Samsung Blue Earth : la promesse
Fin 2009, Samsung annonce enfin la commercialisation du Blue Earth, son premier mobile solaire, présenté il y a un an au Mobile World Congress, de Barcelone. Au-delà de sa conception supposée respecter au mieux l’environnement, ce mobile bénéficie d’un équipement destiné à séduire le consommateur. Le bon compromis pour téléphoner écolo tout en se faisant plaisir ? Notre avis après avoir testé l’appareil.
Samsung Blue Earth : la réalité
Cellules photovoltaïques : un dispositif d’appoint
Ne contenant pas les substances nocives de type béryllium ou phthalate présentes dans la plupart des téléphones, livré dans un petit emballage conçu à partir de matériaux recyclés, le Blue Earth semble la solution idéale pour téléphoner dans le respect de notre planète Terre. Soyons toutefois conscients que l’usage du chargeur (économe en énergie, avec une alimentation en veille inférieure à 0,03 watt) demeure inéluctable.
Les cellules photovoltaïques ne constituent qu’un appoint dans le chargement de la batterie de l’appareil. Orientées directement pendant une heure vers les rayons du soleil (ou éventuellement une lampe), elles sont capables de prolonger l’autonomie de la batterie de quelques minutes. Même en pensant à poser en permanence son mobile face contre terre, impossible de se passer complètement du chargeur, surtout l’hiver. Lorsque l’appareil est correctement orienté vers une source lumineuse, l’icône de chargement se met à clignoter en rouge à l’écran. Un bon moyen de vérifier que l’on a posé son appareil sur une surface « utile » et d’améliorer l’autonomie de l’appareil, déjà plus que correcte.
A la fois écologique, tactile, multimédia et Wi-Fi
La conception écologique est trop souvent réservée aux mobiles d’entrée de gamme. Avec le Blue Earth, Samsung ne fait pas de concession du côté de l’équipement. L’appareil bénéficie d’armes de séduction : un écran tactile, un capteur photo 3 mégapixels, la radio FM avec RDS et même un emplacement MicroSD accueillant les cartes jusqu’à 16 Go : pratique pour embarquer sa discothèque, surtout que le mobile est livré avec des oreillettes intra-auriculaires de qualité correcte (le dispositif mains-libres intégrant par ailleurs un adaptateur 3,5 mm permettant de brancher un casque standard).
Seul regret, la capture vidéo reste un gadget et l’appareil ne lit pas les DivX comme certains autres modèles du constructeur. Compatible avec les réseaux haut débit mobiles (3,5G), nous avons même eu la surprise de découvrir que l’appareil offrait une connectique Wi-Fi. Le Blue Earth tenterait-il de rivaliser avec les smartphones ?
Pas évolutif mais riche en applications
Doter un appareil du Wi-Fi ou d’une compatibilité Exchange ActiveSync ne suffit pas à en faire un outil professionnel ni un smartphone grand public. Malgré son écran capacitif, l’interface tactile manque un peu de réactivité. Surtout, l’appareil est dépourvu de tout clavier azerty virtuel. Intégrant le système d’exploitation de Samsung, le Blue Earth bénéficie de l’interface TouchWiz du constructeur dans sa dernière version, avec tout un lot de widgets permettant de personnaliser les trois écrans d’accueil.
Mais en attendant la plate-forme de téléchargement Bada, le Blue Earth ne bénéficie pas d’un App Store. Ce manque d’évolutivité est toutefois compensé par un nombre assez incroyable d’applications pratiques ou ludiques mises à la disposition de l’utilisateur. De la retouche photo à l’accès privilégié aux sites communautaires, Samsung n’a pas chômé en la matière. Les amateurs d’écologie apprécieront la fonction Eco Mètre (pour redécouvrir les bienfaits de la marche à pied) ou le robinet à fermer d’un glissement de doigt pour sortir l’écran de sa veille.
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