Toshiba Satellite A665-12X : la promesse
En juin dernier, le constructeur Toshiba annonçait son arrivée dans le monde du jeu en 3D avec un Satellite A665 3D. Une machine performante, digne des exigences des joueurs chevronnés, censée faire de l’ombre à son concurrent, le G51J-IX108V,un PC portable Asus, équipé d’un écran de 15,6 pouces et commercialisé en décembre 2009. Il y a quelques jours, nous avons reçu une variante du Satellite 3D, le modèle A665-12x, un peu moins bien équipé, mais annoncé comme suffisamment puissant pour jouer en 3D. Nous l’avons testé pour en avoir le cœur net.
Toshiba Satellite A665-12X : la réalité
La première bonne surprise qui saute aux yeux en utilisant le Satellite A665-12x concerne la finition de la machine. Fini le tout laqué, avec des repose-mains, un pavé tactile et un capot souillés de mille et une empreintes de paumes et de doigts. Pour cette configuration, Toshiba a opté pour des petits motifs en relief ; le résultat est sobre, assez passe-partout, moins salissant et assurément plus agréable que l’ancienne finition. Seul le clavier demeure noir brillant (et salissant). En revanche, ce dernier est remarquablement silencieux et agréable. De quoi passer l’éponge sur le bruit pour le moins étonnant des clics gauche et droit situés sous le pavé tactile.
Un écran qui affiche enfin du vrai blanc
Ces derniers mois, nous faisions assez régulièrement la même critique à propos des machines Toshiba dédiées aux joueurs : les écrans avaient la (très) fâcheuse tendance à virer au jaune (lire le test du Qosmio X500-11D). En l’occurrence, dans le cas de ce nouveau modèle, ce n’est plus le cas. Ce Satellite millésime 2010 affiche une qualité d’image très convenable, sans réel défaut, si ce n’est un manque de luminosité, perceptible à l’œil et confirmé par notre sonde colorimétrique. Nous avons en effet mesuré une luminosité moyenne (sur cinq points) de 193 cd/m2. Ajoutons à cela le revêtement brillant de la dalle, avec le principal défaut qu’on lui connaît : les reflets façon miroir. Faible luminosité mais haut en couleur ! Nous avons tout de même mesuré un très bon taux de contraste de 1 286:1 pour l’écran.
Une bonne machine de jeu…
Allons à l’essentiel : le jeu en 3D. Un domaine dans lequel le Satellite A665-12x séduit les joueurs en herbe et sans doute même le commun des mortels. Supportant très bien les jeux récents dans la résolution native de l’écran (1 366 x 768 pixels), sans la 3D, nous avons obtenu des scores convaincants de 8 291 points au 3DMark 06 et 3 880 points en mode performance au 3DMark Vantage. Toujours sans activer la 3D, ce Satellite s’en sort très bien pour des jeux comme Colin McRae Dirt 2 (41,4 images par seconde), Resident Evil (40,1 img/s) ou encore le benchmark de Last Remnant (51,37 img/s), toujours dans sa résolution native (1 366 x 768 pixels) et avec l’anticrénelage 2x activé (sauf sous Last Remnant). Estampillé Dolby Advanced Audio, ce Toshiba promet un son de qualité et cela se vérifie très rapidement. Dépourvu de caisson de basses, il fournit néanmoins un son puissant. Explosions, tirs et autres effets sonores sont restitués avec une qualité assez étonnante pour ce qui s’apparentait à un banal système audio stéréo.
…qui plie sous les effets de la 3D et PhysX
Pourtant, les hardcore gamers, les puristes exigeants qui voudront voir du détail et de la richesse pourraient bien être frustrés. En effet, la carte graphique intégrée, une GeForce GTS 350M (à peine plus performante que les anciennes GeForce GTS 260M), n’est pas, malgré son gigaoctet de mémoire vidéo dédiée, un foudre de guerre.
Cela s’en ressent lorsque l’on active le mode 3D. La plupart des jeux que nous avons testés restent assez fluides. En 1 366 x 768 pixels, avec l’antialiasing 2x activé, sous Colin McRae Dirt 2, on descend à 26,2 img/s. Parfois, on préférera basculer dans une résolution de 1 024 x 768 pixels pour revenir à une trentaine d’images par seconde.
La fluidité est carrément remise en cause à grand coup de lenteurs et de saccades, sous Batman Arkham Asylum par exemple. En cause, l’entrée en jeu de la PhysX, une technologie (actuellement exploitée sur une douzaine de jeux) qui améliore le réalisme des jeux, mais fait systématiquement chuter les performances d’environ 20 %. PhysX et 3D ne font donc pas bon ménage avec ce genre de carte graphique peu puissante.
Sans limite pour la bureautique
Avec son processeur Core i7-720 QM (quatre cœurs), ses 4 Go de mémoire vive (DDR3) et ses 640 Go d’espace de stockage, ce Satellite met du cœur à l’ouvrage. Pas de temps d’attente, il encaisse les charges de travail sans rechigner. Il séduit également en utilisation multimédia, avec un lecteur et un graveur Blu-ray, mais aussi avec la puissance de son dispositif 2.1 intégré. Enfin une petite machine qui sait rendre les effets spéciaux de vos jeux vidéo et films d’action. Une machine à l’aise donc pour l’usage bureautique et multimédia du quotidien, comme le confirme son score de 5678 points au PCMark Vantage.
Un portable 3D peu endurant
Comme toujours, la puissance s’obtient souvent au détriment de l’autonomie. Le Satellite A665-12x aura tenu 1h10 à notre test d’autonomie en lecture vidéo (luminosité de l’écran à 100 % et Wi-Fi activé en mode performance). Un trajet en train, en pianotant sur le clavier, en sollicitant le disque dur et en écoutant de la musique et le petit criait famine au bout de 50 minutes…
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