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Test : Un smartphone vraiment très intelligent

L’E90 est une réussite, à mi-chemin entre les besoins de la vie professionnelle et les petits plaisirs d’un beau jouet.

L'avis de 01net.com

Nokia E90 Communicator

Les plus

  • + Ultracommunicant
  • + Son grand écran et son clavier
  • + Compatible avec de nombreuses messageries

Les moins

  • - Encombrant

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/09/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Nokia E90 Communicator

Mémoire vive 0 Go
Voir la fiche complète

Nokia E90 Communicator : la promesse

Descendant des légendaires Psion, dernier Communicator en date, l’E90
était très attendu. A la fois comme successeur des Nokia 9500 et 9300,
comme concurrent des E61et E65 et enfin comme adversaire des Blackberry. Si l’utilisateur sait par avance que tous ses espoirs ne seront pas satisfaits, il est en droit néanmoins de voir certaines attentes comblées. Au premier rang desquelles on trouve l’ergonomie, la
richesse fonctionnelle et l’autonomie. Un trio qui fait la
différence entre un produit qu’on adoptera et un produit qu’on laissera
chez le marchand.

Nokia E90 Communicator : la réalité

Deux en un
En apparence, le Nokia E90 est un téléphone vieux
de dix ans au design soigné. Gros, lourd (210 g), avec un écran de très
bonne qualité qu’on aurait toutefois aimé plus grand. Et d’ailleurs, il
tient parfaitement le rôle de téléphone mobile classique – la qualité
de réception est excellente, même quand d’autres téléphones passent la
main.
A y regarder de plus près, le volume et l’encombrement se justifient
d’un coup à l’ouverture de l’appareil. On se retrouve alors
face à un écran très confortable et lisible et à un clavier azerty qui
n’a rien à envier à ceux des portables. Certes, il est un peu petit et
il vaut mieux avoir des doigts pas trop épais, mais le confort de
frappe est excellent. Seul regret, il n’est pas rétroéclairé. Tant pis
pour ceux qui auraient voulu travailler de nuit sur un fichier Word,
Excel ou PowerPoint, éditable grâce à QuickOffice.
Puisque Nokia n’a pas jugé bon d’introduire un écran tactile, la
navigation, très intuitive, se fait avec un petit pad directionnel. Une
fois encore, mieux vaut avoir des doigts de fée, mais avec un peu
d’entraînement, les bûcherons devraient l’amadouer. Pour gagner du
temps, le constructeur a également eu la bonne idée de chapeauter son clavier de
huit touches de raccourci pour accéder immédiatement au bureau, à ses
contacts, à son logiciel de courrier électronique ou encore au
navigateur Web…

Beaucoup en un
Car l’E90 regorge de fonctions. Portées par la troisième mouture du système d’exploitation de Symbian S60 (et
non plus par la S80), les applications couvrent tous les besoins
professionnels simultanément. Il est ainsi possible de relever des mails en push
(sur n’importe quel compte classique, sur un serveur
Exchange ou grâce au logiciel préinstallé Blackberry Connect) tout en
lançant un navigateur Web.
Le navigateur maison rend fidèlement la
mise en page originale, même s’il s’avère un peu plus lent qu’Opera Mini. Malgré le plaisir qu’on prend à surfer ou à recevoir ses mails
sur l’E90, force est de constater que les débits ne sont pas toujours à
la hauteur. Le Communicator a beau aligner des modules Wi-Fi,
GPRS, Edge, 3G et 3G+, on se sent quelquefois bien seul face à la barre
de chargement : planté, pas planté ? Sans compter que la sensibilité
des antennes Wi-Fi est quelque peu hasardeuse. Un grand moment
de cache-cache avec les réseaux. Heureusement, la recherche des points
d’accès est régulière et bien conçue.
Quoi qu’il en soit, c’est souvent dans ces cas-là qu’on va faire un
tour dans la nouvelle fonction «Téléchargez». Histoire de voir s’il n’y a pas un outil disponible plus performant. On y trouve des
applications gratuites ou payantes, professionnelles ou ludiques. Par
exemple, un logiciel pour synchroniser le contenu de deux téléphones de la marque, un fax, un programme de suivi d’entraînement sportif ou tout
simplement des thèmes.

Trop en un ?
C’est inattendu mais l’E90 sait aussi divertir.
Grâce à l’espace de stockage supplémentaire de la carte microSD, il
arbore les atours d’une plate-forme multimédia honnête : musique, vidéo
et photo. Un logiciel facilite même la synchronisation du contenu (non
verrouillé) avec iTunes. Si la qualité des photos prises est
correcte, on retiendra surtout, dans le cadre d’un usage pro, le
deuxième capteur, idéalement placé pour les visioconférences.
Enfin,
dernière fonction, qu’on aurait pu passer sous silence, le GPS. Si vous
avez dans l’idée d’arriver à bon port avant la nuit, prenez un vrai
GPS. Il nous a été impossible de détecter le moindre satellite. Du coup,
sa pertinence ne semble pas vraiment avérée.
Cette multiplication de fonctions nous amène à un point crucial,
l’autonomie. Très bonne dans un usage classique, elle a une nette
tendance à s’effondrer quand on utilise beaucoup la 3G ou le Wi-Fi, ne
serait-ce que pour téléphoner en VoIP (facile à configurer et gratuit
!). On passe alors de cinq bonnes journées d’autonomie à deux tout
petits jours. L’E90 est loin du N95 et de sa contre-performance, mais
mieux vaut penser à prendre son chargeur.

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