Samsung Corby S3650 : la promesse
Samsung nous a habitués à cibler les utilisateurs de téléphones mobiles au plus près de leurs préoccupations, et ce Corby S3650, ou tout simplement Corby (les Corby TXT et Corby Pro arrivent bientôt), ne déroge pas à la règle. Son domaine de prédilection? La cour de récré avant tout, avec un écran tactile comme les ados en réclament, et une «compatibilité avec la plupart des sites communautaires». Le tout sous une robe délibérément jeune. C’est bien vu. Mais l’appareil répond-il aux attentes?
Samsung Corby S3650 : la réalité
Pour frapper fort d’entrée de jeu, le constructeur a mis dans une jolie boîte pratiquement cubique trois coques de couleurs. Nous avons eu droit, pour ce test, au trio jaune, jaune avec sérigraphie et noir, mais Samsung promet d’autres coloris pour plus tard. En attendant, si les deux coques jaunes nagent effectivement en pleine culture pop, la noire est tout bonnement trop sage. Tout comme l’est d’ailleurs la face avant, elle aussi noire, qui aurait mérité une généreuse pincée de fantaisie.
Quoi qu’il en soit, l’objet reste plutôt sympa et tient bien en main. Au dos, on trouve un appareil photo sans flash, tandis que des boutons de volume et le déclencheur prennent place sur les côtés, tout comme un poussoir de verrouillage. Mais pas de prise casque, Samsung s’en tenant à l’un de ses connecteurs propriétaires à tout faire: recharge, audio et USB.
Un écran sensitif comme l’iPhone
Au moment d’insérer une carte Sim, on découvre sous la coque un emplacement pour carte microSD pouvant accueillir jusqu’à 8 Go de mémoire supplémentaire. De quoi stocker pas mal de clips et de photos. Après mise en route, on tombe sur le bureau cher à Samsung, avec volet latéral contenant les widgets.
En fait, un bureau sur trois pages, pages que l’on effeuille d’un coup de doigt, et d’ailleurs pas de n’importe quel coup de doigt car, même si Samsung n’en fait pas la promotion, l’écran de ce Corby est sensitif: inutile d’appuyer, le contact suffit. Ce type d’écran, contrairement à l’écran tactile sur lequel il faut appuyer (éventuellement avec le bon vieux stylet) fait toute la différence si l’on veut vraiment piloter son téléphone au doigt.
Pour faire court, le Corby dispose d’un écran de même technologie que celui de l’iPhone, bien que son système d’exploitation ne gère pas les mouvements à deux doigts (multitouch). On ne se retrouve donc jamais dans l’incertitude d’avoir bien dosé son geste: le contact est enregistré et, si rien ne vient, c’est que le Corby n’est pas toujours ultraréactif.
Les usages ludiques à l’honneur
Passons rapidement sur les fonctions, essentielles mais classiques, qui sommeillent sous le capot de ce petit mobile. D’abord, la liaison de données. Pas de 3G, il faudra se contenter d’Edge (moins de 200 kilobits/s en réel). Suffisant pour les activités de messagerie, y compris les applications communautaires, mais pas pour le Web ou YouTube. Attention : pour peu que votre opérateur ne couvre pas votre zone en Edge, alors qu’il fournit de la 3G, vous «retomberez» en GPRS (environ 40 kilobits/s).
On trouve également un appareil photo de 2 Mpix, à mise au point fixe et sans flash, mais avec détection de sourire. La qualité n’est pas brillante mais ce n’est visiblement pas ce que recherchait Samsung. Pour soigner son jeune public, le constructeur a, en effet, prévu une série de traitements et de déformations de l’image à appliquer après prise de vue. Fou rire garanti! Ajoutons à ces usages ludiques la radio FM et la lecture de musique MP3, cette dernière étant agrémentée d’un bouton d’envoi, par Bluetooth, du morceau en écoute. Encore une fonction qui devrait faire merveille dans les collèges et les lycées!
Il manque un clavier complet!
Au chapitre utilitaires, signalons la présence d’un dictionnaire français-anglais, avec possibilité d’enregistrer les mots pour un usage ultérieur. Une main tendue pour aider nos jeunes amis à tourner le dos au langage SMS? Si tel est le cas, Samsung aurait, de notre point de vue, été bien avisé de proposer, pour commencer, un clavier azerty virtuel sur ce téléphone. Privés de cet accessoire, on doit malheureusement se rabattre sur un clavier alphanumérique, assisté toutefois du système T9 d’écriture rapide.
Des widgets Facebook et Twitter
La découverte du Corby ne s’arrête pas là. L’appareil fait la part belle aux activités communautaires, Facebook en tête. On trouve ainsi, dans le volet des widgets, un petit module que l’on peut déposer sur le bureau et, après avoir entré identifiant et mot de passe, on voit défiler les derniers statuts de ses amis. Il est également très facile de mettre à jour son propre statut. En revanche, si vous voulez aller plus loin, par exemple lire les commentaires, le Corby vous connectera sur le Web mobile de Facebook. Un widget Twitter, fait sur le même modèle, est également disponible.
Et ce n’est pas tout. Dans les applications figure un utilitaire servant à configurer les sites sur lesquels vous voulez partager vos contenus. Très pratique si, par exemple, vous venez de prendre une photo et voulez l’envoyer sur Facebook ainsi que MySpace en une seule passe.
Terminons par le Web. Vu la taille et la définition limitées de l’écran, sans parler de la lenteur de la liaison de données, le Corby n’est vraiment pas fait pour le surf. Son navigateur tient pourtant la route. Il affiche en plein écran, bascule manuellement en mode paysage, et son zoom progressif par contact long du doigt est très efficace.
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