Avermedia AverTV Hybrid STB9 : la promesse
L’AverTV Hybride STB9 d’AverMedia est un tuner TV mixte numérique/analogique, autonome, conçu pour transformer un banal moniteur pour PC en poste de télévision. Il dispose, en théorie, des mêmes fonctions qu’un récepteur de salon, mais est-il aussi performant et simple à utiliser que ce dernier ? Nous l’avons mis à l’épreuve implacable du test en situation réelle pour le savoir.
Avermedia AverTV Hybrid STB9 : la réalité
Plus compact que son prédécesseur, l’AverMedia DVB-T STB7, le modèle STB9 adopte cette fois une livrée argent plus élégante. Il a cependant la mauvaise idée de présenter une partie de sa connectique en façade : prise casque, voyant A/M et capteur pour la télécommande IR s’y retrouvent en compagnie des prises entrées/sorties AV. Une disposition pratique à l’usage mais peu esthétique une fois la chose installée. Mais il ne peut en être autrement, le panneau arrière étant déjà bien rempli par l’autre moitié de la connectique (prise antenne, alimentation et deux prises DVI).
Les commandes principales comme le volume, les chaînes, la source et l’interrupteur siègent quant à elles sur le dessus de l’appareil.
De par son design, il est possible de placer le STB9 à plat ou verticalement sur son socle. Hélas, nous nous sommes rendus compte que ce tuner TV à peine plus grand qu’un livre est bien trop léger et son socle bien trop petit pour lui assurer une bonne stabilité. Surtout lorsque les différents câbles y sont reliés, mieux vaut donc le poser à plat et oublier la position verticale.
Un véritable tuner d’appoint
A l’image des récepteurs de salon, le STB9 dispose lui aussi des fonctions Télétexte, EPG (guide électronique des programmes), du sous-titrage, du choix des canaux audio (pour les émissions multilingues), sans oublier l’affichage mosaïque ou le mode PIP (image dans l’image), ainsi que l’extinction programmée par minuterie (mode sleep). Toutes choses que nous nous sommes empressés de vérifier dès la fin de la phase d’installation et de connexion, qui nous a pris quelques minutes (en fait, le temps de repérer les prises disponibles).
Grâce à une connectique riche, nous avons relié l’appareil simultanément au téléviseur, à un ampli, au PC et à un moniteur de type DVI, ce qui nous a permis de passer de la fonction TV à la fonction PC et vice versa, sans autre manipulation que l’appui sur une touche de la télécommande.
Une interface confuse et une image légèrement floue
Nous sommes ensuite passés à la phase configuration, réglage et recherche des chaînes TV. Aussi simple que la précédente, cette deuxième étape nous a toutefois demandé plus de temps en raison de menus un peu confus. Une fois toutes ces opérations menées à bien, nous avons enfin pu juger du résultat sur le moniteur LCD de notre PC devenu téléviseur.
Bien que la qualité de la réception soit excellente, il en est tout autrement de l’affichage. L’image reste un tantinet plus floue que celle obtenue par un véritable récepteur de salon relié à un poste de TV classique. Cet effet de flou est particulièrement visible avec les moniteurs plats LCD, un peu moins avec les écrans plasma et quasiment pas avec les moniteurs traditionnels à tube. Sur ces derniers, l’image est comparable à celle d’un téléviseur classique.
Cela dit, pour un appareil aussi petit et simple, c’est déjà un exploit.
Mais ce qui nous a avant tout surpris, c’est son aptitude à gérer des résolutions plus élevées que la normale, pouvant atteindre 1920×1200 pixels, soit plus que la définition dite Full HD. Le STB9 n’en est pas Full HD pour autant.
Un système incomplet
Son maniement est enfantin, la quasi-totalité des fonctions est accessible avec la télécommande IR qui l’accompagne. Cependant, des fonctions restent mystérieusement inopérantes dans certaines conditions. Nous avons ainsi eu quelques déboires avec le mode PIP (incrustation d’image dans l’image) en mode normal (PC + réception TV). Mais toutes les autres fonctions sont opérationnelles (Télétexte, guide EPG, sous-titrages, extinction programmée).
Pour l’enregistrement des émissions TV, la seule option est la connexion d’un enregistreur sur les sorties vidéo Composite, S-vidéo ou YUV du tuner, car il est impossible d’enregistrer directement sur le PC sans passer par une carte d’acquisition vidéo.
Enfin, nous avons mis le doigt sur le seul réel défaut de l’appareil, à savoir son incapacité à décrypter et à afficher les futures chaînes payantes du numérique, en raison de l’absence d’un quelconque système de lecture de carte de décryptage de type TPS ou Canalsat.
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