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Test : Wiko Highway Pure, une incroyable finesse qui fait craquer

Avec ce nouveau smartphone Wiko, on en voit qu’une chose : sa finesse exceptionnelle. On n’en oublierait presque ses performances plus que correctes.

L'avis de 01net.com

Wiko Highway Pure 4G

Autonomie & charge

0 / 5

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/06/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Wiko Highway Pure 4G

Mémoire vive 2 Go
Taille 4.8 "
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Wiko Highway Pure 4G : la promesse

Après le Ridge et le Highway Star, Wiko lance un nouveau smartphone, qui va encore plus loin dans le domaine du design. Aux antipodes du modèle low cost de base qui a pourtant fait le succès de la marque, le Highway Pure interpelle par sa finesse et ce, au premier coup d’œil. Les performances suivent-elles ? La réponse dans notre test.

Wiko Highway Pure 4G : la réalité

Avec son design verre et métal, le Highway Pure affiche une élégance sophistiquée et discrète.

Dès lors qu’on s’attarde un peu plus sur sa conception, très réussie, la finesse incroyable de son boîtier (tout juste 5,1 mm d’épaisseur) enthousiasme les plus blasés. En main, le smartphone est léger comme une plume (98 g très exactement) : un vrai plaisir aussi bien au niveau du confort que des yeux.


Pourtant aussi fin de l’iPhone 6, le dernier Huawei P8 (à gauche) ne peut rivaliser avec le Wiko Pure (à droite) et ses 5,1 mm
.

Le constructeur a du faire quelques concessions pour parvenir à ce résultat : sur le Pure, on ne trouve ni batterie amovible, ni lecteur de Micro SD, juste un emplacement pour la nano SIM. Il faudra faire avec la mémoire interne du mobile, soit 16 Go dont un peu plus de 11 Go disponibles pour l’utilisateur.

Le Super Amoled pour arme de séduction

Comme sur le HIghway Star, Wiko a choisi pour la dalle du Super Amoled, une technologie flatteuse pour les yeux avec des couleurs vives et des noirs profonds. Et comme la diagonale de l’écran HD n’est que de 4,8 pouces, la résolution de 306 ppp s’avère largement suffisante en termes de précision d’affichage. La qualité est donc globalement bonne.

On aurait toutefois apprécié une dalle un peu plus lumineuse. Sur le Pure, elle monte à 318 cd/m² au maximum, ce qui est parfois juste en extérieur, s’il y a beaucoup de soleil.

Pas puissant mais très réactif à l’usage

Pas de surprise du côté de l’OS. Ce nouvel Highway fonctionne avec Android Kitkat et la nouvelle surcouche de Wiko découverte sur les Ridge. Un peu décevant à l’heure où la plupart de mobiles lancés dernièrement (et pas forcément les plus coûteux du marché) tournent sous la dernière version Android Lollipop. Le mobile est animé par le processeur Snapdragon 410 de Qualcomm, une référence sur le marché, couplée à 2 Go de mémoire vive. Tout cela concourt à un fonctionnement sans heurt. La navigation dans les menus ainsi que sur le web (en 4G ou Wi-Fi) est bien fluide. Encore une fois, c’est un vrai plaisir. En revanche, il ne faut pas attendre de ce Wiko plus qu’il ne peut offrir. Sur les jeux 3D les plus classiques, sa puissance suffira mais pas sur les titres les plus gourmands en ressources comme GTA Vice City. D’ailleurs avec Epic Citadel, le Pure culmine à 32 images par seconde en Ultra High Quality. Un tantinet faiblard face aux meilleurs smartphones qui livrent autour de 50 images/s.

La bonne surprise : une endurance de choc

En termes d’endurance, le Wiko Highway Pure nous a littéralement bluffés. L’appareil intègre une batterie de seulement 2000 mAh. Nous étions donc particulièrement sceptiques sur ses performances. Mais voilà, avec près de 22 heures en appel et autour de 12 heures en surf 4G ou en lecture vidéo, force est de reconnaître qu’il peut tenir la dragée haute à bon nombre de concurrents. Pour notre test dit polyvalent plus exigeant, il atteint même 7h40, ce qui sans être exceptionnel n’est franchement pas mauvais !

C’est en photo qu’il est le moins doué

C’est sans doute en photo que l’élégant smartphone de Wiko se fait le moins convaincant. Dans de très bonnes conditions de luminosité et en prenant garde de bien se stabiliser, le résultat s’avère très convenable. En y regardant de plus près, les clichés manquent de précision dans les détails et ne sont pas toujours parfaitement nets. Quant aux prises de vue en basses lumières, mieux vaut les éviter. C’est flou et pixélisé. En vidéo (1080p), le capteur 8 mégapixels s’en sort mieux avec des images relativement fluides et stabilisées.

Crédits photo : Lionel Morillon

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