Nokia 6600 slide : la promesse
«Toute notre vie est dans notre téléphone». Depuis septembre 2008, Nokia mise sur une importante campagne publicitaire pour promouvoir sa nouvelle série de sliders design: le 7610 Supernova, le 3600 Slideet surtout le 6600 Slide avec lequel Anna, la blonde égérie duconstructeur finlandais, s’affiche à la télévision ou dans le métro.Cet appareil de la gamme Connect qui englobe plutôt les entrées degamme, n’offre en rien l’équipement d’un N95 mais, selon Nokia,bénéficie d’une élégance raffinée, d’une ergonomie plaisante etfacilite le partage de contenu avec ses contacts. Le 6600 Slide est-ilà la hauteur du buzz du constructeur? Notreavis sur la question.
Nokia 6600 slide : la réalité
Un écran assez grand
L’élégance personnifiée. C’est ainsi que Nokia qualifie
le 6600 Slide. Pourtant, au premier coup d’oeil, ce n’est pas forcément
l’impression ressentie. La coque noire glossy n’est pas d’une grande
originalité et la touche de menu centrale, bleu scintillant, avec de
part et d’autre les touches d’appel vert et rouge devrait surtout
séduire les jeunes. L’écran qui, éteint, se fond discrètement dans la
coque est plutôt une bonne idée mais devient très vite un concentré de
traces de doigts. En revanche, la prise en main se révèle agréable. La
coque métallique donne de la consistance à l’appareil et les finitions
sont satisfaisantes. Une fois allumé, l’écran, plutôt lumineux, se
révèle d’une taille supérieure à ce que l’on pouvait imaginer de prime
abord. Bref, on se fait très vite à ce téléphone de dimensions
discrètes.
Pas de touche d’accès direct
L’ergonomie du 6600 Slide
satisfera la plupart des utilisateurs. Le clavier aux larges touches
est assez confortable. Les habitués retrouveront leurs marques, grâce à
l’interface maison relativement intuitive, connue sous le nom de S40.
Le kit mains-libres fourni avec le 6600 se compose d’oreillettes intra-auriculaires incluant une connectique standard, et d’un adaptateur pour
les relier au mobile par l’intermédiaire de sa prise mini-USB. Il ne sera donc pas
possible d’écouter de la musique pendant que l’on charge l’appareil.
Seuls bémols, la carte mémoire nécessite de retirer la coque et le
téléphone est dépourvu des habituels boutons dédiés aux fonctions
multimédias, pourtant bien pratiques. Ainsi, l’utilisateur ne trouvera
ni touches de volume, ni touche d’accès direct à la photo.
Des fonctions multimédias convaincantes
Dans de bonnes
conditions de luminosité, les photos offrent une qualité tout à fait
satisfaisante. En intérieur, l’emploi du double flash à diodes, peut
se révéler suffisant mais le flou de bouger reste assez fréquent.
L’utilisation du mode nuit donne aussi, dans certains cas, des
résultats assez convaincants et constitue une bonne alternative au
flash. Les vidéos ne sont pas exceptionnelles mais pour un appareil de
cette gamme, il n’y a pas de quoi être déçu. Les séquences, au format
3GPP, restent relativement fluides pour peu que l’on évite de filmer en
balayant trop rapidement. Le son des vidéos est un peu assourdi mais
correct. Le 6600 est, par ailleurs, doté de haut-parleurs pour partager
sa musique. La restitution sonore est passable, mais manque de basses.
Enfin, même si l’appareil bénéficie d’un vrai navigateur Internet, on
peut regretter qu’il soit limité au réseau Edge. Quant à utiliser le
mobile comme GPS, c’est possible, mais à condition d’acheter
l’accessoire LD-4W, un module GPS sans fil signé Nokia, pour une bonne
centaine d’euros de plus. L’application Nokia Maps ne donnant accès,
elle, qu’à un service de cartographie, sans guidage vocal.
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