Asus N53SN-SZ162V : la promesse
La série N d’Asus ne change pas de contenant, un grand châssis épais bien fini et confortable, mais son contenu évolue. Le N53 adopte les nouveaux processeurs Intel Sandy Bridge. Le châssis offre une bonne ergonomie, une partie audio soignée cosignée par Bang & Olufsen et un grand écran Full HD de 15,6 pouces. La génération précédente nous ayant laissée un bon souvenir, voyons si cette nouvelle mouture de PC portables pour le multimédia et, dans une certaine mesure, le jeu, est à la hauteur.
Asus N53SN-SZ162V : la réalité
Avec son écran Full HD de 15,6 pouces, le N53SN-SZ162V offre une configuration assez musclée. Le processeur n’est autre que l’Intel Core i7-2630QM, comme sur le HP dv6-6090sf ou encore le MSI GE620. Cette puce quadruple cœur cadencée à 2 GHz, appuyée par 6 Go de mémoire DDR3, se montre à la hauteur dans tous les domaines.
Doté d’une carte graphique Nvidia GeForce GT 550M (indice Windows : 6,7 et 2 Go de mémoire), la machine arrive à faire fonctionner la plupart des jeux DirectX 9 avec des niveaux de détails corrects… mais pas en Full HD. Par exemple, avec The Last Remnant, nous avons obtenu un score de 64,05 images par seconde en définition 720p (1 280 x 720 pixels) contre 31,97 images/s en Full HD.
Pour les titres DirectX 10, il faut également rester en HD pour que les jeux soient fluides (51,2 images/s). Une chance que la dalle de l’écran, brillante, accepte de baisser en définition tout en conservant le rapport 16/9 sans trop dégrader la qualité de l’image. Il est bien dommage de ne pas avoir une solution graphique un peu plus pêchue !
Du Blu-ray sur une dalle médiocre
Pour profiter pleinement de la définition d’écran, le PC portable intègre un lecteur Blu-ray. Idéal pour regarder les derniers films en Full HD sur le PC ou sur la télévision (sortie HDMI présente sur le châssis). Malheureusement, l’écran est de piètre qualité. Nos mesures ont mis en lumière un taux de contraste vraiment médiocre, soit 624:1.
En revanche, la luminosité est tout à fait satisfaisante : 220 cd/m2. Concrètement, dans les films ou dans les jeux, les zones obscures sont – paradoxalement – lumineuses et les éventuels détails sont « brulés », c’est-à-dire, que le rendu manque de précision, voire de netteté.
Du silence tout en musique
La technologie SonicMaster/ICEpower, développée conjointement avec Bang & Olufsen, s’est invitée dans le N53SN. Pour rappel, il s’agit d’une solution logicielle appuyée par des enceintes de qualité supérieure afin de retranscrire au mieux les nuances et le caractère des éléments sonores des films ou des morceaux de musique.
En pratique, le rendu se révèle bon et puissant, mais assez froid, ce qui ne sera pas du goût de tous les audiophiles. Enfin, aucune chance que la ventilation de la machine ne vienne vous déranger durant le visionnage d’un film ou l’écoute de morceaux de musique : 32 dB au repos ou en faible activité (40,2 dB mesuré au maximum).
Bonne autonomie
Si l’autonomie n’est d’ordinaire pas un critère auquel nous prêtons énormément d’importance sur les 15,6 pouces, la génération des PC portables Sandy Bridge nous fait revoir nos exigences. Si sur le HP Pavilion dv6-6090sf, le cocktail Intel/AMD Radeon a un goût amer, tous les ordinateurs avec la technologie Nvidia Optimus que nous avons testés ces derniers mois se sont révélés endurants loin de la prise.
La batterie tient l’Asus N53SN éveillé pendant presque 3 heures en lecture vidéo, luminosité de l’écran poussée au maximum et Wi-Fi activé. Pile dans la moyenne des résultats affichés par les concurrents. En revanche, si vous jouez le PC non branché au secteur, l’autonomie ne sera pas aussi bonne. Et, avec 137 watts consommés au maximum par la configuration, la batterie lèvera rapidement le drapeau blanc.
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