Dell XPS 710 H2C : la promesse
Avec le XPS 710 H2C, Dell marche sur les plates-bandes d’Alienware (une entreprise qui pourtant lui appartient) en proposant une de ces configurations monstrueuses au prix exorbitant. Comme l’Area-51 7500, d’Alienware, cette machine intègre les meilleurs composants actuellement disponibles sur le marché. On se retrouve donc avec deux ordinateurs quasiment jumeaux. Pour un même résultat ?
Dell XPS 710 H2C : la réalité
Quand les performances sont aussi proches, il convient alors de se pencher sur la finition et sur tout ce qui entoure la machine. Car c’est là que le savoir-faire de chacun peut faire la différence. Nous avions loué la qualité de montage irréprochable d’Alienware. Le constat est malheureusement tout autre chez Dell.
Le boîtier, moins profond et légèrement plus haut que l’Area-51, bénéficie d’un design très moderne et plaira certainement aux hardcore gamers, une nouvelle fois le public visé par un tel « ordinateur de bureau ». De même, le choix du watercooling pour refroidir le tout doit allier silence et efficacité.
Mais ce système de refroidissement des plus imposants prend une telle place à l’intérieur du boîtier qu’il empêche tout bonnement l’accès à la majorité des composants. Le simple ajout d’une barrette de mémoire vive ou d’une carte au format PCI relèvera du parcours du combattant.
De plus, si le refroidissement est indéniablement efficace, le bruit dégagé est assez équivalent à celui des quatre ventilateurs du modèle d’Alienware. Les inconvénients du refroidissement liquide prennent donc irrémédiablement le pas sur ses avantages.
Cette finition approximative ne s’arrête pas là. En effet, lors de nos différents tests, un problème bizarre est survenu. Au moment d’afficher quelques informations de la carte mère sous le logiciel Sisoft Sandra, le PC s’est soudainement éteint. Puis au démarrage, un bruit proche d’un signal d’alarme et écran noir.
Après plusieurs tentatives, toujours rien. Vent de panique : « Ca y est, on a tout cassé ! » Mais après avoir débranché le câble d’alimentation pendant plusieurs secondes et redémarré en maintenant la touche ESC enfoncée (afin de réinitialiser complètement la machine), tout est reparti. Ouf !
Un petit tour dans le BIOS s’impose donc. Après vérification attentive, les deux disques durs configurés en Raid 0 étaient en mode on et non en raid on. Du coup, au premier conflit venu, le résultat a été sans appel : c’est le « plantage ». Une fois ce paramètre corrigé, aucun problème n’est survenu par la suite.
On le constate, la puissance des PC haut de gamme est aujourd’hui telle que la moindre négligence peut plonger un utilisateur dans une série de problèmes qu’il n’est pas toujours évident de régler. Le soin apporté à la finition est aussi important, voire plus, que la qualité du matériel embarqué. Alienware l’a parfaitement compris. Mais pas Dell.
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