Medion MD6600 : la promesse
C’est cette fois-ci dans les magasins Planete Saturn que le constructeur Medion expose sa nouvelle machine, la MD6600. Sur le papier, celle-ci s’avère intéressante. Car pour moins de 800 euros, on nous propose dans un boitier relativement élégeant un processeur quadricœur, quatre gigas de mémoire vive, une carte graphique DirectX 10 et 500 Go de disque dur. C’est donc du costaud !
C’est tests à l’appui que nous vérifions si cette configuration tient la route.
Medion MD6600 : la réalité
Le « form factor » de ce PC Medion n’est guère différent du précédent modèle que nous avons pu tester avec le MD6526. Le boîtier mini-tour présente en façade deux emplacements pour lecteur optique et une trappe derrière laquelle se trouve le lecteur de carte mémoire, les prises casque et micro et deux ports USB. Avec ce MD6600, on découvre ce que le constructeur appelle « ses nouveaux châssis ». Ainsi, la finition plastique bicolore est remplacée par du noir brillant, toujours plastique, mais plus soigné. Toutefois, quelques jours passés dans nos locaux auront suffi à montrer que ce type de façade noir brillante est un véritable aimant à poussière.
En contrepartie de la compacité de ce boîtier, on est une nouvelle fois déçu par le côté pratique de la chose. Les ports USB et le lecteur de carte étant situés sous les lecteurs optiques et en renfoncement dans le boîtier. Conséquence immédiate, lorsque le boîtier est posé au sol, ceux-ci ne sont pas assez facilement accessibles. En ce qui concerne la qualité des matériaux employés, on reste sceptique sur la durée de vie de la trappe coulissante qui, dès les premières ouvertures, manifeste des signes de faiblesse.
L’équipement et les accessoires
Regardons à l’intérieur du boitier. A l’instar du MD6526, c’est propre. On constate d’ailleurs que la carte mère est un modèle de marque MSI. C’est plutôt une bonne chose. Les 4 Go de mémoire vive occupent les 4 slots mémoire disponibles. Mais avec 4 Go on est déjà à l’abri de bien des soucis.
Côté stockage, on dispose d’un disque dur connecté en Serial ATA de 500 Go dont 20 Go sont réservés à la récupération du système. Les différents pilotes matériels de la machine y sont d’ailleurs stockés. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un seul disque dur et on a donc la place nécessaire pour ajouter un second disque. De même pour le lecteur optique, il reste un emplacement libre puisque cette machine est livrée avec un lecteur/graveur de DVD. On pourra donc par la suite ajouter un lecteur haute définition.
Autre point que l’on apprécie sur ce MD6600 : le silence. En effet, la machine ne génère aucun bruit gênant. Son processeur est refroidi par un ventilateur de 80 mm de diamètre puisant de l’air sur le côté du boîtier.
Une orientation clairement multimédia
En ce qui concerne les périphériques, on retrouve le même équipement qu’avec le MD6526 : un clavier filaire et une souris mécanique. Ainsi, si le clavier est toujours aussi correct, en revanche la souris est toujours aussi décevante. Plus anecdotique, le Medion MD6600 est livré avec une télécommande pour piloter l’interface Media Center de Windows Vista. On navigue dans ses photos, ses vidéos ou sa musique très facilement. On peut même jouer au Mahjong, à FreeCell et autres jeux préinstallés sous Windows, confortablement vautré dans son canapé.
Pas de faute de goût du côté des fonctions Media Center puisque Medion à même intégré un tuner TNT. C’est presque indispensable quand on sait à quel point le logiciel Media Center est pratique pour programmer ses enregistrements télé. A cet effet, signalons qu’un adaptateur DVI vers HDMI est livré pour connecter la machine à un écran plat. La connectique n’a pas non plus été négligée puisque l’on trouve au total pas moins de 8 ports USB, les sorties audio nécessaires pour assurer un son classique en 7.1 (mais pas de sortie numérique coaxiale) et un port FireWire.
Des performances à la hauteur de son prix
Si tout semble parfait, ce n’est pas le cas de la carte graphique. La carte ATI Radeon 2600 HD Pro calme l’ardeur des hardcores gamers. Lors de nos tests nous avons tout de même pu nous faire plaisir avec quelques courses de Colin Mc Rae Dirt, un jeu de rallye plutôt récent et aux effets vidéo soignés. Mais pour cela, il faut tout de même désactiver la quasi-totalité des filtres de rendu et opter pour une résolution maximale de 1024 x 768 pixels pour pouvoir jouer convenablement. Pour les jeux plus anciens tels que FarCry, ShadowRun ou encore des jeux de stratégie ça se passe plutôt bien.
En revanche, si la carte graphique est dite compatible DirectX 10, en pratique ce n’est pas probant. En effet, testé avec la démo de Lost Planet dans sa version DirectX 10, quels que soient les rendus sélectionnés, même les plus bas et avec une définition vidéo minime, le jeu refuse de fonctionner. Au bout de quelques secondes de chevauchée dans la neige, nous sommes stoppés par un message d’erreur indiquant que la configuration n’est pas assez puissante.
Dernier usage capable de mettre à mal ce type de machine : l’encodage de vidéos. Lors de nos tests consistant à encoder une vidéo Mpeg-2 d’une heure en DivX, il ne nous a fallut qu’une quinzaine de minutes.
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