Wiko Selfy 4G : la promesse
Le Français Wiko étoffe encore un peu plus sa gamme de smartphones avec son nouveau modèle Selfy 4G. Comme son nom l’indique, il met l’accent sur un capteur frontal puissant. Mais, au-delà de cette fonctionnalité, que vaut ce nouveau téléphone Android ?
Wiko Selfy 4G : la réalité
En apparence, le Wiko Selfy 4G est tout ce qu’il y a de plus classique, voire un tantinet passe-partout. Si sa finition ne fait pas des étincelles, elle n’en est pas moins mauvaise. Le dos de l’appareil est en plastique imitation cuir. Une astuce déjà utilisée par le passé par Samsung, notamment pour sa phablette Note. La supercherie ne trompera personne mais, au moins, l’effet de cuir grené a l’avantage d’être agréable au toucher et de bien tenir en main.
Un écran un peu trop entouré
Relativement fin (7,7 millimètres d’épaisseur) et léger (116 g), ce smartphone n’est pourtant pas aussi compact qu’on aurait pu l’espérer. La faute à deux bandes imposantes au-dessus et en dessous de l’écran Amoled HD (1280 x 720 pixels) de 4,8 pouces. Assez incompréhensible, d’autant plus qu’aucun bouton physique n’est présent sur la face avant. Et c’est un peu dommage car cela complique la manipulation à une main du smartphone. Le même défaut que l’on peut reprocher à l’iPhone 6s dont les dimensions sont quasiment similaires pour un écran un tout petit peu plus petit (4,7 pouces).
Un bouton physique dédié aux photos
Passons aux caractéristiques techniques et notamment à la fonctionnalité majeure de cet appareil : la fonction selfie. Pour cela, Wiko a placé deux capteurs de 8 millions de pixels à l’avant et à l’arrière, associés à des flash LED. 8 Mpx sur la face avant, c’est bien. Mais, en dorsal, c’est un peu juste par rapport à ce qui se pratique désormais chez la concurrence. Le mode photo est accessible de manière classique mais aussi via un bouton physique placé sur le bas de la tranche droite. Pratique quand on tient le téléphone d’une main en mode paysage. Il suffit d’une double pression rapide pour ouvrir l’appli photo.
Des selfies de qualité
Et pour la qualité ? Le mode selfie est convaincant. Les couleurs sont fidèles et les photos lumineuses. On regrettera juste que le flash soit parfois un peu fort, mais aussi l’absence d’autofocus alors que le capteur dorsal en est doté. Dommage de ne pas pouvoir faire de mise au point lors de la réalisation d’un selfie, celle-ci se fait automatiquement à la distance d’un smartphone tenu à bout de bras. Enfin, le déclencheur est un peu lent, ce qui oblige à être bien immobile quand on prend une photo.
Un smartphone avec quelques lenteurs
La lenteur est d’ailleurs un défaut récurrent sur ce smartphone, qui est doté d’une puce quad-core MediaTek MT6735, de 1 Go de mémoire vive et d’Android 5.1 Lollipop. Wiko y a collé par-dessus son interface au design assez sympa et coloré avec un contrôle gestuel assez astucieux. Mais il ne s’est pas contenté de ça, il a également pré-installé certaines applications (Nettoyage en un clic, CleanMaster…). A la clé, des notifications intempestives et des fonctions pas toujours utiles, comme le clavier maison Touch Pal X. Une initiative pas vraiment nécessaire, surtout au regard de l’espace de stockage disponible sur ce téléphone : 2,7 Go de libre par défaut, avec la possibilité d’ajouter une carte microSD.
Au quotidien, l’utilisateur ressent régulièrement quelques lenteurs, surtout lorsque plusieurs applications un peu gourmandes ouvertes. On fera clairement l’impasse sur les gros jeux de course (Asphalt 8 par exemple).
Une autonomie très correcte
En revanche, ce Selfy 4G ne déçoit pas sur l’autonomie. Sa batterie de 2 300 mAh a été bien optimisée. Selon nos tests, il tient 12 heures en surf web, 11 heures en lecture vidéo et 7 h 42 en autonomie polyvalente. Un peu mieux que l’iPhone 6s par exemple (mais moins bien que le chameau Samsung Galaxy S6).
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