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Test Vidéoprojecteur Sony 4K : c’est magique !

Alors, ça vaut quoi la vidéo en 4K ? Ou plutôt l’upscaling 4K, c’est-à-dire en 4 096 par 2 160 points ? Et c’est valable sur quelle taille d’écran ? Voici nos réponses avec le fabuleux vidéoprojecteur VPL-VW1000ES de Sony.

L'avis de 01net.com

Sony VPL-VW1000ES

Les plus

  • + La résolution 4K qui ringardise la HD 1080p
  • + Le taux de contraste dynamique de 1 000 000:1
  • + L'upscaling des sources HD 1080p

Les moins

  • - Le prix
  • - L'absence de contenu 4K

Qualité de l'image

5 / 5

Luminosité

2.5 / 5

Confort d'utilisation

5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 04/05/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Sony VPL-VW1000ES

Technologie d'affichage SXRD
Décalage d'objectif (Lens Shift) Oui
Voir la fiche complète

Sony VPL-VW1000ES : la promesse

Le VPL-VW1000ES fait partie des rares appareils capables d’afficher des signaux vidéo en 4K, format utilisé d’ordinaire pour le cinéma numérique et offrant une définition de 4 096 par 2 160 points. De quoi profiter à la maison d’une image ultradéfinie, car ce vidéoprojecteur SXRD permet bien entendu aussi d’« upscaler » en 4K l’image des Blu-ray. Le tout avec une myriade d’options de calibrage assurant, a priori, des séances de cinéma privées de luxe. Voyons cela.

Sony VPL-VW1000ES : la réalité

On pourra reprocher bien des choses à cet énorme vidéoprojecteur Sony, notamment son prix (19 000 € !!!), ses dimensions (une grosse valise), sa soufflerie (un vrai chauffage d’appoint) ou encore ses petites lacunes au niveau des réglages, mais une chose est sûre : il propose une image 4K à tomber par terre.

 Un gonflage 4K renversant

Petite précision toutefois, nous n’aurons pas de 4K native, même si l’appareil l’accepte. Il n’existe, en effet, aucune source 4K, à moins d’aller chercher des vidéos en 4K sur Internet. Et encore faut-il avoir l’ordinateur équipé de la carte graphique et du processeur adéquats… et d’un tuyau à haut débit pour rapatrier les vidéos. Alors, en attendant que le Blu-ray adopte la 4K (comme il a adopté la 3D), ce vidéoprojecteur Sony propose de l’upscaling 4K. Du vulgaire gonflage en 4 096 par 2 160 points a priori, sauf qu’à l’écran, c’est magique. Mais attention, là encore, une bonne base d’écran est nécessaire. Disons qu’à partir de 3 m, cela a un sens. Mais qu’avec une toile de 3,50 m voire 4 m de base, c’est encore mieux. Bref, le VW1000ES est clairement le genre de vidéoprojecteur réservé aux salles spécifiques haut de gamme.

Une luminosité et des contrastes aveuglants

En attendant de trouver l’endroit idéal dans la maison, sachez que ce gros vidéoprojecteur SXRD est donc capable de gonfler avec maestria en très haute définition tous les Blu-ray 2D et 3D. Le traitement vidéo est d’ailleurs excellent avec, à la baguette, le convertisseur Reality Creation et le système de compensation de mouvement Motionflow qui, calé sur la position Bas, n’est pas mal du tout. Si vous n’êtes pas satisfait du rendu, il est toujours possible de switcher le convertisseur 4K du projecteur pour utiliser celui de l’ampli (Onkyo ou Yamaha) ou du lecteur Blu-ray (Sony BDP-S790 notamment). Mais a priori, mieux vaut laisser le projecteur faire, tant l’image est bluffante de profondeur et de définition.

On comprend maintenant pourquoi tous les fabricants insistent sur le fait que la 4K est la condition sine qua non à l’émergence de la 3D sans lunettes. Les premières images du Royaume de Ga’Hoole en Blu-ray 2D se sont, en effet, révélées d’une incroyable profondeur et d’une netteté sidérante. Et ce, à partir d’un petit lecteur Blu-ray Sony d’entrée de gamme. Une image vraiment fantastique avec une luminosité parfaite (2 000 lumens ANSI), un niveau de contraste à en perdre la vue (1 000 000:1 avec l’iris dynamique) et une colorimétrie extra. Sachez d’ailleurs que le VPL-VW1000ES offre un vaste espace colorimétrique et s’avère conforme aux spécifications techniques de la DCI (Digital Cinema Initiative) pour le cinéma numérique.

Des mémoires de format et une motorisation du zoom, du focus et du lens shift

Comme tous les projecteurs haut de gamme, ce modèle est doté de mémoires de format permettant de passer facilement d’une image 2.35 réelle (pour un film) à du 16/9 classique (pour un match de foot) ou à du 1.85. Et comme le zoom 2,1x est motorisé, tout se fait de manière simple et automatique. Le lens shift et la mise au point sont également motorisés et cela nous permet de souhaiter que ce genre de fonctions devrait être intégré de série à tous les vidéoprojecteurs. C’est tellement plus pratique et plus précis lors de l’installation.

Passons sur les différents modes Image préréglés, sur la puissance de l’appareil qui permet de visionner un programme avec un éclairage d’appoint et sur les différentes possibilités de calibrage (même si l’impossibilité d’agir sur l’espace colorimétrique agacera certainement les installateurs), pour avouer que le rendu en 3D est absolument bluffant. De profondeur, de précision et de punch au niveau de la lumière et des contrastes ! Avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Le Voyage extraordinaire de Samy ou Le Royaume de Ga’Hoole dans la besace et les lunettes vissées sur le bout du nez, on chavire littéralement et on reste bouche bée. Il est en revanche regrettable que les lunettes 3D du projecteur ne fonctionnent pas sur les téléviseurs de la marque ou vice versa.

Du pur bonheur, mais à un prix délirant

En attendant, ce vidéoprojecteur Sony reste une référence. Il est pour l’instant le seul à être capable d’afficher un signal 4K natif et son upscaling 4K est un pur bonheur que ce soit en 2D ou en 3D. Mais à 19 000 € la bête, il est évident que cela restera pour beaucoup, pour l’instant, un rêve inaccessible. Dommage !

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