Toshiba Camiléo : la promesse
Toshiba sort de sessentiers battus en proposant un caméscope de paume qui sait aussi jouer le rôlede dictaphone, de lecteur de MP3 et de vos éventuels eBook. Un fait-toutsurprenant qui semble destiné à se glisser dans la poche des débutants ou deceux qui veulent filmer à la sauvette une tranche de vie. Autant dire qu’ilfaudra au Camiléo être discret, léger, rapide et surtout facile d’utilisation.C’est l’heure du bilan.
Toshiba Camiléo : la réalité
Dans le catalogue
de Toshiba ou même dans le paysage plus vaste des « caméscopes » de
paume, le Camiléo est assurément un objet non identifié, synthèse improbable de
six appareils : caméscope, appareil photonumérique, webcam, baladeur,
dictaphone et lecteur d’eBook. Or, de même que la gravité est soumise à une
loi, l’accumulation en un seul appareil de plusieurs fonctions connaît un
corollaire inévitable : « Plus = moins ».
Moins de facilité de prise en
main, moins de qualité, moins d’autonomie… bref un plus et beaucoup de moins. Le
Camiléo n’est pas l’exception qui confirme la règle, mais il se sort fort bien
de cet exercice périlleux. Comptons les points.
Premier point, son apparence. Ultracompact, il réunit toutes ses fonctions
dans un boîtier qui se glisse facilement dans une poche de jean ou dans sa
pochette accrochée à la ceinture. Il est aussi ultraéger. Il faut dire que
le boîtier est en plastique plutôt mince. Au passage, signalons que si la
finition est agréable, on note quelques défauts surprenants. Comme l’absence de
protection pour la trappe de la carte SD, le léger jeu de l’écran quand il est
ouvert ou, pire, le jour entre l’articulation de l’écran et le corps du
caméscope qui laisse entr’apercevoir les entrailles de ce dernier. Pour autant,
le tout semble solide.
Deuxième point,
l’ergonomie. Ici encore le Camiléo porte haut ses couleurs, même si on aurait
apprécié des touches plus grosses et plus espacées. Ce qui semble difficile au
regard de son encombrement général. On apprécie surtout la vitesse de
démarrage. On ouvre l’écran orientable et dans les cinq secondes, il est
possible de filmer ou photographier. Une bonne chose pour des prises de vues
rapides à la dérobée. On a la même satisfaction pour la navigation entre
les différentes fonctions et on trouve rapidement ses repères. Le passage de la
fonction caméscope au lecteur MP3 prend quelques secondes. Et la qualité sonore des haut-parleurs intégrés est plutôt bonne.
Et puisqu’on parle de qualité, troisième point, il est temps de s’intéresser à celle de ses vidéos et photos. En l’occurrence, l’enthousiasme est plus
modéré. Disons que les vidéos pour peu que la lumière soit correcte seront
plutôt honnêtes ; même si leur qualité les destine davantage à une diffusion sur le
Web que sur le « grand » téléviseur familial. Par ailleurs, on
retrouve les défauts inhérents à ce genre de produit : lenteur de mise au
point, idem pour la réaction au changement de lumière.
Sans oublier les légers
tremblements qu’il est difficile d’éviter dès qu’on zoome un peu, et ce, aussi
bien en vidéo qu’en photo, malgré la présence annoncée d’un stabilisateur. Des
problèmes qu’on ne retrouve pas lorsqu’on l’utilise en tant que webcam, et pour
cause, l’éclairage constant et la stabilité offerte par le trépied (livré de
série) facilitent la tâche du Camiléo.
Enfin à noter, quatrième et dernier point, que Toshiba n’est pas avare en termes d’éléments
fournis ; on trouve donc un trépied, des câbles vidéo et USB, une minisacoche…
mais pas de carte SD. Même si les 64 Mo de mémoire intégrée permettent de
prendre quelques photos (de 14 à 65, selon que la qualité est haute ou basse)
et quelques minutes de vidéos (1 minute et 23 secondes en haute qualité et près de 11 minutes en
basse qualité), on aurait apprécié qu’une carte soit livrée. Mieux, on aurait aimé que l’appareil soit compatible avec les cartes de SD HC de plus de 2
Go.
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