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Test : Un PC portable pour jouer en 3D. Qui n’en voudrait pas ?

Livré avec un kit Nvidia 3D Vision, l’Asus G51J-IX108V est suréquipé et taillé pour jouer en relief. Faut-il craquer ?

L'avis de 01net.com

Asus G51J-IX108V

Les plus

  • + Le premier portable 3D
  • + Une configuration très, très solide
  • + Le poids et l'encombrement raisonnable
  • + Kit 3D et accessoires fournis

Les moins

  • - Résolution limitée (1366 x 768)
  • - Un prix très sélectif
  • - Quid de l'autonomie ?

Affichage

3.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 24/12/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Asus G51J-IX108V

Processeur Intel Core i7-720QM
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 500 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 260M
Voir la fiche complète

Asus G51J-IX108V : la promesse

L’Asus G51J-IX108V pourrait bien être le PC portable que les joueurs rêvent d’inscrire en tête de liste de leur lettre au Père Noël. Vendu 1 699 euros, un prix somme toute assez raisonnable dans le monde des PC portables de jeu, ce modèle a pour vocation de faire vivre vos jeux en 3D avec du relief bien visible. Pour cela, il est équipé d’une dalle de 15,6 pouces 120 Hz et est livré avec le kit Nvidia 3D Vision, comprenant des lunettes et son émetteur que l’on branche en USB. Nous l’avons testé, et voici notre verdict. 

Asus G51J-IX108V : la réalité

Côté design, cet Asus G51J-IX108V reprend le look propre aux PC portables de la série G pour gamer (voir le produit en vidéo ici). Si l’on apprécie le châssis massif, la robustesse et le poids assez considérable (3,3 kg), certains utilisateurs pourraient préférer un châssis un peu plus sobre. Le logo « Republic of gamer » sur le capot classe ce portable parmi les machines un peu « geek » sans pour autant sombrer dans l’extrême, à la manière d’un Alienware M15x, par exemple.

De la 3D oui, mais en relief

Faire tourner les derniers jeux en 3D, cela fait longtemps que les machines pour joueurs savent le faire, les puces graphique ATI et Nvidia aidant. Aussi faut-il bien préciser ici que l’idée de jouer en 3D inclut surtout la notion de relief. Si cette solution était déjà connue pour PC de bureau, grâce à quelques moniteurs compatibles avec cette technologie, elle est aujourd’hui accessible sur cette configuration Asus incluant un écran de 15,6 pouces fonctionnant à 120 Hz, une carte graphique GeForce GTX 260M (1 024 Mo de mémoire vidéo) et, bien entendu, le kit 3D Vision. Ce dernier comprend un émetteur et des lunettes spéciales.
Si le résultat est plus ou moins spectaculaire en fonction de votre vue et surtout de votre capacité à accommoder vos yeux à un tel affichage, force est de constater que cette technologie a gagné en maturité. Si chez Nvidia on peaufine sans cesse, on apprécie surtout l’optimisation des jeux vidéo. Jouer à Resident Evil 5, Left 4 Dead 2 ou encore à Colin Mc Rae Dirt, où les décors fusent, prend une toute autre dimension. Si l’on est encore assez loin d’une image qui jaillit de l’écran, l’immersion est bel et bien au rendez-vous. Certes, l’écran de 15,6 pouces n’est pas aussi immersif qu’un modèle 22 pouces sur PC, mais pour une solution nomade, on a là de quoi faire pâlir tous ses amis joueurs. Et en parlant de joueurs et de jeux en réseau, qu’on se le dise, il vous faudra un certain temps d’adaptation pour retrouver vos marques dans ce nouvel univers en 3D. Car sur les FPS, où tout va très vite, il n’est pas évident, malgré une amélioration notable de précision de la mire de visée en 3D, de réussir ses « headshots ».

