Samsung PS-63C7700 : la promesse
Parmi les quelques écrans plasma 3D disponibles sur le marché, le PS-63C7700 de Samsung. Un grand modèle brillant tout fin affichant fièrement sa compatibilité 3D, avec en prime un mode de conversion 2D>3D, l’accès à une panoplie de services en ligne, la certification DLNA, de nombreuses options de réglage, une connectique complète et un prix encore abordable pour cette taille d’écran. Bref, un téléviseur 3D moderne offrant une grande surface d’affichage pour le home cinéma et les jeux vidéo. La qualité suit-elle ?
Samsung PS-63C7700 : la réalité
Quand la facture s’alourdit
Parmi les autres accessoires non fournis avec le téléviseur, pourtant indispensables : les lunettes 3D et l’adaptateur Wi-Fi. Malgré un prix de vente avoisinant les 3 000 euros, ce plasma est, en effet, livré sans lunettes 3D et sans le dongle USB Wi-Fi – pour le connecter au réseau et à Internet sans fil. Il faudra donc ajouter entre 99 et 129 euros par paire de lunettes 3D, selon que vous choisissiez le modèle à piles ou celui avec batterie.
Plus 49 euros pour le dongle Wi-Fi n, à brancher sur l’un des deux ports USB de l’appareil. Sans oublier le support mural (100 euros) et l’éventuelle extension de garantie pour être tranquille 5 ans (300 euros). Soit un ensemble complet à près de 4 000 euros pour une famille de quatre personnes. Pour la télécommande tactile, on verra plus tard. D’autant que Samsung propose une application iPhone gratuite pour piloter les téléviseurs de la gamme 2010.
En 3D native, le résultat est amusant
Quelques centaines d’euros plus tard, nous voilà équipés de l’adaptateur Wi-Fi et de deux paires de lunettes 3D (une à piles, l’autre sur batterie rechargeable en USB). Les deux ont quasiment le même look, aussi légères l’une que l’autre. Elles s’activent à l’aide d’un petit bouton – situé sur la monture.
Les lunettes activées et le signal 3D détecté, les verres se foncent, la séance en relief peut commencer. Nous avons évidemment sauté sur l’occasion. Le résultat s’est révélé plutôt convaincant sur les Blu-ray 3D que nous avions en test : Tempête de boulettes géantes, Monster House et Les Rebelles de la forêt.
Avec une qualité supérieure encore sur les différentes démos téléchargeables gratuitement, notamment les extraits du concert des Black Eyed Peas filmé par James Cameron ou les bandes-annonces de Legend of the Guardians ou du Drôle de Noël de Scrooge. C’est un régal sur ce grand écran.
Même assis à 5 mètres de distance, nous avons été littéralement happés. On n’échappe pas à une diminution de la dynamique générale de l’image et à une sorte de jaunissement des couleurs, mais l’ensemble est de bonne qualité, et surtout les effets de relief se montrent parfaitement convaincants.
Un mode de conversion 2D>3D à côté de la plaque
Ce qui n’est absolument pas le cas du mode de conversion 2D>3D. Que ce soit sur un concert ou sur un film, ce mode ne fait que découper l’image en de multiples plans superposables, sans cohérence ni effet de profondeur pertinent. Nous avons eu beau essayer de nous accrocher, rien à faire, le rendu reste médiocre, il finit par dénaturer le programme original.
Autre petit détail qui fâche, mais qui concerne tous les téléviseurs 3D : les contenus 3D doivent impérativement être regardés dans l’obscurité. Dans le cas contraire, des scintillements ont tôt fait d’apparaître et de gêner les spectateurs les plus sensibles.
Une chouette image 2D HD
En revanche, en 2D HD classique, cette TV plasma Samsung fait des merveilles. Les contrastes sont impeccables, les noirs profonds, les couleurs richissimes. Le spectacle est particulièrement plaisant : une belle qualité d’image des programmes issus du tuner TNT HD et des Blu-ray. Ceux qui sont habitués aux écrans mats regretteront peut-être que la dalle soit brillante, les autres ne relèveront même pas ce détail tant l’image est chouette.
Du côté des outils de calibrage, on retrouve à peu près les mêmes choses que sur les autres TV plasma de la marque : plusieurs modes Image, le sublimateur de couleurs, les fonctions de réglage de la nuance de noir, les contrastes dynamiques, le réglage du gamma et l’optimisation des trois couleurs primaires, la balance des blancs, la carnation, ainsi que les filtres de réduction du bruit.
Comme d’habitude, nous avons jugé préférable de couper le sifflet au mode 600Hz, qui a tendance à apporter une touche numérique factice aux films et qui fait perdre le bénéfice de l’effet cinéma. Sur certains contenus, ça marche plutôt pas mal, mais sur les films, clairement, nous n’avons pas trouvé cela convaincant.
Une TV plasma multifonction au son fadasse
Sur le plan des fonctions multimédias, ce téléviseur plasma Samsung possède également tout ce qu’il faut. Entre la certification DLNA et la fonction de partage AllShare, les ports USB ouverts à de nombreux formats audio, vidéo et photo, l’accès aux services en ligne Internet@TV et la possibilité d’enregistrer des programmes télé sur un disque dur externe, il ne lui manque pas grand-chose.
Excepté un son de meilleure qualité ! Le système acoustique intégré et les options d’égalisation donnent à peu près satisfaction sur les programmes télé, mais dès que l’on passe aux films ou aux jeux vidéo, un ampli ou un kit home cinéma s’impose.
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