Packard Bell EasyNote Butterfly Touch EV-017FR : la promesse
La version française finale de l’EasyNote Butterfly Touch, hormis celle vendue par le magasin de grande distribution Carrefour et que nous avions testée il y a quelques mois, possède une configuration revue à la baisse. En effet, elle troque son processeur Intel Pentium SU4100 contre un Intel Celeron SU2300 et ses 4 Go de Ram contre 2 Go. En revanche, la machine conserve le même châssis et la même définition d’écran HD de 1 366 x 768 pixels pour une diagonale de 11,6 pouces. Mieux encore, l’écran tactile est maintenant de type capacitif. Ces détails changent-ils vraiment la donne en termes de confort d’utilisation, de performance, d’autonomie, pour ce PC tablette tactile plutôt agréable à manipuler ?
Packard Bell EasyNote Butterfly Touch EV-017FR : la réalité
En robe bordeaux satinée ou en noir, le Butterfly Touch propose les deux options. En tout cas, le revêtement mat insensible aux traces de doigts qui entoure le clavier est une bonne chose. On aurait aimé qu’il en soit de même pour le tour de l’écran. Et ce, d’autant plus que l’utilisation en mode tablette oblige à toucher les bords brillants. Ces derniers seront donc parfaits pour faciliter le travail de la police scientifique si cette dernière devait être amenée à relever des empreintes digitales.
On prend les mêmes…
La configuration du modèle EV-017FR a donc été quelque peu modifiée par rapport au EU-101. Néanmoins, les composants de cette machine restent bien au-dessus de ce que l’on peut trouver sur un netbook. Ne serait-ce que par les 320 Go de disque dur ou le circuit graphique Intel GMA 4500MHD. Preuve supplémentaire, le PC fonctionne sous Windows Home Premium 64-bits et non Windows 7 Starter.
Par rapport au modèle EU-101, la perte de performance se révèle minime. Les indices de performance Windows (3,20 au score général) restent ainsi pratiquement inchangés tandis que le score PC Mark Vantage passe de 2 800 à 2 500 points. Rien de dramatique en somme !
Un confort en progrès
Côté confort, comme ni la définition d’écran, ni le clavier, ni le pavé tactile multipoint ne changent, on bénéficie de la même aisance d’utilisation. Seul le pavé tactile assez court vu la taille de la machine et le clavier aux touches larges, carrées et totalement plates (identique à ceux des ordinateurs Acer, groupe auquel Packard Bell appartient) pourront éventuellement gêner. Mieux vaut donc tenter une prise en main pour voir si ces interfaces de saisie vous conviennent. L’écran adopte quant à lui la technologie capacitive, qui ne nécessite qu’un simple effleurement des doigts pour fonctionner.
Moins polémique, le poids de presque 1,7 kg, batterie incluse, est tout de même assez important, même si ce Packard Bell « reste dans les clous » par rapport à la concurrence. Pour un usage intensif dans cette configuration tablette, mieux vaut choisir un modèle doté d’une plus petite diagonale. En revanche, cette machine fait l’affaire tant qu’il s’agit de jouer avec la surcouche logicielle dédiée au pilotage au doigt, j’ai nommé TouchPortal, une espèce de bureau en pseudo-3D.
Si la consommation électrique mesurée est en baisse légère par rapport au précédent modèle, l’autonomie demeure sensiblement identique, soit environ cinq heures en lecture DivX continue avec le Wi-Fi activé.
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