Panasonic TX-PF50X10 : la promesse
Lancé au printemps 2009, ce modèle Panasonic de 50 pouces (127 cm) ne répond peut-être pas aux derniers critères à la mode en matière de connectivité Internet et d’ouverture multimédia, mais, pour profiter des chaînes HD de la TNT, du câble, du satellite, des DVD et des Blu-ray, il devrait faire l’affaire. Offrant une résolution native de 1 366 x 768 pixels, l’appareil n’est que de type HDTV (720p), mais il intègre bien un tuner TNT HD. Il garantit par ailleurs des couleurs chaudes et des contrastes pointus capables d’atteindre les sommets et propose un traitement vidéo dont la vélocité est au-dessus du lot.Faisons le tour du propriétaire pour en avoir le cœur net.
Panasonic TX-PF50X10 : la réalité
Ne vous arrêtez pas à l’aspect ni à l’absence de fonctions clés
Lancé à 1 099 euros, le TX-PF50X10 est aujourd’hui proposé dans toutes les grandes surfaces à moins de 800 euros. C’est un sacré bon prix. Qu’est-ce qui nous le fait dire ? Certainement pas le design de la bête, tout à fait quelconque, comme d’ailleurs celui de la plupart des précédentes générations de téléviseurs plasma Panasonic. Avec son cadre plastique noir, son pied arrondi fixe et sa dalle brillante, ce modèle ne paye absolument pas de mine. Il suffit qu’en magasin il y ait un peu de poussière dessus (pensez, depuis le mois de mars !) pour que la plupart des badauds à la recherche de bonnes affaires passent leur chemin. Sauf que, à bien y regarder, ce plasma possède pas mal de petits atouts intéressants.
Une connectique suffisante pour la vie courante
Suspendu au mur ou arrimé au mât d’un meuble audio-vidéo pivotant, ce téléviseur a tout de suite une autre allure. Il a beau mesurer 10 cm d’épaisseur et présenter des courbes peu graciles, il se révèle finalement sobre et discret. C’est parfait pour un salon, surtout quand on ne veut pas que tout tourne autour du téléviseur.
Il y a ensuite sa connectique, qui comprend trois entrées HDMI (deux à l’arrière, une sur le côté), une entrée PC (sur le côté), des entrées audio-vidéo analogiques (sur le côté), deux Péritel, une entrée YUV, une sortie audio numérique optique, une sortie casque et un port pour carte SD-SDHC. C’est simple, mais suffisant si l’on s’en sert principalement comme d’une télévision. Pas de port USB, donc, ni de port Ethernet, ni de module Wi-Fi, ni de widget, ni de service en ligne – rien de tout cela. La seule ouverture multimédia réside dans le port pour carte SD-SDHC, compatible avec le Jpeg uniquement. Le aficionados du DivX et du MKV devront donc utiliser un autre dispositif pour accéder à leurs fichiers.
Peu de possibilités de calibrage
L’installation s’effectue de manière assez simple, même si l’interface de Panasonic n’est pas d’une grande limpidité. On retrouve, en effet, les mêmes menus et les mêmes réglages que sur les autres modèles de la gamme, avec des possibilités toutefois très limitées. Il est possible de choisir un mode image préréglé (Dynamique, Normal, Cinéma, Jeux), de jouer sur les contrastes, la luminosité, la couleur et la netteté, d’ajuster la température des couleurs (Froid, Normal, Chaud), d’activer ou non le mode Gestion de couleur, le mode Eco (couplé à l’utilisation d’un capteur), de mettre en fonction le mode 100 Hz, et puis c’est tout. Les options de calibrage avancées ont été réservées à des modèles plus onéreux.
Une belle qualité d’image, même si tout n’est pas parfait
Au niveau de la qualité d’image, rien à dire, c’est excellent pour le prix affiché. Une fois les noirs densifiés et les couleurs mieux maîtrisées, ce téléviseur plasma propose une image aux couleurs douces et nuancées, sans la moindre trace d’agressivité.
Mais le véritable point fort, comme toujours avec les plasma, c’est le niveau des contrastes. Donnés à 20 000:1 en natif et capables de grimper jusqu’à 2 000 000:1 en dynamique, ils sont effectivement assez bluffants. Sur un téléviseur d’entrée de gamme, c’est relativement rare.
Quant à la définition, même si elle n’est pas du tonnerre sur toutes les sources SD, elle se montre malgré tout très correcte. La mise à l’échelle (upscaling) HD 720p n’est visiblement pas trop compliquée à gérer, le traitement vidéo tient la route, et les contours restent relativement propres. En HD, en revanche, c’est superbe. Avec du Blu-ray, cela a tendance à fourmiller légèrement en arrière-plan, avec un peu de bruit en prime dans les scènes sombres, mais l’image conserve une belle dynamique.
Avec des sources TNT HD (Dr House, par exemple) ou satellite HD (comme le match de ligue 1 du dimanche soir sur Canal+), c’est encore de toute beauté et cela coupe même toute envie d’aller au stade, tant les joueurs et le décor crèvent l’écran. La section sonore est plus anecdotique et nécessitera un petit réglage pour que l’on perçoive correctement les dialogues sans effet de résonance ni prédominance de la musique ou des ambiances.
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