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Test vidéoprojecteur Optoma HD26 : et la lumière ne fut pas

Avec le HD26, Optoma promet une solution de Home Cinema sérieuse à un prix plancher. À l’usage, le bilan est mitigé.

L'avis de 01net.com

Optoma HD26

Qualité de l'image

3 / 5

Luminosité

3 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 26/08/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Optoma HD26

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage Lampe
Définition 1920 x 1080
Décalage d'objectif (Lens Shift) Non
Voir la fiche complète

Optoma HD26 : la promesse

Avec le HD26, Optoma promet un vidéoprojecteur équilibré qui permettrait de se créer un home cinema à moindres frais. Vendu 700 €, le HD26 se positionne en fait comme l’un des modèles Full HD 3D les moins chers du marché, tout en annonçant une importante luminosité de 3200 ANSI Lumens. Voilà qui, à l’usage, devrait se faire ressentir par une image éclatante et la possibilité de regarder des films sans plonger la pièce complètement dans le noir. Vérifions si c’est vraiment le cas et si tout cela ne se fait pas au détriment de la fidélité des couleurs.

Optoma HD26 : la réalité

Première spécificité qui pourrait être un véritable bon point si vous n’avez pas beaucoup de place : l’Optoma HD26 fait partie des appareils les plus compacts de la place. Il mesure 31,5 x 22,4 x 11,4 cm ce qui, en plus de sa couleur blanche, devrait le rendre assez discret dans une pièce à vivre. Naturellement, il est possible de le fixer au plafond à condition d’acheter le support (on recommande une potence) adéquat. Si on ferme les yeux sur la qualité de fabrication très plastique de ce projo étant donné son prix, on note tout de même un point faible : la connectique est trop minimaliste. Seules deux entrées HDMI et une sortie casque sont disponibles sur le côté gauche de l’appareil. On pourrait se consoler avec le fait que l’une des prises HDMI est compatible avec les smartphones MHL… mais cela ne nous semble pas franchement adapté à l’utilisation Home Cinema du produit. Un jeu de prises Composante, voire une troisième prise HDMI auraient permis d’y ajouter une console en plus de son décodeur TV et de sa platine Blu-ray par exemple.

Une qualité d’image finalement assez moyenne

La taille de projection assurée par ce HD 26 est tout à fait classique : 1,6 m de diagonale avec un recul de 2 mètres. Alors, quid de la luminosité ? Il s’avère que le mode “Vivid”, censé être le plus lumineux, est loin d’être aussi performant que promis. Nous avons mesuré une luminosité de 291 cd/m2, une valeur qui le place assez loin derrière les BenQ W1300, Acer P1500 et Viewsonic PJD7820HD. Alors certes les couleurs ne sont pas très éclatantes (bien que fidèles), le taux de contraste est assez faible (1120:1) mais à l’oeil, le HD 26 fait plutôt bien illusion.

Nous sommes moins indulgents avec le mode cinéma. La luminosité est divisée par deux (150 cd/m2), ce qui d’après nos mesures est bénéfique pour le rendu des noirs, et donne la sensation d’un meilleur taux de contraste (1725:1 avec notre sonde). Mais à quel prix ! Dans ce mode, le manque de luminosité ne permet pas de profiter pleinement des zones sombres de l’image d’un film. Et même si les menus de réglage de cet Optoma sont complets et intuitifs, on ne parvient pas à améliorer significativement la qualité de l’image.

C’est dommage, car lorsque la scène est au contraire bien lumineuse, nos mesures révèlent une fidélité des couleurs quasi parfaite et le bloc optique retransmet bien le piqué Full HD de l’image. Précisons d’ailleurs que le focus manuel offre une belle amplitude de réglage, ce qui permet d’ajuster très précisemment la mise au point, quel que soit le recul lors de la projection.

Une technologie 3D bien rodée

L’Optoma HD26 exploite la technologie 3D DLP Link. Nous l’avons testé avec nos films de référence et le rendu est tout à fait convenable. En mode 3D, le vidéo projecteur booste automatiquement l’intensité lumineuse, pour compenser la perte de luminosité liée au port des lunettes actives. Le rendu est convaincant, mais ce n’est pas franchement une surprise. La technologie DLP Link est bien rodée et, précisons-le tout de même, nous l’avons testée avec une paire de lunettes 3D du même fabricant (Optoma ZF2100 environ 100 euros en option,), soit dans des conditions optimales. Notez qu’il est possible d’utiliser n’importe quel modèle de lunettes 3D compatible DLP Link.

Bruit et consommation

Nos mesures de consommation et de bruit sont faites dans des conditions d’utilisation “extrêmes”, puisque nous affichons une image complètement blanche qui sollicite donc pleinement la lampe. S’il fait partie des modèles plutôt économes (230 watts), il donne de la voix aussi bien en mode cinéma qu’en mode Vivid : 39,6 dB. Son ronronnement se fait entendre à la moindre scène un peu calme dans un film.

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