OnePlus se présente comme un flagship killer, Vernee veut être un killer de flagship killer. C’est ce que laisse penser la fiche technique de l’Apollo Lite. Lancé à 280 euros, le smartphone vient concurrencer le OnePlus 3, pour une bonne centaine d’euros de moins. Après le Vernee Thor, très belle surprise du début de l’année, la toute jeune marque chinoise fait-elle aussi bien en montant un cran au-dessus?
Un peu mastoc mais confortable
Si vous désirez un smartphone fin et au design travaillé, vous pouvez passer votre chemin. Comme de nombreux concurrents, Vernee propose un appareil à l’allure plutôt sommaire et massive. On apprécie toujours de trouver de trouver des finitions très correctes en métal, accusant une certaine ressemblance avec les produits HTC. Pour ce prix, on a de plus droit à un port USB Type-C en bas de l’écran. Il faudra aller chercher sur la partie supérieure pour le port jack. Malgré son allure un peu massive et une épaisseur qui approche le centimètre, l’Apollo Lite reste un appareil agréable à prendre en main.
Comme OnePlus, Vernee n’a pas voulu battre des records en termes d’affichage – à la différence du ZTE Axon 7. Avec 5,5 pouces, on se contente donc d’une définition Full HD pour une résolution de 401 ppp, ce qui suffira pour la plupart des usages. Malheureusement, la dalle n’est pas un modèle de qualité. Sa luminosité de 445 cd/m2 est très correcte, mais son taux de contraste (1034:1) se montre un peu faiblard. Sans être vraiment mauvais, l’écran de l’Apollo Lite manque de pêche. Un défaut qui s’accentue encore avec des angles de vision perfectibles.
Jeu : bon mais pas excellent
Malgré ses défauts d’affichage, l’Apollo Lite reste destiné aux joueurs. Son processeur MediaTek Helio X20, cadencé à 2,1 GHz, et ses 4 Go de mémoire vive permettent de profiter de n’importe quel titre… mais pas toujours dans les meilleures conditions. Nous avons poussé le smartphone sur Riptide GP : Renegade, avec le meilleur niveau de détails graphiques. La jouabilité était acceptable, mais il nous a manqué quelques images par seconde pour que la réactivité soit idéale. Nous avons donc été contraints de faire descendre la qualité graphique d’un cran. Le OnePlus 3 et l’Axon 7 de ZTE font bien mieux, mais la prestation de ce Vernee reste très belle compte tenu de son prix.
En revanche, l’Apollo Lite possède un point commun avec ses deux rivaux, comme avec beaucoup de smartphones de cette trempe : son endurance perfectible. Lors de notre mesure d’autonomie polyvalente, il a à peine dépassé les sept heures. Ni mieux, ni moins bien que la concurrence, l’appareil finira la journée très essoufflé.
Plutôt médiocre en photo
Comme avec le Thor, le fabricant a opté pour une surcouche très épurée d’Android Marshmallow, proche de la version stock. Cependant, on note quelques détails regrettables. Par exemple, la barre de recherche Google tout droit venue de 2008. La navigation est toutefois rapide grâce à une bonne réactivité générale. Le capteur d’empreintes digitales fait le boulot mais s’avère bien moins rapide et précis que celui des derniers OnePlus, ZTE ou Honor.
Pour la photo, on peut compter sur un capteur principal de 16 mégapixels. Dans de bonnes conditions, les résultats sont acceptables… mais parfois moins bons que ceux du Thor. S’il n’y a pas profusion de détails et que le piqué n’est pas au rendez-vous – les textures manquent de relief, l’Apollo Lite permet d’assurer le minimum pour poster sur les réseaux sociaux. Avec moins de lumière, il faudra en revanche se faire une raison. Le bruit est omniprésent et les images totalement désaturées.
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