Samsung SGH-F490 : la promesse
En mars dernier, Samsung annonçait au Mobile World Congress, le SGH-F490 comme étant un téléphone mobile fait pour la vidéo et pour profiter de l’Internet mobile. Désormais disponible en France, nous l’avons testé pour valider, ou non, les dires du constructeur.
Samsung SGH-F490 : la réalité
Une fois le SGH-F490 sorti de son carton, on ne peut s’empêcher de constater la ressemblance avec le SGH-F700 Ultra Special, l’un de ses aînés, prétendu «tueur» d’iPhone.
On retrouve ainsi le large écran de 8 cm de diagonale, les lignes arrondies, mais cette fois-ci, pas de clavier coulissant. Son côté tout tactile lui fait passer la barre des 1,2 cm d’épaisseur (1,18 cm) alors que le F700 en accusait 1,64 cm.
Une interface tactile à travailler au doigt
A l’exception de quelques touches mécaniques -pour prendre les photos, monter ou baisser le volume-, le SGH-F490 se pilote via une succession de menus tactiles. Bien que l’interface du logiciel maison de Samsung ne soit pas toujours très explicite, après un temps d’adaptation, on trouve ses marques et l’on navigue rapidement. Composer un numéro, consulter son répertoire et lire ses messages, tout est accessible en quelques clics. Les fonctions les plus avancées de ce téléphone ne sont qu’à quelques caresses de l’écran.
Un goût prononcé pour le multimédia
Le constructeur n’a pas menti, ce SGH-F490 a des atouts pour le multimédia. Il est loin de rivaliser avec un Nokia N95 ou un iPhone et leurs 8 Go de mémoire, mais il s’en sort plutôt bien. Tout d’abord, son écran panoramique (16/9) est bien adapté à la vidéo, nous avons été satisfait de la qualité des fichiers Mpeg-4 que nous avons vus sur ce téléphone. Pour simplifier au maximum l’opération, le réencodage (compression au bon format et redimensionnement) des vidéos s’effectue depuis le logiciel PC Studio Multimédia Manager de Samsung. Ce dernier gère également le transfert des photos, musiques et podcasts par une connexion USB (câble livré) ou Bluetooth. Et brancher ce téléphone à un PC est un véritable jeu d’enfants. La partie baladeur de ce mobile est plus sommaire. Du micro casque livré à l’interface logicielle, c’est du classique. Idem pour le haut-parleur qui offre un son mono peu convaincant.
Pour le Net, c’est un abonnement illimité sinon rien
Testé avec un forfait Illimythics de SFR, on surfe parfois péniblement sur les pages Web du service Vodafone Live. L’interface entièrement tactile devient là un véritable fléau. Alors que le SGH-F700 dispose d’un clavier avec des flèches pour naviguer dans les menus et icônes, ici il faut utiliser péniblement le bout de l’ongle. On apprécie dès lors la présence d’un petit stylet qui diminue la difficulté de la chose. De plus, il est possible d’ajuster l’affichage de la page à la taille de l’écran grâce à une fonction zoom. Côté haut-débit, force est de constater que dans les zones de couverture, la connexion 3,5G est bel et bien un atout de poids. Malgré cela, l’accès aux chaînes TV disponibles grâce à notre abonnement SFR présente parfois des problèmes de débit. En revanche, il faut un peu moins d’une minute pour télécharger un fichier musical.
Un capteur 5 mégapixels un peu juste pour la photo
En mode photo, on est presque impressionné par le nombre de fonctions disponibles. L’ajout d’un cadre, l’utilisation de filtres numériques (sépia, noir et blanc et négatifs) et même un mode rafale assez convaincant, tout y est. Ce dernier peut capturer, en une seule pression sur le déclencheur, une série de 15 photos. Dans ce mode, on est limité à une définition de 320×240 pixels, mais le résultat est assez original. Bien entendu, le capteur photo de 5 millions de pixels n’a pas la prétention de vous fournir une série entièrement nette, mais le résultat est assez amusant. En ce qui concerne les clichés en 2528×1888 pixels, ils sont -pour un téléphone- d’assez bonne qualité si tant est, comme d’habitude, que les conditions d’éclairage soient bonnes. Autre contrainte, chaque cliché dans la plus haute définition prend près de 7 secondes. C’est autant de temps qu’il faudra rester sans bouger, et ce malgré la présence d’un stabilisateur optique. Au moindre mouvement, la photo sera floue.
Un mode vidéo pour publication immédiate sur Internet
Pour la vidéo, le constat est à peu près le même. Que l’on enregistre en 176×144 pixels ou en 320×240 pixels, c’est tout juste divertissant. Si l’objectif est de publier ses vidéos sur un blog ou sur YouTube, c’est parfait ! Hormis cet usage, il faudra passer par une autre case, celle d’un véritable caméscope. Enfin, concernant l’autonomie de ce téléphone, comptez deux jours en utilisation normale, moins si vous l’utilisez pour regarder la télévision mobile et que la connexion Bluetooth est utilisée.
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