Sur le marché du vélo à assistance électrique, il y en a pour tous les goûts. Des Vélos de ville, des VTT, des VTC, mais aussi des modèles pliants. Le Basso 468 de Beaufort fait partie de cette dernière catégorie, qui séduira plutôt une cible spécifique.
On pense en l’occurrence aux personnes à la recherche d’un produit de mobilité pratique, qu’ils pourront facilement plier pour prendre l’ascenseur ou pour rejoindre un appartement où le Basso 468, une fois plié, se fera plus discret qu’un vélo classique.
En effet, une fois replié, l’encombrement du vélo est d’environ 50 x 90 x 75 cm. Et s’il ne faut que quelques minutes pour le replier grâce à une technique assez simple, il faudra tout de même un peu d’énergie pour le manœuvrer, car il pèse tout de même près de 23 kg.
Outre la possibilité de le ranger plus facilement chez soi, le fait que le Basso 468 soit pliant permet aussi de le transporter dans un grand coffre de voiture. Et là encore, attention au « tour de rein »! Pratique pour rejoindre une maison de vacances, à condition de ne pas avoir trop de bagages.
Une conception de qualité
Il va sans dire que, de par sa conception, le Basso 468 est un vélo taillé exclusivement pour la ville. Le fait qu’il soit pliant impose que le tube principal adopte une forme de U qui le destine plutôt, à une cible féminine. Même si le constructeur cible, lui, une clientèle mixte, en proposant notamment un modèle noir. Quoi qu’il en soit, c’est une affaire de goût et, même si son design n’a pas fait l’unanimité à la rédaction, nous reconnaissons que ce cadre très bas facilite aussi beaucoup l’installation derrière le guidon.
Autre bonne surprise sur ce petit vélo : il offre une bonne amplitude de réglage. Du côté du guidon d’abord qui peut être rehaussé de 5 centimètres. Mais aussi du côté de la selle qui peut se déployer sur près de 25 cm. Voilà qui devrait permettre à un large public d’utiliser ce vélo sans avoir le dos cassé ou les jambes arquées. Grâce ces réglages et au bon confort de la selle bien molletonnée, notre gabarit de 1,75m s’est trouvé très à l’aise au guidon de ce Basso 468.
La position assise est assez droite et la petite taille du cintre droit fait que l’on passe partout. On aime le confort de la selle comme le niveau de qualité globale de ce vélo, qui s’illustre notamment par des poignées habillées de cuir – ça y ressemble en tout cas.
Les défauts de la route sont absorbés par les suspensions de la fourche. Il ne s’agit là que d’un système à ressorts, assez basique, mais dont la rigidité peut être réglée en fonction de votre poids.
Des balades très agréables en ville
Fort de ces éléments de confort, on prend très rapidement du plaisir à rouler sur ce Basso 468. Les petites roues et les pneumatiques d’une qualité assez quelconque Ils se rappellent rapidement à nous et viennent freiner certains comportements téméraires. Les ronds-points, par exemple, sont à aborder avec précaution, car la tenue de route n’est pas aussi bonne qu’avec certains modèles 26 pouces et plus.
Pour autant, on reste ravi et surpris par la réactivité du petit moteur de 250 watts placé dans la roue avant. Proposant neuf niveaux d’assistance, il est en plus couplé à 7 vitesses permettant de trouver le meilleur rapport entre une assistance électrique importante et un niveau de difficulté supportable.
Du coup c’est avec plus ou moins de difficulté (et de volonté) qu’on atteint les 25 km/h, vitesse à laquelle se désactive l’assistance électrique. Au-delà, des 25 km/h, les 20 kilos du vélo se font sentir comme le peu de vitesses présentes pour démultiplier le couple. Il faut donc pédaler assez fort et mouliner beaucoup pour dépasser les 30 / 35 km/h. Nous n’aurons pas fait mieux que 41 km/h.
C’est votre capacité physique et le relief de la route qui conditionnera l’autonomie de la batterie. Beaufort annonce une autonomie maximale de 140 km. Et après 40 km environ sur des routes avec assez peu de relief, précisons-le, il nous reste bien plus de la moitié de la batterie (36V, 13 Ah, 468 Wh). La donnée constructeur nous paraît donc assez fiable dans des conditions de routes plutôt optimales, sans trop de relief et à condition de ne pas rouler en permanence avec l’assistance au maximum. Pour refaire le plein de la batterie, il est possible de l’enlever de son support pour l’emporter chez soi. A noter que celle-ci pèse environ 4,2 kg.
Toujours concernant le confort de conduite, il est important de signaler que le Basso 468 n’utilise pas de système de freinage à disque. A l’avant, il s’agit d’un système Tektro V-Brake utilisant des patins. En revanche à l’arrière, c’est un mécanisme dit « à rouleau » qui s’apparente un peu à un système de freinage à tambour (bien connu dans le monde automobile). Comprenez que le mécanisme de freinage est pris dans le moyeu de la roue et qu’il s’active par le câble tendu par la poignée de frein. Nous avons trouvé le système assez efficace et assez intéressant car, n’étant pas au contact des éléments extérieur, il reste au sec lorsqu’il pleut et ne perd donc pas en efficacité.
Un véritable petit tableau de bord
Pour en revenir au compteur, nous avons apprécié les nombreuses informations qu’il délivre. En plus de la vitesse et des distances parcourues, il affiche d’autres informations pratiques telles que la température extérieure ou encore l’heure. Des infos assez rares qui méritent qu’on les signale. C’est aussi sur cet ordinateur de bord qu’on reçoit des alertes en cas de problème de batterie ou lorsque l’entretien du vélo est nécessaire. Précisons enfin que cet écran est doté d’un capteur de luminosité qui se chargera l’allumer automatiquement le rétro-éclairage à la nuit tombée.
On aime aussi la présence de la lumière à l’avant, comme celle du feu arrière qui, petite subtilité très appréciable, s’allume lorsque l’on freine.
Un véritable feu de stop qui permet d’alerter les autres usagers de la route et d’apporter au passage une sécurité supplémentaire.
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