Toshiba 37RV625DG : la promesse
Lancé à 699 euros, mais déjà disponible chez certains cybermarchands à un prix 10 à 20% inférieur, le Toshiba 37RV625D ne prétend pas vous offrir la lune, ni afficher des images irradiantes de détails, mais a pour simple ambition de fournir à petit prix une restitution ciselée, fluide et appliquée de toutes les sources HD qui lui seront connectées. Un téléviseur polyvalent et sans prétention, en somme. Vérifions.
Toshiba 37RV625DG : la réalité
Loin des fanfarons qui ont fait des widgets et d’Internet leurs nouveaux chevaux de bataille, le 37RV625D joue la carte de la simplicité et de la sobriété. C’est à la fois un avantage et un inconvénient.
D’un côté, l’utilisateur ne peut pas vraiment avoir de mauvaise surprise vu le peu d’équipements proposés. De l’autre, l’appareil n’est pas très accrocheur ni au niveau du design, ni au niveau des fonctions. On reste dans la même mouvance que la gamme précédente, assez pauvre en fonctionnalités novatrices. Mais après tout, pour une fois qu’un constructeur nous affiche crûment la réalité sans vouloir à tout prix nous vendre du rêve et sans chercher à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, savourons notre plaisir.
Un port USB limité aux fichiers photos
Le 37RV635D est donc un téléviseur LCD HDTV 1080p tout ce qu’il y a de plus basique. Avec la touche Toshiba en plus, au niveau du traitement vidéo et de l’interface utilisateur. Seul un petit port USB 2.0 situé sur le côté de l’appareil vient ajouter une note fantaisiste à l’ensemble. Mais il ne permet l’accès qu’aux fichiers Jpeg et la création de diaporama photos (sans musique de fond). C’est tout. Pas de musique ni de vidéo au programme. On vous avait prévenu.
D’excellentes options d’égalisation vidéo
L’interface utilisateur a été revue, remodelée et légèrement améliorée. On retrouve toutefois les réglages classiques avec, en prime, un menu avancé abritant tout un tas d’outils de correction vraiment pertinents (gamma, température de couleurs, ajustements RVB/CMY, niveau de noirs, rétroéclairage dynamique, réglage du capteur de luminosité, etc.), permettant d’ajuster avec une réelle précision la qualité d’image.
Car, comme d’habitude, de série, le calibrage est atroce. L’image est bruitée, les couleurs bavent et saturent, les contrastes n’en peuvent plus tellement ils sont poussés et le rétroéclairage est mal dosé. Heureusement, ces outils de réglages avancés et le mode Expert permettent de rétablir l’équilibre et d’obtenir une image qui tient plutôt bien la route (graphiques et courbes à l’appui). Un bon point.
Resolution+: l’upscaling HD à la sauce Toshiba
La nouveauté de ce modèle réside dans l’intégration de la technologie Resolution+ et d’un processeur de traitement vidéo baptisé Meta Brain. Le mode Resolution+ offre l’upscaling HD des sources SD avec plusieurs paliers de réglages. Le résultat? Aléatoire. Les sources SD de qualité moyenne gagnent un peu en précision avec le mode Resolution+ calé sur 1 ou 2.
Sur les DVD, c’est variable. Sur certains films, le gain en dynamique est palpable, sur d’autres, cela ne change quasiment rien. Difficile donc d’avoir un avis tranché sur la pertinence de ce mode Resolution+. Cela dépend vraiment des sources. Mais d’une manière générale, si vous êtes équipé d’un lecteur Blu-ray, mieux vaut le laisser effectuer lui-même cette opération de gonflage en HD.
Une belle dynamique en HD et un bon rendu des couleurs
Malgré son prix bas, son look fauché et ses prestations bas de gamme sur le papier, à l’usage, ce téléviseur Toshiba se révèle être un bon afficheur HD. Sur Léon en Blu-ray ou sur les images scintillantes de La nouvelle star en HD, les couleurs se sont révélées très séduisantes, les contrastes plutôt fins et le niveau de noirs excellent pour du LCD. Aucun problème à noter au niveau de la définition, de la dynamique et de la texture de l’image, sur toutes les sources HD, c’est du bon boulot.
Pas d’effets de traînage, pas de moirage excessif, un séduisant rendu des couleurs et une belle luminosité, la qualité d’image est même surprenante pour un appareil à ce prix. En SD, évidemment, ça se complique. Et même avec le mode Resolution+ en renfort, on ne parvient à trouver son bonheur. La HD, avant tout, donc. Enfin, notez que ce modèle dispose d’un interrupteur principal et permet de consommer 20% d’énergie en moins que sur les modèles de génération précédente. C’est toujours ça.
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