Xiaomi Redmi Note 3 : la promesse
Quelques mois après un Redmi Note 2 pas vraiment convaincant, le Chinois Xiaomi tente de corriger les principaux défauts de son smartphone avec ce nouveau Redmi Note 3. On attend notamment beaucoup de l’autonomie qui n’était vraiment pas à la hauteur.
Xiaomi Redmi Note 3 : la réalité
La première impression que donne ce Redmi Note 3 est largement meilleure que celle de son prédécesseur. Le dos n’est en effet plus en plastique, mais en métal, mis à part deux bandes en plastique en haut et en bas, nécessaires à la bonne diffusion et réception des ondes. On remarque, toujours au dos sous le l’objectif photo, la présence d’un capteur d’empreintes digitales qui ne figurait pas sur le Redmi Note 2. Sans atteindre la vitesse de reconnaissance d’un iPhone 6s ou d’un Huawei Mate 8, il reste tout à fait efficace.
L’écran Full HD est quant à lui plutôt flatteur avec une luminosité correcte de 419 cd/m². Sa dalle de 5,5 pouces affiche une définition de 1 920 x 1 080 pixels pour une haute résolution de 401 pixels par pouces. Largement suffisant pour permettre un affichage précis et sans crénelage visible à l’œil nu. De quoi mettre en valeur la surcouche MIUI 7 à l’interface très réussie. On nage ici en plein flat design et minimalisme que n’aurait pas renié Apple. L’ensemble est fluide, les animations de transitions réussies et pas envahissantes.
De bonnes idées dans l’interface
Quelques bonnes idées parsèment également l’interface. Lorsqu’on se connecte pour la première fois à un réseau WiFi on peut éditer un QR code qui peut être partagé avec à la personne de votre choix pour qu’elle obtienne le nom du réseau et son mot de passe sur son smartphone. Autre exemple en mode photo, il suffit de faire glisser son doigt sur l’écran pour faire basculer l’aperçu du capteur dorsal au capteur frontal et vice versa.
On reste en revanche bien plus sur notre faim du côté des performances du processeur. Etonnamment, Xiaomi a choisi le même SoC que celui équipant le Redmi Note 2, le MediaTek MT6795, mais a réduit la fréquence de ses huit cœurs de 2,2 à 2 GHz. La démarche n’est pas si idiote puisqu’on avait remarqué que le modèle précédant était puissant, mais chauffait beaucoup trop. Les performances baissaient donc au fur et à mesure de son utilisation.
Des performances contenues pour une meilleure autonomie
Avec cette astuce, Xiaomi limite donc la puissance de son modèle, mais aussi sa chaleur et la consommation de la batterie. Ainsi, si le Redmi Note 2 affichait 42 images par seconde sous Epic Citadel, sa performance chutait à seulement 25 images/seconde au bout de 20 minutes de jeu. Le Redmi Note 3 est plus modeste avec une performance de 36 images par seconde, chutant à 28 images/seconde au bout du même laps de temps. La perte est donc beaucoup mieux contenue sur ce nouveau modèle.
Cette limitation permet également d’allonger l’autonomie, et pas seulement parce que sa batterie passe de 3 060 à 4 000 mAh. Alors que le Redmi Note 2 avait une autonomie polyvalente catastrophique de 4 heures 21, cette troisième version du modèle dure 8 heures 31 sur ce même test, ce qui n’est pas mal du tout. Malgré tout, on reste encore loin de deux autres modèles du marché également équipés d’une batterie de 4 000 mAh : le Zuk Z1 (au processeur Snapdragon 801) tient ainsi 9 heures 19, tandis que le nouveau Huawei Mate 8 (et son processeur Kirin 950) explose les records avec 12 heures 24. S’il y a du mieux, Xiaomi a donc encore une belle marge de progression pour se hisser à la hauteur des meilleurs modèles du marché.
Clients SFR attention !
C’est également le cas en photo. Xiaomi a progressé et propose des photos très honnêtes pour un appareil dans cette gamme de prix. On reste malgré tout et logiquement encore très loin des modèles haut de gamme du marché, surtout en vidéo où l’on remarque de nombreuses saccades, des déformations d’image sur les déplacements rapides et une absence de stabilisation.
Disponible sur le site PhoneDroid à 269 euros, il est fourni avec une ROM française permettant d’accéder au Play Store (interdit en Chine). Reste tout de même une limitation de taille : son incompatibilité avec la bande des 800 MHz (absente en Chine). Les abonnés au réseau SFR seront ceux en souffriront le plus et dans une moindre mesure, ceux d’Orange. Mieux vaut donc éviter de le choisir si vous êtes client de ces opérateurs.
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