Wiko Jimmy : la promesse
Comptant parmi les derniers smartphones lancés fin 2014 par Wiko, le Jimmy vendu autour de 90 euros est le modèle d’entrée de gamme par excellence, le moins cher de la marque après le Goa à 50 euros. Fonctionnant sous Android KitKat, l’appareil affiche un design coloré et une diagonale atteignant 4,5 pouces. Mais pour cette somme, le Jimmy se contente d’une connectivité 3G à 21 Mbits/s. Faut-il l’acheter ?
Wiko Jimmy : la réalité
Le Wiko Jimmy adopte des proportions agréables grâce à son écran de 4,5 pouces aux bords de taille raisonnable. Le smartphone se distingue aussi par un boitier assez fin (9,8 mm) et son dos décliné en cinq couleurs différentes, ce qui lui confère un look sympathique. Petite touche stylistique supplémentaire, Wiko a cerclé son mobile d’un liseret coloré plutôt réussi.
Sur le plan de l’équipement, on y trouve deux emplacements pour carte SIM, un lecteur de MicroSD, et sa batterie est amovible : malgré sa faible mémoire interne de 4 Go (2,6 Go disponibles), le Jimmy répond à nos attentes. On regrette toutefois l’absence de connectivité 4G, l’appareil étant seulement compatible avec les réseaux mobiles 3G dans une limite de 21 Mbits/s.
Jimmy, peu puissant mais assez réactif
Comme il fallait s’y attendre, le Jimmy n’est pas un monstre de puissance. Il faut dire que son modeste processeur quatre cœurs à 1,3 GHz n’est couplé qu’à 512 Mo de mémoire vive. En témoigne son petit score avec notre utilitaire de test : 18305 points seulement, dont 3606 pour la partie 3D. Le jeu n’est toutefois pas totalement exclu dans la limite de la mémoire disponible (c’est-à-dire peu), à condition que les titres téléchargés restent assez basiques. Pour le reste, la navigation dans les menus s’avère suffisamment fluide pour que le Jimmy reste utilisable de façon confortable. Mieux vaudra toutefois ne pas trop abuser du mode multitâche vu le peu de mémoire vive.
Ecran médiocre, piètre autonomie
Le gros défaut de ce smartphone, c’est avant tout son écran 4,5 pouces basse définition (480 x 854 points) qui livre une qualité d’affichage bien peu plaisante. En cause, surtout, la technologie TN de la dalle aux angles de vision réduits. La luminosité, faiblarde, et le contraste, moyen (respectivement 309 cd/m² et 936 : 1), ne contribuent pas à relever le niveau. On aurait pu imaginer, étant donné les faibles caractéristiques de cet écran, que l’endurance serait au moins au rendez-vous mais ce n’est malheureusement pas le cas. La petite batterie du Jimmy (1700 mAh) ne lui permet de tenir qu’une dizaine d’heures en appel et moitié moins en surf 3G ou en lecture vidéo. Passer le cap de la journée devrait relever de l’utopie à moins de n’utiliser que très peu son mobile. Notre test d’autonomie dit polyvalent (plus intensif) fait rendre son âme au Jimmy au bout de 4h23, l’un des plus mauvais résultats obtenus à ce jour.
Côté photo, le petit capteur 5 mégapixels ne compte pas parmi les meilleurs. Dépourvu d’autofocus, il prend des photos floues pour peu que le sujet soit trop proche et bien que tournées en 1080p les vidéos manquent de définition et présentent des effets d’escalier sur le contour des sujets.
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