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Test : Une tablette plus douée pour le multimédia que pour le tactile

Malgré un écran tactile difficile à piloter au doigt, l’Archos 7 Home Tablet se distingue dans le domaine du divertissement.

L'avis de 01net.com

Archos Archos 7 Home Tablet

Les plus

  • + Large écran tactile haute résolution
  • + Nombreux formats multimédias supportés
  • + Enrichissement par l'intermédiaire d'un catalogue d'applications
  • + Prix modéré
  • + Capacité de stockage extensible

Les moins

  • - Equipement d'entrée de gamme

Affichage

0.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/05/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Archos Archos 7 Home Tablet

Système Android 1.5
Processeur ARM 9
Voir la fiche complète

Archos Archos 7 Home Tablet : la promesse

Avec sa dernière tablette multimédia tactile, Archos ne compte pas rivaliser avec Apple et son iPad, mais plutôt mettre à portée de toutes les bourses cette catégorie de produits qui semble – enfin ! – gagner les faveurs du grand public. Doté d’une confortable diagonale de 7 pouces (18 cm), l’Archos 7 Home Tablet, ne coûte, en effet, que 149 euros dans sa version 2 Go ou 179 euros dans sa version 8 Go. Pour assurer un fonctionnement convivial, le constructeur a fait le choix d’un système d’exploitation sous Android, qui a fait ses preuves – au moins pour les smartphones – dans le domaine de la navigation tactile. Cela suffira-t-il pour séduire ceux qui n’ont pas cédé aux sirènes de l’iPhone et n’ont pas encore cassé leur tirelire ? Notre avis après test.

Archos Archos 7 Home Tablet : la réalité

Connu et reconnu pour ses baladeurs multimédias, Archos a, de ce point de vue, soigné sa tablette aux petits oignons. La plupart des formats sont pris en charge et pour la vidéo (Xvid et DivX inclus), la lecture est même possible en 720p (1 280 x 720 pixels). Le format MKV est, lui aussi, supposé être pris en charge, mais la lecture de ces fichiers n’est pas toujours garantie. Une mise à jour d’Archos sera sans doute nécessaire. En termes de codecs supportés, le constructeur a apporté son savoir-faire, en surcouche d’Android, livré dans l’une de ses premières versions (Cupcake 1.5). Et si nous ne sommes pas parvenus à atteindre les 7 heures d’autonomie promises par Archos, les résultats restent très honorables, avec un peu plus de 6 heures à partir d’un fichier Avi, affiché en plein écran. Quant à la capacité de stockage de l’appareil, elle peut sembler faible mais il est possible de l’augmenter grâce à un port MicroSDHC acceptant les cartes au moins jusqu’à 16 Go, nous avons pu le vérifier. En achetant un petit adaptateur à brancher sur le port micro-USB de la tablette, il est également possible de lire directement le contenu d’une clé USB. Enfin, la tablette est équipée d’un pied intégré pour regarder un film de façon confortable.

L’accès à une sélection d’applications de l’Android Market

En matière d’interface, les familiers de l’OS de Google ne seront pas dépaysés : on retrouve les trois pages d’accueil personnalisables d’Android 1.5 grâce aux habituels widgets, l’icône appel en moins, le produit n’offrant pas de fonctions de téléphonie. Et pour accéder à l’ensemble des applications, il suffit de « tirer » d’un glissement de doigt horizontal sur la flèche présente sur la droite de l’écran. Une première déception toutefois : l’Android Market et ses près de 50 000 applications téléchargeables ne sont pas présents. Archos propose en contrepartie l’AppsLib, un fond moins riche (environ un millier de programmes selon le constructeur), mais adapté à la taille et à la définition de l’écran, Archos validant la conformité de nouvelles applications chaque semaine. Quelques programmes sont d’ailleurs préinstallés comme Aldiko un lecteur de livre électronique acceptant les formats les plus courants, Deezer pour écouter de la musique en streaming à l’aide de la connexion Wi-Fi ou ColorNote pour se constituer des check-lists.

Un écran tactile qui manque de réactivité

Pour proposer une tablette à petit prix, Archos a malheureusement dû faire quelques concessions. Si le processeur à 600 MHz et les 128 Mo de mémoire vive suffisent à faire fonctionner correctement la tablette, y compris en lecture vidéo (HD incluse) – on évitera toutefois d’abuser du multitâche ! -, l’écran manque un peu de luminosité (152 cd/m2 mesurés), de contraste (271 :1) et, surtout de réactivité dans le domaine du tactile. Le confort d’utilisation s’en ressent. En usage multimédia, ce n’est pas un drame. En revanche, en Internet mobile et en e-mail, il en va autrement. L’écran de type résistif nécessite des appuis prononcés pour la navigation – écrire un e-mail prend de fait un temps fou puisque la saisie s’effectue depuis un clavier Azerty virtuel – et il ne faut pas hésiter à refaire plusieurs fois le calibrage tactile pour arriver à un résultat acceptable. L’usage d’un stylet (non fourni) facilite incontestablement l’utilisation bureautique de la tablette, même si la saisie au doigt, laborieuse, reste possible.

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