Fujitsu Esprimo Q1500 : la promesse
L’Esprimo Q1500 serait-il un Mac Mini déguisé ? De l’extérieur, la gamme de Fujitsu y ressemble, sauf que le blanc immaculé cède sa place au plastique gris, moins sexy. Un rapide coup d’œil à la fiche technique nous permet de constater que, fondamentalement, les « bases » de la configuration mini-PC sont bien présentes : partie graphique intégrée, disque dur de taille correcte, processeur double cœur et connectique étendue.
Cette minuscule configuration contraste fortement avec la récente présentation du Goliath Celsius et doit permettre à la marque de se faire une place sur le marché des configurations d’entrée de gamme à encombrement réduit. Présenté comme compact, silencieux, plein de ressources et peu consommateur, ce mini-PC pourrait trouver sa place au salon comme au bureau. Pari tenu ? Nous allons le vérifier !
Fujitsu Esprimo Q1500 : la réalité
Une configuration économe en énergie
L’essentiel du squelette du Q1500 que nous avons eu entre les mains s’articule autour de composants « basse consommation » Intel : processeur Pentium T4300 et chipset GM45 (sur carte mère AOpen) avec contrôleur graphique intégré (4 500 MHD). Au niveau de la mémoire, la présence de 4 Go est un minimum pour alimenter la partie graphique mais aussi pour faire fonctionner Windows 7 Edition Familiale livrée ici dans sa version 32-bit.
La capacité de stockage de cette petite machine s’élève à 250 Go, de quoi stocker des documents, des photos et quelques vidéos. Néanmoins, si le manque de place se fait sentir, il est toujours possible d’utiliser le graveur DVD au format slot-in présent pour sauvegarder vos données, ou bien un disque dur externe connectable soit en façade (deux ports USB), soit à l’arrière du boîtier (quatre autres ports USB et un connecteur e-Sata).
Qui se dit « basse consommation » subit nécessairement un contrôle de notre part pour une confirmation : 16 watts au repos, un peu plus de 50 W en utilisation intensive. Ce petit PC de bureau ne consomme effectivement pas énormément. Toutefois, bien sûr, il faudra ajouter à cela la consommation d’un écran type 22 pouces actuel, soit 40 watts environ. Il n’empêche, votre facture électrique ne fera pas grise mine.
Du bureau au salon
Si la puissance globale de la plate-forme lui permet de s’affranchir des tâches bureautiques sans le moindre problème, reste à éprouver le comportement du PC dans un salon. Pour relier votre télévision ou votre écran d’ordinateur, il faut passer par la prise DVI de l’Esprimo (l’emploi d’adaptateurs VGA et HDMI est possible suivant le type d’écran employé).
Pour une utilisation musicale, Fujitsu a doté sa petite machine d’une sortie optique intégrée dans l’entrée ligne, en plus de la classique sortie audio stéréo (pour enceintes ou casque). Mais pour prétendre à une place dans un lieu de vie comme le salon, il faut être silencieux.
Des pattes de velours
Si Fujitsu affirme que les nuisances sonores maximales de sa machine ne dépassent pas les 31 dB, nos tests nous ont plutôt donné un résultat de 39,8 dB lorsque la machine subit une charge importante aussi bien sur le processeur que la partie graphique. Le petit Esprimo n’est plus si discret que cela lorsqu’on lui mène la vie dure ! Malgré tout, en usage plus « traditionnel », il ne se fait pas entendre ou très peu, reconnaissons l’effort !
L’air chaud est expulsé par une petite grille d’aération à l’arrière (47°C en moyenne en charge) mais la base détient le record : 55°C en pleine charge !
Le clavier est en sus
Fait étonnant, aucun clavier n’est vendu avec l’Esprimo ! L’argument avancé pour justifier cette absence : l’emballage est adapté au produit et le clavier ne rentre pas dedans…
Fujitsu ne fournit que la souris et une télécommande. Le « mulot » est de qualité très moyenne, léger et pas très ergonomique. Quant à la télécommande, c’est un modèle MCE (prévue pour utiliser le Media Center de Microsoft) traditionnel. Elle communique avec la machine grâce à un adaptateur intégrant un capteur infrarouge (ce dernier n’est même pas camouflé dans le châssis !).
Si la machine est globalement réussie, on ne peut pas en dire autant des périphériques (ceux présents en tout cas) et c’est bien dommage surtout pour un mini-PC vendu 599 euros : le rapport qualité/prix en prend donc un coup.
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