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Test Wacom Bamboo Stylus : un stylet précis mais un peu lourd

Le Bamboo Stylus duo est un peu lourd et son embout parfois un peu délicat à placer de manière précise.

L'avis de 01net.com

Wacom Bamboo Stylus duo

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/11/2012

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Fiche technique

Wacom Bamboo Stylus duo

Autonome Oui
Indicateur d'autonomie Non
Poids 12 g
Largeur (en cm) 0.9 cm
Hauteur (en cm) 13.3 cm
Voir la fiche complète

Wacom Bamboo Stylus duo : la promesse

Les tablettes ont largement investi notre quoditien. Entre la lecture de films et la consultation des mails, ces engins à la précision diabolique peuvent aussi faire office de carnet de croquis numériques. Mais pour donner le meilleur d’elles-mêmes en dessin, les tablettes peuvent désormais profiter de stylets comme le Wacom Bamboo Stylus duo. Ou comment le monde des tablettes est passé des grottes de Lascaux à l’atelier de Caravage.

Wacom Bamboo Stylus duo : la réalité

Leader mondial des palettes tactiles, Wacom ne pouvait pas décevoir quant à la finition de son produit : le stylet Bamboo Stylus duo est donc fort logiquement très bien construit. La structure centrale et les embouts (contour de la tête, capuchon du stylo) sont dans un métal type aluminium anodisé gris clair tandis que le corps gris sombre de l’outil rappelle plus le carbone. On ajoute à cela un capuchon lui aussi construit dans un métal de qualité et cela donne un beau produit. Et il y avait intérêt : à 40 € le stylet, il devait justifier de son prix !

Un peu lourd

Le Wacom Bamboo Stylus duo est peut-être petit (13,3 cm) mais c’est un poids lourd (24 g avec le capuchon) ! A titre de comparaison, un crayon à papier simple (HB) pèse 4 g, un feutre noir Paper Mate Flare M, 8 g. Le Bamboo Stylus duo paraît donc bien lourd face aux outils traditionnels et cela se sent un peu à l’usage. Outre le dessin proprement dit, il faut tenir compte des manipulations supplémentaires que le dessinateur est amené à effectuer sur les différents logiciels (annuler une opération, changer de calque, etc.).

Plus précis qu’il n’y paraît

De prime abord, le large embout en gomme effraie un peu. Son diamètre important (6 mm à la base, 4 mm au bout) paraît en effet un peu massif et peu adapté aux dessins fins et soignés. Il n’en est rien. Le Wacom Bamboo Stylus duo s’est montré plutôt précis notamment avec les outils plume et crayon à papier des différents logiciels.

Testé avec le logiciel gratuit de Wacon (Bamboo Paper, sur iOS uniquement) Sketchbook Pro (Android 4.0 sur Sony Tablet S) et Procreate (iPad 3 avec écran Retina), le Bamboo Stylus duo peut reproduire des traits d’environ 0,5 mm d’épaisseur. En dessous de cela, les stylos et crayons traditionnels sont largement supérieurs. Tout comme dans le positionnement exact de la pointe du stylet, parfois un peu aléatoire compte tenu du diamètre de l’embout : si la tablette perçoit de manière précise son placement dans l’espace, son large diamètre est cependant une gêne pour l’œil du dessinateur. Prévoir plusieurs épaisseurs du stylet aurait été bienvenu.

Le Bamboo Stylus profite de la puissance des logiciels de dessin. Tout comme dans Photoshop et logiciels assimilés, les applications pour tablettes gèrent plusieurs calques, offrant ainsi plus de souplesse aux artistes. Ceux-ci peuvent ainsi gérer plusieurs calques : pour le fond, le dessin, les ombres, les lumières, etc.

Le problème des films protecteurs

Nombre d’utilisateurs ont recours – à juste titre – aux films protecteurs pour protéger les fragiles écrans de leur tablette. Si ces dispositifs ne gênent pas vraiment pour naviguer sur le Net ou profiter des petits jeux, ils pénalisent cependant grandement la précision de la tablette. Le bilan est d’ailleurs sans appel : sur notre Sony Tablet S de test, les applications devenaient presque inutilisables avec le film. Protéger son écran ou profiter à fond de la sensibilité de sa tablette, il faudra choisir. 
Enfin, à l’autre extrémité du stylet, si l’on apprécie la présence du stylo-bille – cela évite d’avoir à se trimballer deux stylos – la mine choisie n’est pas premium. Le trait est convenable sans être dense et la bille accroche un peu trop le papier à notre goût (question de sensibilité sans doute). Les maniaques de la mine ne pourront pas se séparer de leur stylo fétiche mais il se révélera pratique en usage occasionnel d’autant que les recharges se trouvent facilement dans le commerce (longueur de la cartouche 67,2 mm, diamètre de la bille 0,7 mm et diamètre de la cartouche 2,3 mm).

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