Avermedia AVerLife ExtremeVision : la promesse
Rip Blu-ray et DVD, MKV, YouTube, les contenus arrivent de partout. D’où l’utilité de ces passerelles multimédias capables de tout lire. Prenant la forme d’une platine de salon, ce modèle AverMedia se connecte au téléviseur bien sûr, mais aussi à Internet grâce à une prise réseau Ethernet. Cette dernière connexion permet plusieurs choses. Premièrement, l’ExtremeVision lit les fichiers des bibliothèques multimédias du réseau domestique. Deuxièmement, il met à jour tout seul comme un grand son micrologiciel. Enfin, il accède à des services connectés, autrement dit aux richesses d’Internet. L’interface de l’ExtremeVision est-elle pratique et réactive, l’appareil lit-il les tous derniers formats de fichiers multimédias, que valent ses services connectés ? Réponses avec nos tests.
Avermedia AVerLife ExtremeVision : la réalité
Premier contact avec la passerelle ExtremeVision et premier bon point : elle prend la forme d’une platine de salon standard. Elle pourra donc s’intégrer facilement dans un meuble hi-fi. De surcroît, le boîtier est très aéré et ne risque donc pas de trop chauffer lors des longues lectures de films. A l’arrière, tous les connecteurs utiles sont là : sorties HDMI, Composante, Composite, son optique.
En revanche, on regrette de ne trouver aucune touche de contrôle de lecture en façade, ni d’ailleurs de menu pour naviguer dans les répertoires télé éteinte. Point de salut donc sans télécommande. Cette dernière arbore un plastique brillant un peu toc, mais son ergonomie n’est pas mauvaise. Disons que le cercle multidirectionnel permet de naviguer de manière assez intuitive.
Une interface spartiate
Démarrage de la passerelle, le menu principal s’affiche une dizaine de secondes après. Première constatation : celui-ci est bleu, dépouillé, pratique, mais pas d’une folle gaîté. Au moins, les flèches droite et gauche du contrôle circulaire de la télécommande permettent de changer instantanément d’onglet dans le menu principal qui se divise ainsi : Multimédia, iMedias, Lecteur de nouvelles, Navigateur Web, BitTorrent et Configuration.
Passons tout de suite sur l’aspect multimédia, car l’ExtremeVision lit globalement tous les fichiers que vous pourrez lui donner. Y compris, la précision est utile, les divers formats de sous-titres en vigueur ou les derniers formats audio multicanal et sans perte de qualité de type DTS HD et Digital Dolby True HD. En ce qui concerne les menus DVD ou Blu-ray, seuls ces premiers sont accessibles. Il est évidemment possible de changer les versions audio et de sous-titrages tirés des images de Blu-ray, de lire les bonus, mais les menus de navigation (sélection des scènes par exemple) ne s’affichent pas.
Vrai navigateur, mais sans Flash !
Dans le domaine des services connectés, l’ExtremeVision prend le contrepied des appareils de sa classe en ce qu’il propose un vrai navigateur Internet, mais peu de services précâblés. Pour la navigation Web proprement dite, c’est parfait et les adresses se saisissent très facilement à l’aide d’un clavier virtuel. En revanche, les sites diffusant des vidéos au format Flash ne passent pas tandis que le nouveau standard HTML 5 n’est pas non plus reconnu. La conséquence est que les vidéos de YouTube sont par exemple inaccessibles. Du coup, l’intérêt du navigateur est tout de suite moindre.
Reste, dans la besace de cette ExtremeVision, des accès à Flickr, Facebook, Picasa ou les webradios de Live 365, mais tout cela fait un peu court. Le lecteur de flux RSS est en revanche plutôt bien conçu et permet d’ajouter de nouveaux fils d’actualité en entrant simplement l’URL ad hoc.
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