Viewsonic PLED-W200 : la promesse
Après le PLED-W500, Viewsonic commercialise un nouveau mini vidéoprojecteur, le PLED W200. Sur le papier, ce dernier modèle s’annonce moins performant que son aîné, ce qui n’empêche pas le constructeur de nous garantir une image HD (1 280 x 800 pixels) lumineuse et contrastée. Utilisant la technologie d’affichage de DLP de Texas Instrument combiné à un rétroéclairage par LED, l’appareil lit directement les fichiers informatiques (PDF, Word, Excel, PowerPoint) et multimédias (photos et vidéos) depuis son lecteur de carte SD intégré. Voyons ce que ce nouveau petit joujou a dans le ventre.
Viewsonic PLED-W200 : la réalité
Nous avions reproché au PLED-W500 d’être assez mal fini, le PLED-W200 est un cran au-dessus. Point de noblesse dans les matériaux employés, mais des lignes arrondies qui sont plus séduisantes que le châssis très rectiligne de son aîné. Ce petit modèle accuse toutefois quelques limites puisqu’il ne dispose pas d’entrée vidéo HDMI mais seulement du VGA et du Composite. Deux interfaces accessibles par le biais d’un adaptateur propriétaire, selon nous un peu court : 90 cm, pas pratique pour assurer une présentation depuis un PC.
Un vidéoprojecteur USB Display
Pour tirer profit d’un véritable signal numérique HD, il faudra passer par la connexion USB Display, disponible sur le PLED-W200. La mise en œuvre est très simple, une fois le câble USB enfiché dans le projecteur et le PC, un message apparaît à l’écran de l’ordinateur permettant d’activer l’USB Display. Le vidéoprojecteur est ensuite reconnu comme un écran externe. Mais quel que soit le mode de connexion, les mauvaises surprises se succèdent.
Le PLED W200 est mal calibré
Pourtant fort d’une bonne expérience en matière de moniteur informatique, Viewsonic trébuche sur son PLED-W200. A l’œil, dès l’allumage, on remarque une dominante de rouge. Ce qui est sensé être un bel aplat blanc bien éclatant est en fait légèrement rosé. Un défaut qui n’échappe pas à lnotre sonde, tout comme les problèmes de luminosité et de contraste. Que ce soit dans le mode Cinéma ou avec les réglages par défaut, les mesures sont mauvaises. Idem pour le rendu 3D, testé avec la platine VP3D1 : là encore, le relief et la qualité vidéo ne sont pas au rendez-vous. Dommage, car pour un si petit modèle, le PLED-W200 offre une grande image : 2,1 m de diagonale avec un recul de 2 m.
D’autres désagréments regrettables
Le PLED-W200 est refroidi par un petit ventilateur. Tournant très vite, il fait du bruit dès l’allumage (39,3 dB) et après dix minutes d’utilisation, la soufflerie stridente atteint 43,5 dB à notre sonomètre placé à 50 cm du projecteur. L’appareil n’est par ailleurs pas très agréable à utiliser. La télécommande est assez correcte, mais l’interface de réglage elle-même est assez vilaine et peu conviviale.
Une bonne compatibilité multimédia
Le PLED-W200 intègre également une puce capable de décoder des fichiers multimédias et bureautiques. Celle-ci assure d’ailleurs une bonne compatibilité puisqu’elle a lu tous nos fichiers de test, y compris les MKV ou encore les fichiers bureautiques .DOC ou .PDF (voir nos résultats de tests). Dommage en revanche qu’il faille passer par une carte mémoire SD car ici, aucun port USB Host n’est prévu.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.