MSI PR211-012UK : la promesse
A écouter MSI, le PR211-012UK, un ultraportable de 12 pouces, allieraitdesign et performances. Bénéficiant de la nouvelle plate-forme AMD,Puma, il tente de rivaliser avec les machines estampillées Centrino 2,d’Intel. Ainsi, il renferme un processeur survitaminé, une quantité demémoire vive plus que nécessaire, un vaste espace de stockage, unlecteur d’empreintes digitales, une connectique complète et une liaisonsans fil Wi-Fi performante. Vendue moins de 900 euros, ce portableaurait de quoi ravir les utilisateurs nomades. Est-ce vraiment le cas?
MSI PR211-012UK : la réalité
Concernant la finition du PR211-012UK, on n’est pas déçus. L’assemblage
est propre, les matériaux de bonne qualité et le design globalement
réussi. Rien à redire du côté du clavier et du touchpad qui, malgré
leur petite taille, offrent tous deux une bonne ergonomie.
De la puissance plus qu’il n’en faut
Avec son processeur AMD Turion X2 Ultra cadencé à 2,1 GHz et avec ses 4
Go de mémoire vive, ce PC portable est bien épaulé. Toutefois, la
partie graphique pèche pour qui voudra jouer. Car le circuit ATI
Mobility Radeon HD 3200, son score de 1289 au 3DMark06 et son indice
Windows Vista de 3.4 sont à la peine. Pour jouer occasionnellement, il
faudra songer à caler au plus bas aussi bien la résolution que les
détails du jeu. En revanche, on apprécie les 250 Go proposés pour le
stockage.
Une dalle peu convaincante pour la vidéo
La puissance de cette machine aurait pu servir, malgré son petit format
de 12 pouces, pour une utilisation multimédia avancée comme la retouche
photo occasionnelle ou le codage de vidéos. Seulement voilà, l’écran
n’est pas convaincant. Celui-ci manque sérieusement de contrastes et,
si l’on pousse la luminosité à fond, les couleurs deviennent pâles. Dès
lors, on ne conçoit pas de retoucher des photos sur un écran au rendu
aussi peu fidèle. Un défaut d’autant plus flagrant lorsqu’il s’agit de
regarder un film. Les bandes noires du format 16/9 ne sont pas noires,
et baisser la luminosité n’arrange rien. En revanche, pour rédiger un
courrier, travailler ou discuter sur le Net, pas de problème. Vous lui
pardonnerez alors le manque d’éclat de la dalle.
Une connectique complète
On apprécie toutefois l’équipement
de la machine. Avec trois ports USB 2.0, une sortie vidéo HDMI, une
sortie VGA, un emplacement ExpressCard, un lecteur de cartes mémoire,
une webcam de 2 millions de pixels, du Wi-Fi 802.11b/g/n… Rien à
signaler non plus du côté du lecteur d’empreintes digitales. Grâce à un
petit logiciel maison intégré, on enregistre une ou plusieurs
empreintes très facilement. Quelques minutes suffisent pour verrouiller
sa machine.
Ça chauffe sous la carcasse !
Malgré toutes les limitations
–c’est donc une machine bureautique–, ce puissant ultraportable aurait
pu être un plaisir si une nuisance majeure ne venait pas plomber le
confort d’utilisation. Ça chauffe anormalement! Et pour constater
le phénomène, une utilisation «intensive» d’à peine une heure suffit.
Sur un bureau, on est gêné par la chaleur dégagée par le clavier. On
supporte difficilement la partie droite du repose-poignet. Dès lors,
utiliser cette petite machine (2 kilos à peine) sur les genoux devient
impensable. C’est dommage, on espérait que la plate-forme Puma, d’AMD,
aurait résolu le problème de chauffe des machines équipées de puces
graphiques ATI et de processeurs AMD que nous avions déjà pu constater
sur un tablet PC HP, le Pavilion tx2050. Est-ce un autre problème de conception?
Huit cellules pour quel résultat ?
Et l’autonomie dans tout cela? La batterie huit cellules aurait pu
faire la différence. Seulement voilà, avec 2 heures et quart en lecture
de DVD, on n’est loin de nos espérances. Le résultat est plutôt moyen.
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