Sony Ericsson Vivaz : la promesse
En vente d’ici à fin mars, le Vivaz de Sony Ericsson reprend l’ADN du XPeria X10 avec un design tout en courbes et un goût prononcé pour le multimédia.Ainsi, Sony Ericsson n’hésite pas à parler de mobile HD avec la possibilité d’enregistrer et de partager facilement des vidéos en haute définition. Autres points forts annoncés : un appareil photo de 8 mégapixelset un accès facile aux réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.
Sony Ericsson Vivaz : la réalité
Deux boutons : la photo et la vidéo
La coque en plastique qui enrobe le téléphone n’est pas très agréable au toucher et de qualité moyenne, ce qui se voit quand on l’ouvre pour mettre la carte SIM et la batterie. Côté prises, on retrouve l’essentiel avec une prise casque standard (Jack 3,5 mm) et un port micro-USB.
L’écran a beau être tactile, des boutons restent présents : les trois habituels de prise de ligne et de retour, ceux du volume qui servent aussi à zoomer et les deux derniers pour un accès direct aux fonctions photo et vidéo, ce qui est la preuve que Sony Ericsson met l’accent sur elles.
Bon en photo, médiocre en vidéo d’intérieur
L’appareil photo bénéficie du capteur de 8,1 mégapixels avec autofocus qui produit des photos de bonne qualité, surtout en extérieur. Les images sont précises et le déclenchement est assez rapide comparé à d’autres appareils. Les vidéos sont moins convaincantes. Si elles sont fluides, elles manquent cruellement de luminosité et de contraste. Si en extérieur cela n’a pas d’incidence, les films tournés en intérieur dans des pièces mal éclairées sont presque inexploitables. La vidéo HD 720p n’arrange pas les choses, mais les vidéos tournées en extérieur ou dans un intérieur très éclairé sont plus grandes et donc plus agréables à visualiser sur un ordinateur. Sony Ericsson n’est pas allé au bout de son concept d’appareil HD car la sortie TV ne se fait qu’en VGA et le mobile n’est connectable en DLNA (sans fil) à la TV que pour les photos et l’audio !
La lecture des vidéos est fluide, mais l’appareil ne lit ni les DivX ni les Xvid, seulement les films au format MP4.
Quelques problèmes d’ergonomie
L’objectif photo est placé au milieu du dos de l’appareil ce qui oblige à bien positionner sa main pour ne pas cacher le flash ou gêner la prise de vue. Autre souci d’ergonomie : la mémoire interne est limitée à 75 Mo. Sony Ericsson fournit une carte mémoire microSD de 8 Go pour compenser ce manque. C’est un peu dommage de ne pas avoir d’emblée doté l’appareil de plus de mémoire interne.
Des fonctions de réseau avancées
Mis à part son capteur photo, cet appareil se distingue par sa bonne connectivité. Il cumule le Wi-Fi, le Bluetooth en plus de la connectivité 3G. Et il embarque des applications en série de partage comme Facebook, Twitter ou YouTube. L’accès à tous ces logiciels, comme à Google Maps, préinstallé, est très facile, grâce à une barre d’icônes qui défile horizontalement en haut de l’écran. L’appareil et la version 5 de l’OS Symbian S60 est boosté par un processeur puissant de 720 MHz, rendant la navigation dans les fonctions parfaitement fluide.
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