Medion Akoya E1221 : la promesse
Les netbooks arrivent à maturité. Du grand bazar de début 2008 – modèles bancals, systèmes d’exploitation divers, etc. – on est passé, début 2010, à une offre structurée et formatée. Tous les constructeurs doivent suivre les règles d’Intel et de Microsoft pour se procurer les processeurs Atom et les licences Windows 7 au meilleur prix. Et les limites sont claires : pas plus de 10,1 pouces pour l’écran, de 250 Go de disque dur et de 1 Go de RAM. Il reste donc aux fabricants à se démarquer sur le design, l’ergonomie et l’autonomie. Voyons comment s’en sort ce modèle de Medion.
Medion Akoya E1221 : la réalité
Medion améliore son design, mais…
Avec cet Akoya E1221, Medion prouve qu’il est à même de proposer une machine au design léger. Sans avoir la maîtrise d’un Asus et sans atteindre le niveau de qualité des matériaux du Samsung N210, le constructeur allemand offre une machine aux lignes claires, simples, le tout dégageant une impression de finesse proche du 1005P d’Asus. Un bel effort.
… la forme de la batterie vient tout gâcher !
Le hic c’est que la batterie 6 cellules avec laquelle ce Medion Akoya E1221 sera livré en France dépasse généreusement en dessous de l’appareil rehaussant, du coup, le petit netbook. Il est de fait moins pratique à glisser dans une housse ou dans un sac. Dommage !
Un effort sur l’ergonomie
Si on préfère le touchpad à bords perdus propre à Toshiba – les NB200 et NB300 ont les boutons qui dépassent du bord de l’ordinateur, offrant ainsi plus de place au touchpad – on apprécie le clavier à petites touches espacées (chiclet). La frappe est bonne et claire, on apprécie de travailler dessus. Bémol : le clavier est un faux chiclet puisque les touches ne dépassent pas à proprement parler (elles sont serties dans un rajout en plastique) et produisent donc un bruit un peu moins élégant que d’autres modèles.
La faiblesse de l’Akoya E1221 : la batterie
Avec 4 h 13 min en lecture DivX (écran à fond, Wi-Fi activé) ce Medion Akoya E1221 n’est pas un champion de l’autonomie. Loin derrière les Toshiba NB300 et Samsung N210 – qui approchent les sept heures – ce mini-PC souffre d’une trop grande consommation électrique. En charge, il tire 18,5 W là où ses concurrents se contentent de 13 W. Une surconsommation de 50 % entraînant 50 % de temps en moins en mobilité : la logique est implacable. Medion a des efforts à faire dans la conception et l’achat de ses cartes mères puisque les composants Intel (processeur, processeur graphique et chipset) sont les mêmes pour tous.
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