BenQ W1300 : la promesse
Compact, lumineux, équipé de deux entrées HDMI, offrant de la 3D et capable d’afficher une grande image Full HD, ce vidéo projecteur d’origine taiwanaise a, en plus, l’avantage d’être abordable. Mais à moins de 1 000 euros, à quelle qualité a-t-on réellement droit ?
BenQ W1300 : la réalité
Avec des mensurations suffisamment restreintes pour envisager son installation dans une pièce à vivre et un zoom 1,5x autorisant différentes possibilités de tailles d’écran (avec un recul allant de 3 à 5m), ce BenQ W1300 est un vidéoprojecteur facile à vivre.
Une haute luminosité
Et ce d’autant qu’il s’avère lumineux (2000 lumens ANSI), Full HD, qu’il offre la possibilité de visionner des Blu-ray en 3D (une paire de lunettes est incluse) et qu’il possède tout un tas d’options de réglage permettant d’ajuster avec précision la qualité d’image. Notez d’ailleurs la présence de deux modes de calibrage professionnel ISF (jour et nuit), en plus des classiques modes Dynamique, Standard, Cinéma et Utilisateur. Quant à la télécommande, elle est rétro-éclairée et s’avère sacrément pratique. Elle propose, en effet, un accès direct aux différentes entrées vidéo et aux principales fonctions de réglage. C’est assez remarquable pour un appareil d’entrée de gamme.
Flexibilité et durabilité
Autres avantages non négligeables de ce vidéoprojecteur DLP équipé d’une puce Texas Instruments DarkChip 3 et d’une roue chromatique à 6 segments : la présence d’un lens shift vertical et une lampe capable de fonctionner pendant 6 000 heures avec le mode Smart Eco activé. Impossible cependant d’en être certain. Ce que nous savons en revanche, c’est que la lampe de remplacement coûte aux alentours des 200 euros.
Des couleurs vives, mais des noirs pas assez profonds
En mode standard, si l’appareil se montre lumineux, il est également plutôt agressif au niveau des couleurs et des contrastes. Ce qui permet cependant de visionner sans problème films et émissions de télévision avec des lumières allumées. Reste qu’en l’état, cette image manque de subtilité, de nuances et qu’un réglage de la colorimétrie si’mpose (désactiez le mode Brilliant Colour). Si les couleurs peuvent être corrigées et adoucies, il est très difficile, en revanche, d’obtenir des noirs intenses, même en peaufinant le calibrage et en variant les modes d’utilisation. Les scènes sombres ont toujours une petite tendance à tirer sur le clair. C’est l’inconvénient des vidéoprojecteurs très lumineux.
Du bruit et une 3D à parfaire
L’autre inconvénient, c’est le bruit du circuit de ventilation qui atteind plus de 38 dB en mode Standard et reste au-dessus des 30 dB en mode Eco. Ce n’est pas vraiment rédhibitoire, mais c’est loin d’être aussi silencieux que sur les vidéoprojecteurs Home Cinéma plus haut de gamme. Cela n’empêche évidemment pas l’image d’être relativement fluide, joliment piquée et honnêtement contrastée. En 3D, on retrouve cette même précision, ce sens du détail et ce dynamisme général. Le problème, c’est que des effets de crosstalk (en 3D), du bruit et une fâcheuse à tirer sur le vert viennent ternir le spectacle.
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