Epson AcuLaser C1600 : la promesse
Avec cette AcuLaser C1600, le géant de l’impression Epson a voulu proposer une imprimante réunissant à la fois simplicité d’utilisation, grande qualité d’impression et faible encombrement sans pour autant ruiner l’utilisateur par un prix prohibitif et un coût d’utilisation exorbitant. Le défi que s’est lancé le constructeur est-il gagné ? Pour le savoir, nous avons mis cette petite imprimante à l’épreuve en la gavant de documents. Les résultats sont au-dessus de nos prévisions.
Epson AcuLaser C1600 : la réalité
Sous le design assez sobre de l’AcuLaser C1600 se cache une imprimante qui n’a rien de banal. Primo, elle adopte un format compact qui lui donne plus l’aspect d’une imprimante jet d’encre et, deuxio, elle intègre un système laser couleur performant et peu gourmand, capable d’imprimer une grande quantité de pages avec une excellente qualité.
Il ne faut pas se fier aux apparences
Pour ce faire, l’AcuLaser C1600 utilise quatre cartouches de toner dont la capacité est de 1 600 ou de 2 700 copies selon le type, standard ou haute capacité (HC). Cartouches dont le prix nous a un peu surpris au départ, puisqu’il varie entre 97 euros (en couleurs standard) et 127 euros (en couleurs HC), en passant par 99 euros (en noir HC).
Les cartouches nous ont également surprises, par une autonomie bien au-dessus de celle annoncée, puisque nous avons réussi à imprimer l’équivalent de plus de 6 000 copies en noir et entre 6 800 et 7 500 copies en couleurs. Le coût d’une page imprimée ne revient alors qu’à 1,6 centime en noir et 6,8 centimes en couleurs, ce qui est plus qu’économique.
En ce qui concerne la qualité des impressions, pas de soucis, puisqu’elle est assurée par du toner AcuBrite. Un toner que le constructeur vante pour son aptitude à restituer la vivacité des couleurs et la finesse des détails des documents imprimés. Et que nous avons pu constater de visu.
Quelques lacunes gâchent un peu l’ensemble
Malgré les nombreux points qui nous ont plus, on ne peut s’empêcher de constater quelques petits autres décevants, par exemple l’absence de port USB PictBridge ou de lecteur de cartes mémoire flash, l’absence d’interfaces autres que l’USB 2.0 pour se connecter à un PC ou encore d’un module d’impression recto verso automatique, voire plus simplement d’un introducteur manuel de feuilles.
De même, l’ergonomie est discutable sur certains points tels que le changement des cartouches. Il utilise un carrousel – il faut remplacer chaque cartouche une par une, à la manière des balles d’un barillet de revolver. On a vu mieux. Et un panneau de commandes plus étoffé n’aurait pas été un luxe, il nous aurait permis de configurer l’imprimante sans devoir passer par le pilote du PC.
Qui va lentement va sûrement mais pas toujours silencieusement
Enfin derniers points que nous déplorons : le manque de discrétion de l’imprimante (près de 55 dB pendant l’utilisation) et la lenteur de l’impression en couleurs qui n’est que d’environ 4,7 pages par minute (ppm), contre 16,9 ppm en noir (des valeurs qui restent tout de même assez proches des 5 ppm en couleurs et des 19 ppm en noir annoncées par Epson).
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