit. En revanche, on constate un niveau de détail en dessous à plusieurs endroits (sur les écritures, dans les coins, etc.).
À gauche, Galaxy A56 ; à droite Redmi Note 14 Pro+.
Passons à l’ultra grand angle. Nous retrouvons sans surprise les caractéristiques du grand angle, mais le Galaxy A56 semble être encore moins propre. Le bruit prend clairement le dessus sur les clichés, malgré un très bon éclairage de la scène photo. Le Redmi s’en sort bien mieux.
En prise de vue réelle, comme vous pouvez le constater dans la galerie ci-dessous, le smartphone offre une expérience très convenable. Pour peu que vous ne lui demandiez pas la lune avec des conditions difficiles, il vous rendra un résultat plus qu’utilisable. Le nouveau capteur utilisé pour le module selfie se montre plutôt qualitatif avec un bon rendu des détails en mode portrait. En revanche, le mode nuit nous a déçu, avec un rendu très délavé et une perte de détaille importante malgré un temps de pause. N’en attendez pas des merveilles.
Performances : l’Exynos s’en sort bien
Pour ce qui est des performances, vous aurez le droit à l’Exynos 1580, une nouvelle puce gravée en 4 nm. Elle est accompagnée de 8 à 12 Go de RAM et de 128 à 256 Go de ROM en UFS 3.1 (2320 MB/s). Contrairement à l’an dernier, il n’est pas possible d’étendre ce stockage avec une carte SD ce qui est déplorable.
Les puces Exynos ne sont pas toujours des foudres de guerre dans le haut de gamme, mais d’après nos constatations, elle s’en sort très bien dans ce segment. Avant de se pencher sur les benchmarks, disons ceci : le Galaxy A56 réagit bien au doigt et à l’œil et nous n’avons pas rencontré de temps de chargement important. En revanche, nous avons pu déplorer des ralentissements assez fréquents dans les animations de l’interface.
Sur un benchmark généraliste comme Geekbench, il parvient à dépasser ses petits camarades équipés du Snapdragon 7 s Gen 3. La différence le Galaxy S25 ou l’iPhone 16e est tout de même assez marquée, du simple au double pour le single-core, presque trois fois inférieur pour la partie GPU.
Une différence qui s’estompe un peu sur AnTuTu 10, où l’on constate une avance nette de la puce haut de gamme de l’iPhone 16e, mais pas aussi marquée. Le Galaxy A56 conserve toutefois un temps d’avance sur ses rivaux du milieu de gamme.
3DMark, qui teste principalement les capacités graphiques du smartphone, lui donne à nouveau l’avantage, et, surprise, y compris face à l’iPhone 16e. En cause, une excellente stabilité du A56 qui parvient à garder ses performances stables tout au long du test, lorsque l’iPhone peine à dépasser les 80 % de stabilité.
En somme, si l’on peut regretter quelques ralentissements de l’interface qu’on espère voir réglé dans une future mise à jour, le Galaxy A56 compense largement par un excédent de puissance et une maitrise de la partie performances qu’il faut saluer. Un point d’autant plus crucial que les précédents Galaxy A5X avaient pour coutume d’intégrer une puce un peu faiblarde.
En plus de bien s’en sortir, l’Exynos 1580 supporte deux eSIM qui viendront compléter le tiroir à double SIM du smartphone.
Réseau et connectivité
Le modem du Galaxy A56 apporte une connectivité 5G sub 6 GHz. Celle-ci est complétée par un support du WiFi 6 et du Bluetooth 5.3. Deux standards pas de prime jeunesse donc, mais suffisants pour un usage classique. Le smartphone supporte entre outre le Bluetooth LE (basse consommation), mais pas l’ultra wideband.
Batterie : excellente autonomie et charge améliorée
Le Galaxy A56 intègre une large batterie de 5 000 mAh, la même capacité que l’an passé, mais voit sa puissance de charge passer de 25 à 45 W.
Sur la base du nouveau protocole d’autonomie du 01Lab, introduit début 2025 et simulant un usage en continu du smartphone sur diverses activités (jeu, lecture vidéo HDR, etc.) jusqu’à ce qu’aux 5 % d’autonomie, nous avons obtenu ce score :
16 heures et 46 minutes d’usage, cela est plutôt un bon score, qui le place devant le Redmi Note 14 Pro+ et l’iPhone 16e. En revanche, le Galaxy A56 est loin de décrocher la timbale, nous avons plusieurs terminaux qui dépassent les 20 heures dans notre base.
En usage réel, nous sommes parvenus à utiliser le smartphone durant deux journées de travail sans le charger. Dans le détail, nous avons démarré le premier jour à 6 h 30 et le lendemain à 18 h, nous avions encore 18 % d’autonomie. C’est donc excellent.
Quant à la charge 45 W, elle ne permet pas d’entrer en concurrence avec les 120 W du Redmi. Il faudra près de 1 h 18 minutes pour une charge complète et vous attendrez 24 % d’autonomie après 10 minutes de charge.
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