De très bonnes performances

Pour subvenir aux besoins de la 3D et surtout pour satisfaire les joueurs exigeants, Asus opte pour de puissants composants : processeur Intel Core i7 720QM (1,6 GHz), 4 Go de DDR3, 1 To d’espace de stockage, un lecteur Blu-ray et, nous le disions plus avant, une puissante carte graphique Nvidia GeForce GTX 260M. Avec un tel équipement, c’est sûr, on peut jouer à quasiment tous les jeux et généralement avec des niveaux de détails très élevés.
En chiffres, cet Asus G51J-IX108V affiche un score de 11 108 points au 3DMark 06 et de 5 250 en mode Performance sous 3D Mark Vantage. D’autre part, une note globale de 5 882 au PC Mark Vantage montre de belles prestations au niveau jeu et multimédia (on s’en serait douté). Enfin, l’indice de Windows 7 est de 5,9, « plombé » par des performances du disque dur quelque peu à la traîne. De bonnes performances donc qui ne sont pourtant pas époustouflantes. Mais compte tenu de la faible résolution de l’écran (1 366 x 768 pixels), la carte graphique est plutôt à l’aise, surtout lorsque vous ne jouez pas en activant la 3D. Car pour certain jeux, le fait de devoir générer deux images fait parfois souffrir la puce graphique.
A l’aise, on l’est également du côté du stockage. Après avoir installé tous nos jeux de test (dont certains dépassent les 8 Go après installation) et autres outils et applications, on se rend bien compte qu’il reste encore beaucoup de place…
La très bonne surprise du chef n’est autre que la souris livrée, une Razer estampillée pour l’occasion Asus avec le logo Republic of Gamer, qui assure un confort optimal, non seulement pour les jeux, mais pour toute utilisation que l’on peut faire d’un PC. A cela s’ajoute un sac à dos très pratique pour transporter sa machine et ses accessoires.

La vie n’est pas rose sous Windows

Il ne faut guère que quelques heures d’utilisation pour se rendre compte que, aussi puissant soit-il, ce PC portable n’est pas des plus agréable à utiliser pour autre chose que le jeu.
Si la dalle doit son originalité – et sa prouesse – à sa fréquence de rafraichissement de 120 Hz (contre 60 Hz pour les autres machines du genre) et à son affichage en 3D, sa résolution de 1 366 x 768 pixels gâche quelque peu le plaisir. Cette définition sur un écran de près de 40 cm de diagonale manque de précision et d’ampleur. On peine à afficher lisiblement deux fenêtres côte à côte, comme on peut le faire très convenablement sur un même écran de 15,6 pouces en 1 680 x 900 pixels. Un détail, qui n’en est pas un puisque nous avons été régulièrement agacé en utilisant des applications bureautiques. Cette faible résolution, aujourd’hui standardisée sur des écrans de 11,6 pouces, est pourtant encore assez fréquente sur des machines 15,6 pouces de milieu, voire d’entrée de gamme. C’est plus gênant sur une machine à presque 1 700 euros… Entre la 3D et le confort sous Windows, il faudra choisir.

La haute-définition déportée

Si ce portable Asus embarque un lecteur Blu-ray, toujours faute d’une meilleure définition et surtout d’une plus grande taille d’image, la HD s’apprécie en passant par un téléviseur externe. En l’occurrence, lors de nos tests nous l’avons branché en HDMI à un téléviseur 46 pouces Full HD récupérant un son de meilleure qualité qu’avec les enceintes intégrées au PC portable.

Les à-côtés …

Cette nouvelle plate-forme Intel Core i7 mobile associée à une carte graphique aussi puissante que gourmande a aussi des inconvénients. Tout d’abord, après quelques minutes de jeu, la machine chauffe : 69 degrés sur le flanc gauche en sortie de carte graphique. Si vous utilisez la souris de la main gauche, vous le sentirez passer. Conscient que les composants chauffent beaucoup, Asus soigne la conception de son G51J-IX108V puisque sur le repose-mains et le clavier, à l’endroit le plus chaud, la température n’est plus que de 30,3 degrés. C’est tout à fait supportable. En revanche, n’escomptez pas utiliser la machine sur vos genoux car elle n’aura aucun mal à atteindre les 46 degrés, voire plus si vous l’empêchez de ventiler convenablement.
Le constat est le même côté consommation électrique et niveau sonore. En utilisation basique, ce portable est assez discret (31,7 dB) et affiche une consommation raisonnable de 45,6 watts. A pleine charge, la consommation décolle jusqu’à atteindre les 105 watts, accompagnée par le bruit des ventilateurs qui plafonne à 45 dB environ (43,2 dB en moyenne).

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