Après le Fever 4G, Wiko propose le smartphone 4G Fever Special Edition qui coûte 50 euros plus cher. Quels sont les principales différences ? L’édition spéciale bénéficie de 32 Go de mémoire au lieu de 16 Go et le système Android passe en 6.0 (Marshmallow). Wiko a également fait un effort concernant le dos de cette nouveauté qui se décline désormais en finition bois cendré, asphalte ou paprika. C’est cette dernière que nous avons reçue et si le plastique est de rigueur, l’ensemble se révèle plaisant à l’oeil et à la prise en main.
De part et d’autre de la tranche se trouvent des lignes blanches qui ont la particularité d’absorber la lumière ambiante pour ensuite briller dans le noir. L’effet phosphorescent relève plus du gadget mais peut se révéler pratique pour retrouver son smartphone dans l’obscurité.
En ôtant le dos, on découvre les deux emplacements pour carte Sim, pratiques pour avoir une ligne personnelle et une ligne professionnelle, ainsi que le lecteur de carte microSD. Hélas, la batterie n’est pas amovible.
Un écran HD 5 pouces correct
Comme le Fever 4G, le Fever Special Edition embarque un écran 5,2 pouces doté de la technologie IPS et d’une définition élevée de 1920 x 1080 pixels. La luminosité est revue à la baisse (378 cd/m² contre 450 cd/m²) mais reste passable. Même constat sur le taux de contraste (1260:1) qui, en revanche, reste un peu plus élevé que la moyenne. Avec sa résolution élevé, l’écran du smartphone livre un affichage globalement satisfaisant.
Là où cela se gâte sérieusement, c’est au niveau du processeur octocoeur Mediatek MT6753 à 1,3 GHz, peu puissant, et qui, malgré une puce graphique améliorée (Mali T720 au lieu de T624), a du mal à gérer la définition pourtant peu élevée de l’écran. Si la navigation dans l’interface d’Android 6.0 se révèle suffisamment fluide (les 3 solides Go de mémoire vive n’y sont pas étrangers), il ne faudra pas compter utiliser le smartphone avec des jeux 3D tels que Real Racing 3 ou Asphalt 8. Avec le test Epic Citadel d’ailleurs, la cadence d’affichage tombe de 24 à seulement 18 images par seconde dès que le processeur se met à chauffer. Seule petite consolation, la surcouche de Wiko dispose de la fonction « My Smart Left Page », plutôt plaisante, qui permet d’accéder à partir de l’écran d’accueil rapidement aux contacts, à quatre applications préférées et à un fil d’actualité. Pour cela, il suffit d’effectuer un glissement du doigt vers la droite.
Une endurance très moyenne
Côté endurance, ce n’est pas la joie car cette édition spéciale perd en moyenne 1h30 d’autonomie par rapport au Fever 4G. Le résulta en communications reste satisfaisant (environ 14 h 30 min) mais le smartphone ne tient que 5 h 45 min à notre test d’autonomie polyvalente (séquence alignant plusieurs usages comme le surf sur le Web, l’affichage de photos, la lecture de vidéos, etc.), un résultat bien en dessous de la moyenne. Il ne faudra pas exiger trop, ni trop longtemps, de ce modèle, sous peine d’être en panne de batterie avant la fin de la journée.
Enfin le Fever Special Edition ne fait guère mieux que le Fever 4G pour la prise de photos et de vidéos. Le capteur arrière de 13 mégapixels génère des images tout juste correctes en extérieur mais qui se révèlent trop lisses et imprécises. Le seul point appréciable est la rapidité de l’autofocus. Même traitement en intérieur qui vire au flou complet si la lumière ambiante est trop faible et que le flash n’est pas activé. Quant aux vidéos, elles sont certes capturées en 1080p mais le résultat est gâché par une image saccadée et déformée.
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