Panasonic TX-P54Z11E : la promesse
Panasonic TX-P54Z11E : la réalité
Un look d’enfer… mais des enceintes détachables
D’abord, il y a cette minceur affolante. 2,47 cm d’épaisseur pour être précis. C’est impressionnant et une fois l’écran accroché au mur (Panasonic propose une platine murale adaptée en option), ça fait très classe dans le salon. Ensuite, il a ces finitions haut de gamme et ce cadre en alu brossé qui donnent davantage de charisme à l’écran. On est loin du cadre plastique laqué noir des petits concurrents. De véritables nids à poussières d’ailleurs.
En revanche, nous ne sommes pas du tout fans des deux enceintes amovibles, à ajouter sur les flans de l’écran. Le son délivré est certes de meilleure qualité que sur la plupart des téléviseurs intégrant des enceintes sous ou derrière la dalle, mais au niveau de l’esthétique, ça jure un peu. Question de goût.
Le boîtier déporté
Cette épaisseur réduite est donc due au fait que l’intégralité des connexions, les tuners et une partie de l’électronique ont été rassemblés au sein d’un boîtier déporté (le TU-Z100E), de la taille d’un magnétoscope numérique. Celui-là doit être relié à l’écran en HDMI. Panasonic fournit un câble de 3 mètres pour ce faire.
A l’arrière de cette box on trouve trois entrées HDMI, deux Péritel, une entrée YUV, une sortie audio numérique, un port Ethernet, une entrée/sortie audio analogique et les entrées antenne (TNT + Satellite). A l’avant, sous le clapet, la place est réservée à une quatrième entrée HDMI, une entrée PC, une entrée audio-vidéo doublée S-Vidéo, à la prise casque et au slot pour cartes SD/SDHC.
Tout pour bien calibrer l’image, dont un mode THX
Une fois le dispositif branché, ce grand téléviseur NeoPDP fait tout ce que font les concurrents, en mieux. Primo, il y a les réglages qui, comme d’habitude chez Panasonic, permettent d’agir sur l’image de manière réelle, tout en finesse et en nuances. Il est ainsi possible de corriger les couleurs, la température de couleurs, le contraste, la luminosité et de choisir parmi l’un des modes précalibrés (dont un mode THX).
Avant d’entrer dans le vif du sujet et d’optimiser la courbe gamma et la balance des blancs pour les composantes de couleurs rouge et bleue. Sans oublier la possibilité d’activité ou non le mode 600 Hz Intelligent Frame Creation Pro, le mode 24p Smooth Film et le mode d’économie d’énergie. Au final, ce n’est pas d’une extrême richesse, mais c’est pratique et fonctionnel.
Des contrastes torrides
Secundo, il y a ce taux de contrastes absolument bluffant. Sur le papier, le téléviseur propose en natif un ratio contrastes de 40 000:1 et peut passer la barre des 2 000 000:1 en mode dynamique. A l’écran, en natif, c’est déjà très impressionnant. Le niveau de noirs est excellent et les couleurs ressortent à merveille.
Une fois l’écran correctement calibré, le spectacle en mode film sur une image CinémaScope est d’une beauté sidérante. Car, ce NeoPDP Panasonic parvient à afficher du détail, là où les autres pédalent dans la semoule et n’offrent qu’un « gloubiboulga » sombre et informe. Chapeau !
Des couleurs riches et nuancées
Tertio, il y a une réelle qualité colorimétrique. Cela se sent davantage évidemment sur les sources HD mais, dans l’ensemble, tous les programmes s’affichent avec des couleurs étonnement riches et surtout avec de vraies nuances dans les dégradés.
C’en est fini des pâtés de couleurs sur certaines portions uniformes de l’image ! Avec ce modèle, Panasonic offre certainement le téléviseur générant les plus belles couleurs du marché.
Un mode 600 Hz épatant
Quarto, l’écran est aussi terriblement efficace pour l’affichage des jeux vidéo, et le mode 600 Hz apporte réellement quelque chose. Il permet de doper le piqué des images en mouvement, sans créer de bruit ni d’artefact vraiment décelables.
Media Player, Media Serveur
Enfin, il y a sa palette de services multimédias autorisée par la présence du port Ethernet et du slot pour cartes mémoire SD. Les certifications DLNA et DiVx lui permettent de s’intégrer au réseau domestique et, grâce au logiciel de partage installé sur l’ordinateur, il peut accéder à distance aux fichiers Jpeg, MPG, Mpeg-2, DivX, AVCHD et AVI.
Quant à la fonction Viera Cast, elle ouvre la porte à des services en ligne comme Eurosport, YouTube, Picasa, Bloomberg ou encore les prévisions météo. Des améliorations ont également été apportées au protocole Viera Link. Celui-ci permet à deux appareils Panasonic (lecteur Blu-ray, enregistreur DIGA, caméscope HD ou appareil photo numérique Lumix) connectés en HDMI d’opérer de concert et de gagner en souplesse d’utilisation.
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