Wiko Pulp 4G : la promesse
Avec le Pulp 4G, le marseillais Wiko propose un smartphone au design soigné et à la configuration suffisante pour les usages au quotidien. Si l’appareil n’est pas particulièrement impressionnant, le fabricant le présente comme un bon équilibre, qui s’adapte au plus grand nombre. Le processeur Snapdragon 410 embarqué est accompagné de 2 Go de mémoire vive, ce qui laisse espérer un appareil plutôt robuste.
Wiko Pulp 4G : la réalité
Comme souvent, Wiko nous propose un smartphone qui se décline dans de nombreux coloris avec une esthétique travaillée. Cette fois-ci, c’est au dos du smartphone qu’il faut jeter un coup d’oeil. Comme sur le Pulp Fab 4G, on retrouve un plastique qui imite le cuir de façon plutôt honorable. Au toucher, pas de miracle non plus, mais la prise en main est très agréable. En revanche, l’appareil pèse son poids, surtout pour un 5 pouces. Les 151 grammes sont loin d’être insurmontables, mais la marque nous a habitués à un peu plus léger.
Au moment de l’allumage, deux éléments nous interpellent. D’abord, les larges bandes noires que l’on retrouve au-dessus et au-dessous de l’écran et qui donnent une désagréable impression d’espace perdu. Cependant, la dalle HD offre une résolution suffisante de 294 ppp, avec un taux de contraste de 1285 : 1 et une luminosité qui monte à 501 cd/m². Des chiffres convaincants, qui rivalisent avec les meilleurs écrans d’entrée de gamme, comme ceux du Lumia 640 XL ou du Ridge Fab 4G, également de chez Wiko. Malheureusement, l’équilibre des couleurs vient en partie gâcher la fête. En tirant fortement vers le bleu, la lumière est très froide. A l’œil, ce n’est pas très agréable.
Côté interface, Wiko nous offre une nouvelle fois sa surcouche maison (Wiko UI), qui a le mérite d’être plutôt sobre. On notera la disposition des icônes (arrondies et déployées au fil des pages) qui rappelle iOS. Les rares fonctions ajoutées – Smart Gesture et Smart awake – sont pertinentes, avec des gestes bien utiles tels que le double tap pour allumer l’écran, ou la prise de photos en effleurant la dalle. Malgré tout, on retrouve un Android 5.1.1 Lollipop plutôt épuré.
Après un séduisant Rainbow Up 4G, la marque a revu la configuration technique à la hausse, pour un tarif équivalent. Le processeur (quatre cœurs) passe de 1 à 1,2 GHz, avec en prime 2 Go de RAM contre un seul auparavant. Malgré cela, l’écran tactile est étonnament long à répondre au doigt. Il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour que l’action voulue soit prise en compte. Un défaut qui devient de plus en plus pesant à mesure que l’on manipule l’appareil. Finalement, ce temps de latence nuit en grande partie à l’expérience utilisateur.
Cette mauvaise surprise est d’autant plus dommageable que le Wiko Pulp 4G est plutôt bon en 3D. L’écran se contentant d’une haute définition (1280 x 720 points), la plupart des jeux tournent sans problème, pourvu que l’on ne pousse pas les détails graphiques à fond. Avec 32 images par seconde sur Epic Citadel en qualité maximale, le smartphone ne fait pas de miracle, mais tient les promesses du constructeur. Contrairement à ce à quoi on aurait pu s’attendre, c’est du côté des usages les plus basiques que ce Wiko est le plus frustrant.
Heureusement, l’appareil réserve également de bonnes surprises, parmi lesquelles sa très bonne autonomie. Le choix d’une batterie de 2500 mAh est payant. En communication, on tiendra 26h28 (davantage que la promesse du fabricant), contre 11h34 en en surf Web et 9h32 en vidéo. Durant notre mesure d’autonomie polyvalente, le Pulp 4G aura tenu 8h16. Un score plutôt remarquable dans cette gamme de prix.
En photo, le capteur de 13 mégapixels fait aussi ses preuves. Lorsque la lumière est bonne, la mise au point est rapide et le cliché est net. Les couleurs sont par ailleurs bien restituées. En basse lumière, c’est plus mitigé avec du bruit en grande quantité. La qualité reste cependant acceptable. La vidéo (1080p) est plutôt bien gérée. Sans impressionner par le niveau de détails, le Pulp 4G restitue bien les couleurs et s’adapte rapidement aux différences de luminosité. Malgré l’absence de stabilisateur, les plans n’ont plus la bougeote, corrigeant au passage l’un des défauts du Pulp Fab 4G.
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