Samsung SCX-4500 : la promesse
A en croire Samsung, cette imprimante multifonction sortirait du lot avant tout grâce à son design. Mais à vouloir faire dans l’original et l’esthétisme, Samsung n’a-t-il pas oublié l’essentiel ? C’est ce que nous avons vérifié.
Samsung SCX-4500 : la réalité
Une fois sortie de son carton, la Samsung SCX-4500 s’impose par son élégance. Elle est à peine plus encombrante que certaines imprimantes multifonctions à jet d’encre. Du côté de l’installation logicielle,
rien à signaler, c’est classique. Saluons néanmoins la simplicité
de la mise en place de la cartouche de toner. Il ne faut, pour la rendre
opérationnelle, que suivre une petite procédure en cinq étapes des plus
claires.
Une belle carrosserie
Cette imprimante bénéficie d’un design déjà associé à d’autres appareils électroniques de la marque comme les téléviseurs, les lecteurs MP3, les ordinateurs portables et les téléphones. Mais, en fait, elle ressemble surtout à un appareil électroménager grand luxe, une élégante et moderne plaque à induction. La finition noire laquée désormais classique est associée à des touches sensitives visuellement animées par de petites LED bleues.
Les finitions sont particulièrement soignées : un afficheur à LED indique différentes informations comme le nombre de pages imprimées, le bac à papier n’est pas visible de l’extérieur, mais la contrepartie est qu’il ne contient pas plus de 100 feuilles.
Voila donc un bloc multifonction laser que l’on n’aura pas honte de montrer à ses proches. Et si les traces de doigts sont en prime, le constructeur livre, comme avec ses téléviseurs, un petit chiffon doux pour les effacer.
Et sous le capot ?
Si d’apparence cette Samsung SCX-4500 est séduisante, cela ne suffit pas à faire un bon produit pour autant. C’est donc armé de notre chronomètre et de nos documents étalons, que nous avons relevé les cadences.
En impression, c’est une bonne surprise. Cette multifonction respecte les informations du constructeur : c’est du 16 pages par minute avec une définition de 600 points par pouce (ppp) et un rendu des plus corrects. En revanche, pour l’impression d’un document de 50 pages, il faut patienter 45 secondes avant que le travail ne commence. Pour une impression d’une dizaine de pages, il faut compter environ 10 secondes.
On regrette l’absence d’un mode économique. D’autant plus qu’avec une centaine de pages imprimées, on commence à constater que l’indicateur du niveau du toner a baissé.
Une mécanique silencieuse mais performante
Autre élément de cette multifonction, son scanner. De bonne qualité, il numérise photos et documents sans contrainte particulière ni déception majeure. Seulement on est désappointé par le format de numérisation : du BMP ! Décidemment, on n’économise sur rien : la numérisation d’une pleine page A4 en 300 ppp (2480 x 3509 pixels) produit un fichier de 25 Mo. Comptez quatre fois plus pour le même document numérisé en 600 ppp. Il est donc impératif de les convertir en fichiers Jpeg pour que ces fichiers ne fassent plus – respectivement – que 2,8 Mo et 9,3 Mo. Mais cette « bizarrerie » est compensée par la rapidité de numérisation de la bête : 35 secondes en 300 ppp et 1 minute 30 en 600 ppp.
Elle est également silencieuse ! A tel point que lorsque l’on démarre la numérisation, on se demande, si oui ou non l’opération, est en cours. C’est alors que, penché sur le capot, on aperçoit un élégant faisceau bleu qui se déplace le long de l’imprimante pour indiquer le mouvement du capteur. Encore un détail qui apporte une touche d’élégance. Dernière valeur relevée : le mode photocopieuse. Comptez 18 secondes pour dupliquer un document A4.
Les accessoires de série
La SCX-4500 est livrée avec son câble d’alimentation mais pas avec le câble
USB servant à la relier au PC.
Cette imprimante multifonction est livrée avec SmarThru4, une suite composée de deux logiciels : l’un dédié à la retouche d’images, l’autre au pilotage de l’imprimante. Côté retouche d’images, on dispose des fonctions de base pour retravailler des photos ou des documents numérisés. Mais c’est minimaliste ! On ne peut ici que faire pivoter une image, en extraire une partie, voire appliquer un filtre anti yeux rouges.
Pour le reste, on retrouve les fonctions de numérisation vers une application installée sur le PC comme Adobe Photoshop, vers un site Internet ou encore vers une fonction de reconnaissance de caractères. A ce sujet, nous avons été agréablement surpris par le résultat de cette fonction. On n’est pas à 100 % de réussite sur le texte numérisé, mais le fichier .RTF que l’on récupère au bout des 35 secondes de numérisation est parfaitement exploitable. On ne passera pas des heures à corriger les erreurs. Il est même possible de conserver la mise en page du support numérisé. Et la seule condition pour que cela se passe aussi bien est simple : il suffit juste de placer le document bien droit sur la vitre du scanner.
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