Philips HTS8160B : la promesse
Comme tous les systèmes tout-en-un, le HTS8160B de Philips est destiné avant tout à compléter un écran plat, en prenant le moins de place possible dans la pièce. Cette barre de son intègre donc un lecteur Blu-ray compatible BD-Live, une batterie de six HP couplée à la technologie Ambisound permettant de récréer un champ surround plus ou moins cohérent à partir des pistes DTS-HD MA 5.1 et Dolby TrueHD de nos Blu-ray. Sans oublier la présence d’un petit caisson de graves, chargé d’offrir un soutien efficace dans les basses fréquences. La qualité est-elle vraiment au rendez-vous ? Le système est-il réellement aussi facile à vivre que Philips le prétend ? C’est ce que nous avons voulu savoir…
Philips HTS8160B : la réalité
Une connectique complète
On découvre à l’avant un port USB et une entrée minijack pour baladeur MP3, tandis qu’à l’arrière, on a droit, entre autres, à une sortie HDMI, une sortie YUV, un port Ethernet, mais aussi deux entrées audio numériques et une entrée audio/vidéo analogique. Philips a également ajouté au dos du subwoofer deux entrées audio analogiques et la prise pour l’antenne FM. C’est, en effet, le subwoofer qui intègre l’amplification de 500 watts. Les deux éléments étant relié l’un à l’autre avec un câble propriétaire qu’il faudra soigneusement camoufler.
Une interface connue, mais peu de possibilités de réglages
L’interface est la même que sur les derniers lecteurs Blu-ray de la marque. Simple et fonctionnelle, elle n’offre malheureusement pas d’options de calibrage très fouillées, l’utilisateur n’ayant accès qu’à cinq modes image préréglés (Standard, Vif, Froid, Action ou Animation) et au paramétrage de l’environnement acoustique. C’est peu.
Deux éléments enchaînés l’un à l’autre
Le chargement des disques se fait sur le côté (façon slot-in) et la lecture s’opère dans un petit ronron qui devient quasiment inaudible une fois les HP en action. Car, cette barre de son est constituée de six haut-parleurs de 51 mm diamètre en forme de cône. Ils couvrent une plage de fréquences allant de 180 Hz à 20 kHz. Quatre sont orientés face à l’auditeur, deux sont placés sur les côtés afin de pouvoir créer un halo surround en jouant avec les réflexions de la pièce et le décalage temporel. Pour assurer une assise correcte dans les basses fréquences, la présence du subwoofer est obligatoire. Sans lui, c’est impossible. Celui-ci abrite d’ailleurs un HP de 16,5 cm capable de naviguer entre 35 Hz et 200 Hz. Le bémol, c’est qu’il n’est donc pas possible d’adjoindre à cette barre un autre subwoofer. Le système est figé. Les deux éléments sont totalement dépendants. L’un ne va pas sans l’autre.
Du spectacle, mais des effets pas toujours très cohérents
Le décodage des flux HD est bien entendu pris en charge, mais une fois décodés, ces flux sont ensuite saucissonnés, moulinés et convertis à la sauce Ambisound (stéréo ou multicanaux) ou bien à celle des différents modes DSP proposés. Le résultat n’est pas d’une clarté ravageuse, mais question ampleur et présence dans les basses, c’est plutôt pas mal. Le système est clairement axé « spectacle » avec un subwoofer doté d’un HP à large débattement qui ne fait pas dans la dentelle et qui martèle sa présence à la moindre occasion. Sur le plan de la cohérence des effets, cela dépend des sources. Sur Terminator 4 par exemple (un vrai déluge en 5.1), les scènes chargées en effets arrière ont été restituées sans grande précision et sans véritable cohérence. Le rendu est volumineux, riche, ample, mais très fouillis aussi. Le résultat est nettement plus convaincant sur des films plus calmes ou des concerts.
Une qualité d’image surprenante
Sur le plan de l’image, c’est surprenant de qualité, en revanche. Même si la fluidité n’est pas toujours optimale en HD 1080/24p, la dynamique et la neutralité des couleurs, la puissance des contrastes, l’énergie et la précision générale nous ont vraiment épaté. L’upscaling HD, lui, a tendance à générer du bruit, mais s’avère relativement probant sur les bons DVD.
Enfin, énorme satisfaction du côté de la compatibilité multimédia puisque le système prend en charge les formats .mp3, .wma, .wav, .avi, .divx, .mp4, .mkv, .mov, .qt, .wm, .jpg, .gif et .png sont pris en charge. Manque simplement à l’appel la certification DLNA (pour accès en streaming aux données réseau) et la présence d’un dock iPod.
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