Toshiba Satellite P200-139 : la promesse
Alors que les nouvelles plates-formes Centrino Duo, avec leurs lots de technologies plus ou moins innovantes, commencent à déferler, Toshiba nous propose un PC portable de 17 pouces destiné à une utilisation polyvalente. La configuration d’ensemble est très homogène et doit permettre de répondre à tous vos besoins. Le Satellite P200-139 mérite-t-il pour autant d’investir 1500 euros ?
Toshiba Satellite P200-139 : la réalité
L’ergonomie de cet ordinateur portable est irréprochable. Le clavier offre une frappe agréable et silencieuse, propre à satisfaire les utilisateurs un peu plus habitués aux PC de bureau. Format 17 pouces oblige, un pavé numérique est également prévu, pour un confort encore accru. Le touchpad, dont la surface est la même que le repose-poignet, réagit parfaitement, de même que les deux boutons, dont la solidité est plutôt rassurante.
En revanche, les touches de raccourci tactiles rétroéclairées (présentes sur le touchpad du A200-19K) n’ont pas été implémentées. Dommage ! Comme pour son petit frère en version 15 pouces, les haut-parleurs du portable sont bien visibles et de très bonne qualité. Même poussé à fond, le son ne sature pas, ne grésille pas et offre une netteté que le Samsung R70 doit certainement lui envier.
Quant à la dalle, elle est un peu moins brillante que celle du Pavilion dv9341ea, un modèle aux caractéristiques très comparables et en concurrence directe avec ce Toshiba. Les reflets engendrés restent malgré tout assez gênants. C’est la dure loi des PC portables modernes.
Un portable joueur
Dans la mesure où la configuration embarquée est, à deux ou trois subtilités près, la même que celle de son concurrent HP, les performances sont forcément équivalentes, donc très correctes. Un jeu comme Far Cry tourne de façon parfaitement fluide avec tous les réglages graphiques poussés au maximum et dans la résolution native de l’écran, soit 1440×900 pixels.
Jouer sur ce portable ne sera donc pas un problème. Dans le cas des FPS (First Person Shooter), et de tous les jeux qui nécessitent une souris, pensez tout de même à vous procurer un vrai « mulot » pour jouer dans de bonnes conditions. Les touchpads ne sont clairement pas adaptés à une telle utilisation.
Une connectique limitée
Si le P200-139 ressemble beaucoup au Pavilion dv9341ea, il n’en va pas de même pour la connectique. Pas besoin de parler des quatre ports USB 2.0, de la prise VGA, du Wi-Fi ou, encore, du modem 56K embarqué. Ce sont autant d’éléments que n’importe quel portable, même d’entrée de gamme, propose aujourd’hui en standard.
En revanche, les sorties HDMI et S/PDIF, bien présentes sur le Pavilion, n’ont pas été prévues par Toshiba. De même, aucune télécommande n’est ici fournie par le constructeur. L’aspect multimédia a été clairement plus travaillé du côté de HP. Un argument qui peut aisément faire pencher la balance en sa faveur.
Une autonomie ridicule
Autre élément fondamental pour un portable, son autonomie. Les éléments embarqués aujourd’hui dans les machines mobiles (processeur double cœur, carte graphique puissante, grand écran) pèsent clairement sur la durée de vie des batteries. Malgré tout, celle du dv9341ea nous a assuré une autonomie de deux heures en lecture de DVD. Ce P200-139 fait moins bien puisque, après 1h40, l’ordinateur a rendu l’âme. Là encore, on aurait pu espérer un peu mieux.
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