Samsung RF710 E7P-C5460 : la promesse
Samsung est au point mort en ce début d’année. Comme tous les constructeurs, le coréen n’est pas en mesure de sortir de nouvelles machines s’appuyant sur la plate-forme Sandy Bridge à cause du bug touchant les composants Intel. Le RF710 arrive donc sur les étagères pour faire patienter les utilisateurs pressés de changer de machine. De prime abord, cette configuration semble en mesure de remplir toutes les tâches usuelles sans faiblir. Dommage, sa fiche technique laisse présager que la partie graphique n’est pas de dernière génération ! Voyons cela.
Samsung RF710 E7P-C5460 : la réalité
Si, de l’extérieur, le RF710 E7P-C5460 joue la carte de la sobriété, on est rapidement sous le charme une fois l’écran déployé. Le contour de la dalle brillante de 17,3 pouces est constitué de plastique noir, piqué de petits points en plastique gris. Seule la qualité des pièces camouflant les charnières sont vraiment en retrait.
Agréable à l’œil et à l’oreille
De couleur noire, le clavier chiclet – confortable et tombant naturellement sous les doigts – est disposé sur une base argentée, le faisant parfaitement ressortir. Les reposes-mains s’accordent à la partie supérieure du clavier : une dominante gris anthracite et de petites touches argentées. Une plaisir pour les yeux !
Les oreilles ne sont pas en reste. La machine est tout à fait discrète en fonctionnement soutenu (39,1 dB maximum). Son équipement audio est une bonne surprise. Le rendu est bon et dynamique, mais pas autant que sur les XPS de Dell et leur kit JBL. De plus, le petit programme pilotant le format audio SRS est très bien fait, il offre plusieurs profils de réglage suivant les usages.
Un équipement dans l’air du temps
En termes de connectique, Samsung n’est pas en retard sur la concurrence. Tout comme les Dell XPS 15 et XPS 17, son RF710 possède deux ports USB 3.0, un module Bluetooth 3.0 et un module Wi-Fi n. On retrouve aussi une sortie VGA, une prise HDMI 1.3 et un port Ethernet Gigabit. Rien de superflu, mais rien n’est omis.
La dalle, brillante, de l’écran affiche une définition de 1 600 x 900 pixels et, après nos mesures, s’avère de qualité assez moyenne. La luminosité est bonne : 217 cd/m2, mais le taux de contraste plafonne à 668:1. Les noirs sont donc correctement rendus, mais n’offrent pas une profondeur abyssale. A ce propos, Samsung a installé un petit programme capable de modifier le profil des couleurs de l’écran lorsqu’un film est en cours de lecture.
Un disque dur un peu lent pour un PC polyvalent
Les composants de ce 17,3 pouces conviennent à tous les usages. Avec un processeur Intel Core i5-460M et 4 Go de mémoire aux commandes, la navigation sur Internet, l’utilisation d’un tableur ou d’un traitement de texte sont de pures formalités. Le disque dur de 500 Go permet de stocker une bonne quantité de données.
Cependant, les performances du disque ne nous ont pas convaincus (indice Windows 5,8). Les temps d’accès, un peu élevés, s’expliquent par la vitesse de rotation de 5 400 tours/minute. Un modèle en 7 200 tours/min aurait été parfait, surtout que la concurrence opte de plus en plus pour ce type d’unité de stockage.
Pas vraiment fait pour le jeu
Les jeux posent plus de problèmes à ce Samsung. La carte graphique Nvidia GeForce GT 330M ne vous permet de jouer qu’en basse définition (1 280 x 720 pixels) en laissant le jeu déterminer les meilleures options graphiques.
A ce propos, nous vous recommandons de vous contenter du rendu DirectX 9 (45,76 images par seconde), car les quelques essais que nous avons pu faire avec DirectX 10 n’ont pas été très probants (33,5 images/s). Pour les jeux en DirectX 11, la GT 330 passe son tour, car non compatible.
Peu autonome, mais écolo
Le 17,3 pouces de Samsung se destinant à remplacer un PC de bureau, la batterie 6 cellules a donc peu de chance d’être sollicitée. Malgré tout, nous avons mesuré son autonomie à 1 heure et 55 minutes dans nos conditions de test. Samsung n’a pas opté pour la technologie Nvidia Optimus. La carte graphique dédiée fonctionne donc en permanence et consomme plus que la puce graphique du processeur, d’où l’autonomie réduite. Et puisque nous abordons la question de la consommation, ce RF710 se révèle assez peu énergivore : 25,5 watts au repos, contre 96 watts en charge intense.
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