Wiko Cink Peax : la promesse
Après le lancement d’une série de smartphones à petit prix, Wiko revient avec un nouveau modèle, le Cink Peax, équipé d’un grand écran de 4,5 pouces. Lancé à seulement 170 euros, ce mobile à l’équipement riche s’avère-t-il assez performant pour répondre aux attentes des utilisateurs de smartphones ? Voici les résultats de nos tests.
Wiko Cink Peax : la réalité
Avec son Cink Peax, Wiko livre un smartphone abouti. Face à ses prédécesseurs Slim et King, l’appareil gagne en finesse et en légèreté, ce qui rend son design « emprunté » au Galaxy SIII encore plus frappant. Le principal atout de ce mobile ? Son grand et lumineux écran, mieux défini que celui de ses prédécesseurs, pour un affichage sans reproche. Assez puissant avec son processeur à double cœur pour assurer une navigation fluide et faire tourner correctement la plupart des applications – y compris les jeux de base -, le Peax s’avère suffisamment autonome pour passer sans peine le cap de la journée.
Satisfaisant en multimédia malgré son prix
Le reste de l’équipement se montre à la hauteur, notamment dans le domaine de la photo. Le capteur 8 mégapixels du Peax livre des clichés étonnamment nets et détaillés pour peu que les conditions d’éclairage soient suffisantes. Les vidéos souffrent, quant à elles, d’un manque de stabilisation et saccadent un peu à la lecture mais peuvent tout de même être réalisées en haute définition (HD 720p). En plus d’une radio FM, le Peax dispose, enfin, d’un lecteur multiformat (seuls les fichiers WMV ne sont pas gérés en standard) qui assure un visionnage plutôt fluide des vidéos. Pour 170 euros, difficile de trouver mieux. Ce Wiko s’impose comme l’un des meilleurs rapports qualité prix du moment !
Une marge de progression pour Wiko
Bien sûr, quelques points restent perfectibles. Le D.A.S. du Peax atteint ainsi 0,94 W/kg alors que bon nombre de modèles sont aujourd’hui sous la barre des 0,5 W/kg, réduisant ainsi l’exposition aux ondes. La version d’Android se limite à Ice Cream Sandwich, un peu datée mais agrémentée quelques bonus (réglages photo, écrans d’accueil personnalisables en plus grand nombre). Précisons toutefois qu’une migration vers Jelly Bean 4.1 est prévue prochainement. Plus ennuyeux, le Peax est certes compatible 3G+ mais avec un débit limité à 7,2 Mbit/s. Le chargement des pages web tout comme les téléchargements seront donc en globalité moins rapides qu’avec un smartphone dotés d’un module 3G+ à 14, 21 voire 42 Mbit/s.
Un équipement équilibré
L’autonomie satisfaisante du mobile cache une disparité : bon en surf sur réseau 3G avec 7h20 d’autonomie, il se montre un peu moins percutant en appel avec environ 8 h. c’est d’autant plus dommage que le Peax fait partie des rares appareils à pouvoir gérer simultanément deux cartes SIM (un abonnement mobile pro et un perso, par exemple). Enfin, dans cette gamme de prix, le smartphone n’est pas compatible NFC, ni équipé d’une prise HDMI mais les utilisateurs apprécieront la présence du lecteur de carte MicroSDHC pour étendre la mémoire (2,5 Go disponibles sur les 4 Go de mémoire) et d’une webcam HD 720p pour les appels vidéos via Skype, par exemple.
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