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Test : Un transportable Toshiba polyvalent à bon prix

Le Satellite L555-11L est un 17,3 pouces sympathique, mais certaines finitions laissent à désirer.

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite L555-11L

Affichage

1.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/03/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite L555-11L

Processeur Intel Core i5-430M
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 500 Go
Taille d'écran 17.3 "
Puce graphique ATI Mobility Radeon HD 5165
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Toshiba Satellite L555-11L : la promesse

Parmi la multitude de Satellite qui gravite dans la galaxie Toshiba, la gamme des L500 occupe le segment du milieu pour les PC portables. Déclinée dans de multiples références, celle-ci a toujours su offrir un bon rapport qualité/prix aux utilisateurs. C’est aujourd’hui le L555-11L qui passe sur le grill. Cette version doit pouvoir remplacer un PC de bureau pour qui se contente des applications usuelles.

Toshiba Satellite L555-11L : la réalité

Le plastique brillant, un fléau
Pris dans son ensemble, ce Satellite L555-11L est bien fini. Comme d’habitude, dans le choix des matériaux, tout est question de goût et, malheureusement, Toshiba suit la tendance du plastique noir brillant et y ajoute quelques zébrures de son cru. Quelques éléments en plastique argenté viennent trancher avec la morosité affichée : les boutons de souris et le contour des enceintes.
Cependant, il faut reconnaître que le plastique attire particulièrement bien les traces de doigts et de paumes : de quoi donner pas mal de travail à n’importe quelle équipe de la police scientifique tant la coque est maculée d’empreintes digitales après une semaine d’utilisation.

Quelques défauts de fabrication de série
Ergonomiquement, il y a également du bon et du moins bon. A commencer par la taille disproportionnée des boutons de souris par rapport à la petite surface du touchpad. Certes, dans un usage transportable, l’utilisateur aura tendance à brancher une souris pour se servir de son PC, mais tout de même.
Enchaînons sur le clavier, qui est un grand classique de Toshiba. La matière brillante colle un peu sous les doigts à l’usage, mais la frappe est assez souple et agréable. Il occupe correctement l’espace et est doté d’un vrai pavé numérique.
Quant à la connectique, elle se concentre sur les flancs du portable et demeure assez riche : HDMI, VGA, trois ports USB (Sleep n’Charge pour la recharge des périphériques USB même lorsque le portable est éteint), dont un partagé avec un eSATA, et le traditionnel port Ethernet.
Toutefois, comme le châssis est un générique, l’emplacement pour la télécommande ultraplate est aussi présent mais un morceau de plastique « soudé » empêche d’y accéder. Autre reliquat, une prise modem, située près du connecteur d’alimentation, est aussi obstruée car le périphérique est absent. Question camouflage, Toshiba devrait revoir sa copie !

Quelques petites applications sympathiques
Parmi les applications livrées avec le Satellite, on trouve le Toshiba Reel Time, une sorte d’historique global de la machine représentée sur une frise chronologique, mais aussi le Bulletin Board, un bureau virtuelle où vous pouvez organiser des Post-it, notes, photos et autres documents Web pour pouvoir y revenir rapidement en cas de besoin.
Vous n’êtes pas limité en nombre de créations de bureaux, ces derniers sont stockés sur le disque dur de l’ordinateur pour que vous n’ayez pas à tout réorganiser à chaque démarrage.

Une recette correctement dosée
La dalle de 17,3  pouces affiche une définition de 1 600 x 900 pixels et est relativement lumineuse (222 cd/m²). Le taux de contraste est bon mais sans plus, nous l’avons mesuré à 856:1. Des noirs profonds mais pas exceptionnels. Toutefois, pour regarder un film ou pour travailler dans de bonnes conditions, la taille de l’écran est pile comme il faut.
Comme 90 % des machines actuelles, c’est un « core » bleu qui bat dans ce Satellite P500 : un Core i5-430M. La partie graphique est assurée par l’ATI Radeon Mobility HD 5165, un transfuge de la série 4000 prenant en charge le DirectX 10.1 et gravé en 55 nm.
Pas vraiment faite pour jouer aux dernières nouveautés (6 800 points sous 3D Mark 06, 2 846 sous 3D Mark Vantage, soit l’équivalent d’une GeForce GT 220 pour PC de bureau), elle assure toutefois avec les vieux titres et les logiciels ludoéducatifs sans parler de la haute-définition.

Bien que peu puissante, la configuration semble demander un refroidissement assez important en charge : nous avons relevé des nuisances sonores à hauteur de 45,8 dB en charge, contre 34,5 au repos. Bruyante, certes, mais tout à fait efficace puisque le Satellite ne dépasse pas les 40° sous le portable. On peut donc le prendre sur les genoux pour travailler sans craindre de se brûler les cuisses. Finissons par l’autonomie, mesurée à un peu plus 2 heures en lecture vidéo, ce qui est assez honorable pour une machine de cette corpulence.

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