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Test : Un ultraportable joli et typique, endurant et plutôt à bon prix

Grâce à son processeur à basse consommation, le Medion Akoya S3211 tient 4 heures en lecture de vidéo HD.

L'avis de 01net.com

Medion Akoya S3211 - Windows 7

Affichage

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/11/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Medion Akoya S3211 - Windows 7

Processeur Intel Celeron SU2300
Mémoire vive 2 Go
Capacité de stockage principal 500 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel Graphics Media Accelerator X4500HD
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Medion Akoya S3211 – Windows 7 : la promesse

Entre les ultraportables haut de gamme, aussi beaux que chers, et les netbooks, aussi poussifs qu’économiques, une nouvelle génération de portables est en train de se faire une place au soleil. Portées par le marketing d’Intel, qui les équipe de son processeur Celeron, ces plates-formes appelées CULV ou ULV (pour Ultra Low Voltage) offrent des performances à mi-chemin des petits Atom et des Core 2 Duo. Medion nous avait envoyé son Akoya E3211, équipé de cette nouvelle technologie mais aussi d’un lecteur optique et de Windows Vista. Résultat : une autonomie faiblarde, de 3 h environ. Le nouvel Akoya, le S3211 (notez la différence de lettre dans la référence) fait, lui, l’économie du lecteur de DVD et s’offre une nouvelle coque blanche nacrée (elle existe aussi en noir), un processeur un chouïa moins gourmand et surtout le dernier système d’exploitation. Et, bonne nouvelle, il tient désormais mieux la route…

Medion Akoya S3211 – Windows 7 : la réalité

De la vidéo HD et même un peu de jeu
Quid des performances ? Le S3211 tape dans le milieu de gamme, avec un processeur à basse consommation de base (le SU2300), une puce graphique intégrée plutôt qu’un véritable processeur 3D (la 4500M HD) et 2 petits Go de mémoire vive. Concrètement, l’ultraportable de Medion est parfaitement à l’aise avec la bureautique, le multimédia et la vidéo en HD. Il parvient même à faire tourner certains jeux vidéo, comme le vieux Half-Life 1 en résolution maximale (ce qui ne va pas chercher loin), World of Warcraft en résolution moyenne (et c’est joli), voire Left 4 Dead 2 en basse définition (mais avec les détails au minimum et en s’accommodant d’une animation saccadée).

L’équipement et la connectique d’un nomade
Attention, tout de même : un compte Steam ou Metaboli se révèle indispensable. En effet, le S3211 n’intégrant pas de lecteur de DVD, si vous possédez des applications en version DVD, elles ne vous seront d’aucune utilité. Bref, grâce à une configuration sans chichi mais équilibrée, l’ultraportable de Medion se montre plutôt polyvalent. Mieux vaut tout de même ne pas trop le solliciter en faisant fonctionner plusieurs applications gourmandes simultanément (du genre Deezer en tâche de fond, une vidéo HD et World of Warcraft à côté) : son punch et son autonomie chutent alors considérablement, forcément. 
Du côté de la connectique, pas de surprise ni de révolution. Avec trois prises USB, une sortie VGA, une sortie HDMI et un lecteur de cartes multiformat, il n’offre strictement rien de plus ni de moins que ses concurrents ultraportables. Tout juste note-t-on que son pavé tactile est multipoint et permet ainsi de régler la taille d’affichage de la page avec les doigts, mais qu’il manque un poil de réactivité.

Quatre heures d’autonomie et quelques chaleurs
Pour une utilisation courante, par exemple pour la lecture d’un film en 720p, le S3211 affiche à neuf une autonomie tout à fait honnête : 4 h. On est loin des 8 h promises ou même des 6 h 20 min de l’Asus UL30A (la référence absolue en matière d’ultraportables), mais cela reste amplement suffisant pour profiter d’un voire de deux longs-métrages dans le train ou l’avion. Il est en outre d’un admirable silence.  En fait, en matière de confort, seuls deux aspects nous ont paru gênants : sa température et la forme de sa batterie. En activité, le S3211 dégage une forte chaleur (jusqu’à 43 °C sous le boîtier !). Un phénomène d’autant plus pénible qu’il est mal réparti : seule la partie gauche chauffe, tandis que le repose-mains reste du côté droit à température ambiante. Bizarre, comme sensation… Second souci, plus anecdotique : à nu, il ne fait que 2,2 cm d’épaisseur – impressionnant ! –, mais sa batterie bombée, une fois insérée, l’amène aux alentours de 3,5 cm, ce qui n’en fait plus vraiment un PC ultraportable, et cela se ressent au moment de le ranger dans une sacoche.  

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