OCZ Technology Vertex 2 : la promesse
Le contrôleur SandForce est la star du moment dans l’univers des disques SSD. Les deux déclinaisons SF-1200, pour le grand public, et SF-1500, pour les entreprises, offrent des performances particulièrement appréciables sur l’interface SATA-II. Nous avions déjà testé le Mach Xtreme MX-DSet le Patriot Inferno, qui apportaient déjà de belles performances, voici maintenant le Vertex 2, équipé du même contrôleur mémoire. Mais cette version signée OCZ dispose en plus d’un micrologiciel (firmware) fait maison, censé être particulièrement rapide. Nous avons donc mis ce disque à l’épreuve.
OCZ Technology Vertex 2 : la réalité
Le Vertex 2 opte pour une cosmétique plutôt classique, avec un boîtier en métal noir granuleux, légèrement plus lourd que la concurrence. Pour le reste, rien à signaler. Le contrôleur mémoire est précisément un SandForce-1222, qui utilise 8 Go de mémoire flash en guise de mémoire tampon (20 Go de moins qu’avant, grâce aux dernières versions du firmware SandForce). Ce dernier ne nécessite donc pas de puce de mémoire vive pour remplir ce rôle. C’est une bonne économie, sachant que les performances du SSD ne s’en ressentent pas du tout. Notez qu’OCZ offre aussi un adaptateur pour fixer le SSD de 2,5 pouces dans un emplacement classique au format de 3,5 pouces.
Optimisation : des efforts payants
Comme quoi, il est encore possible d’optimiser les performances d’un SSD en lui concoctant un bon firmware. OCZ annonce que son Vertex 2 peut monter jusqu’à 50 000 iops (opérations par seconde) dans le traitement aléatoire de petits fichiers de 4 ko. Pour l’instant, le MX-DS de Mach Xtreme stagnait à 85 Mo/s en écriture lors de nos tests, alors que le Patriot Inferno montait jusqu’à 139 Mo/s en écriture dans le même test (CrystalDiskMark). Cependant, ce dernier était limité dans le test d’écriture aléatoire de fichiers de 4 ko avec une anticipation d’un maximum de 32 commandes (Queue Depth 32, on parle ici de la technologie NCQ, Native Command Queuing, appliquée aux SSD) dans le même test : il plafonnait à 58 Mo/s seulement.
Le SSD d’OCZ se place au-dessus de ces deux SSD : le disque dépasse les 140 Mo/s en écriture dans le test CrystalDiskMark et monte surtout à 131 Mo/s en lecture et en écriture aléatoire QD32. C’est bien meilleur que les deux autres SSD sur contrôleur SandForce. Et cette amélioration se ressent bien lors de nos tests pratiques : notre programme de plusieurs gigaoctets s’est installé en seulement 40 secondes à partir d’un RAMDisk, contre 41 secondes avec le Patriot Inferno et 49 secondes pour le MX-DS. Notre test de duplication d’un très important répertoire de gros, moyens et petits fichiers montre un débit de 108 Mo/s, c’est plus rapide que le MX-DS, mais reste dans la moyenne du Patriot Inferno qui est à 111 Mo/s dans le même test.
De belles performances en iops
Pour se concentrer sur l’annonce des 50 000 iops faite par OCZ, nous avons conservé notre test sous AS-SSD Benchmark, qui permet de mesurer ce type de performances lors de l’accès aléatoire de fichiers de 4 ko. Ce test montre de très bons résultats : 31 339 iops en lecture et 30 357 iops en écriture, avec une anticipation de 64 commandes (QD64). Le MX-DS est le moins bon des trois dans cet exercice, il bloque à un peu plus de 21 000 iops en écriture, alors que le Patriot Inferno fait un peu mieux : 24 216 iops. Les temps d’accès sont en revanche bien plus serrés, presque identiques entre les trois SSD : 0,06 ms en lecture et 0,22 ms en écriture.
Notez que la procédure de ce test fait tout pour se rapprocher d’une utilisation pratique courante, en traitant des paquets de données « non alignés ». Les 50 000 iops annoncés par OCZ représentent un résultat plus « marketing », obtenu à l’issu d’un test sur des paquets de données alignés (c’est-à-dire disposés en mémoire de manière à faciliter leur accès par l’ordinateur). Une situation idéale en somme.
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