Ion Pics2SD : la promesse
Garder une trace de vos souvenirs sur des photos ou des diapos est aujourd’hui une hérésie, que ce scanner Pics2SD de Ion se charge de corriger en transformant vos tirages en documents numériques à stocker sur une petite carte mémoire Flash. Mais cette opération de conservation est-elle aussi simple et efficace qu’annoncé ? A nous de le découvrir. Pour cela, rien de plus simple : sortons la tonne de photos, de diaposet de films négatifs qui encombre les étagères de nos armoires et mettons-nous à l’ouvrage !
Ion Pics2SD : la réalité
La simplicité à l’état brut
Pour simplifier l’opération, le Pics2SD fait appel à de nouveaux gabarits de numérisation (trois pour les photos argentiques en 9 x 13 cm, 10 x 15 cm et 13 x 18 cm, plus un pour les diapositives et un autre pour les films négatifs en 24 x 36). Cela dit, l’adoption de ces nouveaux gabarits a eu pour effet une réelle augmentation de la taille de l’appareil, qui n’en continue pas moins d’être autonome, à défaut d’être mobile. En effet, le Pics2SD se passe de PC, car il dispose d’un lecteur de cartes mémoire SD, MMC, MS et MS Pro pour stocker les numérisations, d’un écran LCD couleur pour les afficher et d’un minipanneau de commande avec une dizaine de touches pour effectuer et valider les choix et les réglages.
Un quart d’heure pour une pellicule de 24 poses
Plus que la numérisation en elle-même, qui ne nécessite que quelques secondes, c’est la manipulation des médias qui prend du temps. Il faut placer les diapos, les photos et les négatifs un par un dans les gabarits puis les insérer dans l’appareil, effectuer ensuite les réglages pour obtenir les meilleurs rendus puis numériser les clichés manuellement, les uns après les autres. Il faut bien compter un petit quart d’heure pour une pellicule de 24 poses ou le nombre équivalent de photos.
Simple et fastidieux à la fois
La raison en est simple : outre la mise en place des documents dans les gabarits appropriés, il faut régler les paramètres concernant le type de numérisation (photo, diapo ou négatif), le mode (couleur ou N&B) ainsi que la qualité de la numérisation (standard en 5 Mpix avec des images de 2 592 x 1 944 pixels accusant une taille moyenne de 1,2 Mo, ou haute, en 10 Mpix, avec des images de 3 264 x 2 448 pixels, pour environ 1,9 Mo), mais aussi la correction de l’exposition (afin de rattraper les clichés sur ou sous-exposés). On peut aussi inverser le sens de l’image, horizontalement ou verticalement (effet miroir). Ce n’est qu’à ce moment que tout se simplifie. Il suffit de presser la touche Scan pour que, quelques secondes plus tard, s’affiche un message proposant de sauvegarder ou non la version numérisée sur la carte mémoire. Validez, et le tour est joué. Ne reste plus qu’à recommencer.
Il aime travailler en solo
L’appareil est autonome, ou presque, car il n’a besoin ni de PC ni de pilote ni de logiciel pour fonctionner, mais il nécessite toutefois une alimentation externe, car il est dépourvu de batterie rechargeable et de piles. C’est le port USB situé en façade qui se charge de l’accueillir. Précisons que ce port sert également à transférer les photos de la carte mémoire lorsque le scanner est connecté à un PC.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.