Canon Formula P-150 : la promesse
Avril 2009, Fujitsu dévoilait le ScanSnap S300M, le plus petit scanner couleur portable du marché. Voici maintenant que Canon présente le sien : le Formula P-150. Tout aussi petit, si ce n’est même un peu plus, ce miniscanner prétend au même titre que son concurrent et propose donc les mêmes possibilités et fonctions, voire même un peu plus. Mais, ce Formula P-150 de Canon est-il aussi performant et efficace que son émule Fujitsu ? Nous allons le découvrir en lui faisant faire quelques menus travaux.
Canon Formula P-150 : la réalité
Un équipement à la hauteur, mais perfectible.
Le Formula P-150 embarque un moteur de numérisation muni d’un double capteur CIS d’une définition optique de 600 dpi, ce qui lui permet de numériser les deux faces du document en une seule passe. De même, il dispose d’un chargeur automatique de feuilles. Ce dernier peut contenir environ une vingtaine de feuilles. Enfin, à l’image de son rival, le P-150 est lui aussi dépourvu d’un quelconque bac de récupération des documents scannés. Il se démarque toutefois par le fait que l’installation d’un pilote ou d’un logiciel de numérisation n’est pas indispensable pour qu’il puisse fonctionner.
Rien à installer
Tout comme pour son rival ScanSnap S300M de Fujitsu, le maître mot de ce Formula P-150 de Canon est la simplicité, tant en ce qui concerne l’utilisation que l’installation. Pour preuve : le CD livré avec l’appareil et contenant les pilotes ISIS et TWAIN ainsi que le logiciel de numérisation Capture OnTouch n’est pas indispensable. On peut l’installer ou ne pas l’installer, le scanner fonctionne tout aussi bien car il intègre un pilote Bus Power Drive et une version Lite (allégée) du logiciel Capture OnTouch. Lesquels sont activés à l’aide d’un petit switch situé à l’arrière du scanner.
Deux prises USB valent mieux qu’une
Conçu plus dans l’idée d’être un scanner pour portable qu’un scanner de bureau, le Formula P-150 bénéficie non seulement de faibles dimensions mais aussi d’un mode d’alimentation bivalent. Nous pouvons donc l’alimenter soit par le PC en utilisant deux ports USB 2.0, soit à l’aide d’une petite alimentation externe qui n’est pas fournie. Nous avons constaté que les numérisations sont effectivement plus rapides en double connexion USB ou avec l’alimentation externe, l’appareil disposant de plus de puissance.
Moins d’une minute par page en 600 ppp
Voici les valeurs que nous avons constatées lors de notre utilisation. Toutes ces mesures ont été réalisées avec une page A4 couleur mixant textes et graphiques, dans trois des cinq niveaux de qualité disponibles, avec une double connexion USB. En mode rapide (150 ppp), notre document a été numérisé en 9,5 secondes, tandis qu’en mode normal (300 ppp), il a fallu 9,1 s. Le mode supérieur (600 ppp) a, quant à lui nécessité, 51,5 s. Quand le scanner n’est alimenté que par un seul câble USB, les temps sont augmentés d’environ 20 %.
En ce qui concerne les photos couleur de 10 x 15 cm, nous avons relevé un temps de numérisation de 28,4 secondes en 600 ppp. Nous avons trouvé les logiciels Capture OnTouch, ScanSoft PaperPort SE et Presto BizCard assez simples à utiliser, mais aussi incomplets car il manque un vrai logiciel de gestion de document, de retouche d’image et de reconnaissance de caractères (OCR).
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